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Allez j'y vais de mon petit retour aussi.

De mon côté ce n'est pas maman (bien que maman ai été dysfonctionnelle affectivement parlant, a tendance suicidaire et m'a entrainé dans bien de ses galères sentimentales elle était au moins là et à tenté des trucs) mais c'est papa.

J'ai tendance à être plus excessif et absolutiste dans mes propos qu'Alana alors ça n'engage que moi :
J'ai totalement rayé cette personne de ma vie. Il n'existe plus. Ce n'est qu'un géniteur qui m'a apporté un patrimoine génétique. Rien de plus.
Je ne garde aucun souvenir de cette personne si ce n'est les mauvais. De lui ainsi que de sa famille totalement décérébré et dangereuse.
Ils ne m'évoquent rien si ce n'est le dégout le plus profond et je n'aurais aucun intérêt, plaisir, utilité à les fréquenter ne serais-ce qu'une fois tout les ans. Je n'en éprouve aucun remords, et aucune culpabilité. Bien qu'ils aient tenter de me faire culpabiliser, cela ne prends plus. Et comme le dit Hanneman c'est un soulagement salvateur.

Comme vous deux je me demande comment j'aurais grandit dans un milieu familial stable. Aurais-je su exploiter mes forces dans les études ? Aurais-je été plus a l'aise bien plus tôt avec les femmes ? Mes enfants si j'en ai un jour auraient pu avoir des grands parents solides, une vie de famille agréable et des réunions familiales enjouées et nombreuses.

Et puis tu finis par abandonner ces illusions en te disant que de toute façon la personne que tu es maintenant est aussi le fruit de toutes ces galères. Et peux être n'aurais-je pas aimé celui que j'aurais pu être.

Contrairement à vous deux je le vis très très bien. En tout cas désormais (ce ne fût pas le cas pendant bien des années).

C'est à toi de voir si tu souhaite prendre de la distance, couper les ponts, chaque histoire est unique et personne ne pourras vraiment te dire ce qui est le plus juste dans ton cas.

En tout cas si tu as une indépendance physique c'est déjà un très bon point. Le pire étant de rester sous la coupe de ces personnes. L'indépendance psychologique est bien bien bien plus dure à prendre. Mais c'est une étape à passer si tu veux pouvoir enfin avoir l'esprit un minimum en paix
Et pour le coup à ce titre je pense que c'est bien plus difficile avec une mère qu'avec un père.
(Quoi qu'en regardant le cas de ma propre mère et de son père à elle, il aura réussi à avoir la main mise sur sa vie jusqu'à son décès).
Ne pas tenter de la rationaliser ou de lui expliquer les choses est une bien bonne remarque car effectivement ça te ferais plus de mal que de bien. Tu ne te sentirais pas compris. Et la personne en face de toi vis dans un autre monde que le tiens. Pour eux tout est normal.