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Vieux 01/11/2020, 17h02
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L’ambiguïté

Dans le même temps, Aline, la médecin du café chéri, reprit contact avec moi après son retour de vacances. C’était bon signe donc je la revis aussitôt après être rentré en France, rendez-vous classique au café le Follie’s à Belleville. Elle eut quelques hésitations avant de me reconnaître car on s’était vu une seule fois dans une soirée assez mouvementé quelques semaines auparavant. On prit un verre côte à côte et je déroulais mon discours bien rodé, l’essentiel étant de ne pas laisser de blanc et d’être amusant, de divertir. Puis, petit à petit, je posais discrètement ma main sur la sienne ou sur sa jambe pour voir sa réaction. Elle ne bougea pas donc je poursuivis et peu de temps après je l’embrassai. C’était instinctif. Ensuite on se dirigea vers la rue Sainte Marthe qui était mon endroit préféré de Paris pour dîner. C’était un petit village au cœur de Paris avec des maisons aux multiples couleurs, des restaurants de différents pays, une petite place avec des terrasses animées.

Cette fille me plaisait, j’aimais sa personnalité, elle lisait beaucoup, son travail était exigeant techniquement et moralement, elle s’intéressait aussi à des sujets plus communs comme par exemple les résultats de foot. Ajoutons à cela sa beauté physique, cela répondait à beaucoup de critères pour m’inciter à la voir régulièrement.

Et ce serait le cas pendant plusieurs mois mais je n’étais toujours pas intéressé pour me mettre en couple. Je le lui dirais clairement aux débuts de notre relation suite à ses questions après avoir couché ensemble la première fois. Elle s’en étonna et prit un peu de temps pour réfléchir avant de revenir vers moi. C’était plus confortable quand les conditions de la relation étaient claires dès le début. Toutefois, avec le temps, il pouvait se créer à nouveau une situation ambiguë car j’avais tendance à me livrer davantage lorsque j’étais à l’aise avec une fille et donc à nouer des liens plus fort qui seraient d’autant plus difficiles à desserrer. Je n’étais pas intéressé uniquement par le sexe, j’aimais discuter, partager nos connaissances, sortir au restau, au théâtre ou au ciné. Avec une fille, j’avais tendance à me comporter naturellement comme si l’on était en couple même si ce n’était pas une histoire sérieuse. J’étais tiraillé entre mon besoin d’avoir ces moments de complicité et mon désir de liberté avec en prime mon dégoût de faire du mal, de blesser.

Ainsi, on se vit quasiment deux à trois fois par semaine avec Aline pendant plusieurs mois, cela commençait à m’inquiéter donc je ralentis la cadence sachant que je continuais de rencontrer d’autres nanas en parallèle.

Russe à Paris versus abattoir de Limoges

On était resté en contact régulier avec Lola, la russe que j’avais rencontré à Prague et je lui avais plusieurs fois proposé de venir me voir à Paris. Finalement elle m’annonça qu’elle y serait une semaine avec une copine au mois d’avril. J’en fus très heureux mais par manque de chance j’avais prévu depuis longtemps la même semaine d’aller voir mon oncle dans le Limousin pour visiter ensemble l’abattoir de Limoges et j’avais eu beaucoup de mal à obtenir l’autorisation. Cela s’inscrivait dans une double démarche : à la fois pour mieux connaître la vie qu’avait vécu mon père et sa famille et aussi, en tant que consommateur de viande, pour voir de mes propres yeux cette activité avant de m’en faire un avis et en complément de la semaine que j’avais déjà passé chez mon oncle l’été dernier. C’était sur un week-end prolongé donc je pourrais quand même voir Lola mais pas toute la semaine. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur je m’arrangeais pour être disponible tous les soirs de la semaine où elle serait à Paris avant mon départ pour Limoges. Même si ce serait au détriment de mon sommeil, priorité au sexe !

Je la retrouvai avec joie, Lola me plut beaucoup, à la fois belle et fière, c’était une princesse. Elle partageait sa chambre d’hôtel avec son amie donc je l’emmenais à moto chez moi puis je la raccompagnais après. On vécut une vraie osmose sexuelle, on prenait notre temps pendant l’acte puis on restait ensuite dans les bras l’un de l’autre, allongés tendrement. Je la quittai avec regrets, elle m’enverrait des photos d’elle à Paris dans des robes classes et sexy tandis que j’étais impuissant à la campagne : il faudrait que je la revoie !
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