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Vieux 01/11/2020, 16h59
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Lisbonne avec Thibault

Début décembre, je continuais sur ma lancée de découverte des capitales européennes en m’envolant avec Thibault pour Lisbonne. C’était une ville très pittoresque, un grand village de maisons colorées adossées sur des collines et reliées par le tramway. L’ambiance dans les multiples troquets était très chaleureuse avec de bons petits plats. On se balada dans les rues l’après-midi puis on sortit dans les bars le soir. Thibault m’expliqua que malgré les histoires assez nombreuses qu’il avait eu avec les filles, il ne se sentait pas à l’aise pour draguer. Je lui fis part de mon expérience personnelle, de mes difficultés au départ et comment je les avais surmontées à ma manière après une prise de conscience. Je fis le parallèle avec la métamorphose de Walter White dans Breaking Bad (toute proportion gardée). Après avoir subi sa vie pendant de longues années avec son lot de petits renoncements de chaque jour par manque d’affirmation de soi, il finit par se rebeller contre toutes ces règles tacites de la société ou de son entourage qui le bridaient suite à un élément perturbateur : l’annonce de sa maladie incurable. Il devint alors progressivement un autre homme, ou plutôt il devint l’homme qui était caché en lui, retenu par ces normes de bonnes conduites suivant la morale de l’époque. Evidemment le résultat final ne fut pas positif pour tout le monde car c’était avant tout une aventure individuelle mais le personnage principal de cette série vécut un certain épanouissement, il alla au bout de ses capacités et de ses désirs jusqu’à se brûler les ailes au soleil de sa nouvelle puissance.

Thibault me raconta qu’il avait regardé des vidéos de Youtubeurs qui proposaient un programme de drague en commençant modestement par cinq prises de contact par jour avec des nanas sur des choses très simples comme demander l’heure. Je l’encourageais dans cette voie et il commença par un groupe d’espagnoles dans la rue en leur posant une question banale. Le contact passa bien, c’était encourageant donc on continua la méthode en faisant la tournée des bars. Quelques heures et verres plus tard on retrouva le groupe d’espagnoles et on sympathisa. Elles comptaient aller dans une boîte près des quais et elles nous proposèrent de les suivre. On hésita mais on récupéra quand même leur numéro et finalement on prit un taxi pour les rejoindre. Elles étaient déjà en train de faire la queue donc on s’incrusta mais bizarrement elles paraissaient plus distantes avec nous. Au moment de rentrer dans le club, elles passèrent devant le videur comme si elles ne nous connaissaient pas, celui-ci nous arrêta et nous sortit l’excuse classique de la soirée privée. Dégoûtés, on rentra se coucher.

Le lendemain soir on retrouva Martin, mon pote avec qui j’avais fait le marathon et qui se trouvait à Lisbonne avec ses amis le même week-end que nous par un pur hasard. On retourna dans le quartier des bars, le Bairro Alto, où l’on commençait à avoir nos habitudes. D’ailleurs on croisa à nouveau une française rencontrée la veille dans la rue, elle était avec une copine et on discuta pendant un moment au comptoir puis on passa à un autre bar. L’alcool bon marché coulait dans nos veines, on emmena Martin et ses potes dans un bistrot que l’on avait repéré la veille et qui ressemblait au café chéri par sa lumière rouge tamisée avec de la bonne musique et une piste de danse. Thibault était super chaud, il abordait des nanas à la pelle et je me mis dans son sillage. On fit connaissance avec de sympathiques allemandes lors d’une partie de babyfoot. Je tentai une approche avec l’une d’entre elles tandis que Thibault retourna sur la piste. Quand je le rejoignis après m’être fait gentiment éconduire, il était en bonne compagnie avec une fille du coin accompagnée d’une copine qui était malheureusement moins ouverte à la discussion. On termina ensuite tous les quatre dans une boîte où le videur nous avertit d’un air sérieux qu’il fallait payer six euros pour l’entrée sachant que le vestiaire et deux bières étaient inclus : on était bien, loin de Paris ! Après avoir bu mes deux consommations en observant la gent féminine à la recherche d’une ouverture, je me résolus à rentrer seul. Le lendemain matin, la chambre de Thibault était vide, j’étais content pour lui avec une petite pointe de jalousie. Il me fit bien rire avec son programme initial très modeste alors qu’en deux jours il se tapait une nana ! Soit dit en passant encore une jeune maman seule.

Madrid avec Vincent

Petit saut dans le futur afin de rester dans le thème : au mois de juin, Vincent avait prévu un voyage professionnel à Madrid et il me proposa de le rejoindre le week-end. On se loua un chouette appart dans un quartier animé de la capitale. Le temps était idéal, un grand soleil radieux illuminait les rues piétonnes où déambulait une foule joyeuse qui finissait bien souvent attablée sur l’une des nombreuses places de la ville. On retrouvait l’ambiance des bars à tapas d’Andalousie d’un précédent voyage et on se régala des mets locaux. C’était le début de la coupe du monde avec le premier match spectaculaire Espagne Portugal riche en actions d’éclats et en rebondissements, l’ambiance était très animée. On fit beaucoup de pauses dans les cafés pour regarder les matchs dont bien sûr le premier de l’équipe de France qui fut bien décevant contre l’Australie mais heureusement ils sauraient se rattraper de la plus belle des manières !

Ensuite on passa à la visite nocturne des endroits animés de la capitale pour repérer les bars propices à la drague en se basant sur la norme café chéri. On en trouva un qui n’était pas très spacieux mais la musique était bonne et il n’y avait pas de chaises à l’intérieur donc tout le monde restait debout, ce qui facilitait les prises de contact. On s’exerça avec Vincent sans trop de réussites puis on se dirigea dans le centre à la recherche d’une boîte. On rencontra des françaises avec qui on sympathisa mais elles étaient en plein barathon avec leur groupe de l’auberge de jeunesse et on n’avait pas assez de motivation donc on préféra rentrer se coucher.

Le lendemain on se fit un bon déjeuner à l’heure espagnole puis on se balada au hasard des rues en faisant une petite sieste dans un parc par respect des coutumes locales. A la nuit tombée, on resta dans notre quartier qui était plus authentique que le centre et on testa les bars locaux à la recherche de rencontres. Vincent s’en sortit mieux que moi, je l’attendais dans la rue en fumant tandis qu’il discutait à l’intérieur avec une jolie anglaise. Puis on retourna au petit bar de la veille qui nous rappelait le café chéri, Vincent se débrouilla bien avec une belle blonde puis on engagea la discussion en binôme avec deux espagnoles. Elles n’étaient pas très jolies mais on décida quand même de tenter notre chance car il était déjà tard. On les suivi dans un autre bar, l’alcool nous aiderait peut-être à se décider. Finalement elles mirent fin à nos hésitations en nous conseillant d’aller voir ailleurs car on méritait mieux et elles s’en allèrent. Fatigués, on rentra se coucher une nouvelle fois bredouille mais c’était déjà bien d’avoir pu s’exercer. No pasamos.
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