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Vieux 26/09/2020, 14h47
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Le grand chelem

Avant son dernier week-end avec moi à Paris, Lucia avait passé quelques jours avec de la famille habitant à Amsterdam et je restais seul dans la capitale. Mes potes n’étant pas dispos, j’avais décidé de sortir quand même au café chéri histoire de prendre l’air et, qui sait, peut-être faire une rencontre ? L’ambiance était assez calme en cette période estivale, je réussis quand même à aborder une nana en y allant au culot sur la piste de dance. Elle était tellement surprise de ma démarche qu’elle pensait que l’on s’était forcément déjà rencontré avant, elle croyait se souvenir de moi à l’école et pendant un temps je jouais le jeu pour plaisanter. Ensuite, on sortit fumer dehors et je l’embrassai, elle voulait continuer la soirée avec une pote en boîte mais ça ne m’intéressait pas donc je récupérais son numéro pour une prochaine fois.

Aussitôt après avoir raccompagné Lucia à l’aéroport quelques jours plus tard, je proposais à cette fille d’aller boire un verre le soir-même et elle accepta. On se retrouva au café Follies puis je la ramenai chez moi mais le débarquement anglais nous obligea à en rester aux préliminaires. Elle ne payait pas trop de mine mais elle avait de beaux seins et je n’avais jamais couché avec une asiatique. On alla dîner ensemble deux jours plus tard mais elle me laissa en plan sans explications sur le pas de ma porte. Ce ne fut que plus tard qu’elle m’expliqua sans plaisanter que c’était parce qu’on avait partagé l’addition alors que j’avais mangé plus qu’elle...

Entretemps, Fanny me recontacta innocemment après plusieurs mois de silence et on alla boire un verre dans un café pas trop loin de chez elle. Je fus agréablement surpris de la revoir et je me doutais que ce n’était pas uniquement pour me raconter ses vacances qu’elle était venue. On finit par s’embrasser assez naturellement puis je la suivis chez elle, dans son nouvel appartement. En entrant dans son immeuble j’eus une impression de déjà-vu. Effectivement je réaliserais plus tard que c’était le même immeuble où j’avais été un an auparavant pour retrouver la nana d’un soir rencontrée à la Boumette !
Je continuais sur ma lancée le jeudi de la même semaine en retrouvant Vincent et Christophe au Papa Cabane. C’était un bar en plein air près de Bercy, ouvert seulement l’été et construit avec des palettes en bois. Mon regard se posa sur Constantine, aux cheveux mi blonds mi roux et dont la jolie robe verte laissait apparaitre des formes généreuses. Elle faisait la queue toute seule pour commander à boire. Par défi avec les potes je tentai une approche sous leurs regards amusés. Le temps d’attente dans la file fut suffisant pour sympathiser puis nous fîmes la jonction entre nos groupes d’amis. Thibault m’accompagna tandis que Vincent continua sa tournée de drague. A la fin de la soirée je récupérais le numéro de Constantine en lui donnant rendez-vous pour le week-end.
Grisé par cette succession de conquêtes je pris de plus en plus confiance et le lendemain soir au café chéri j’interpellais une nana à la fermeture du bar qui se baladait avec un sceptre lumineux acheté à la sauvette. Cela me donna une bonne accroche, j’étais chaud et je ne me gênais pas pour lui faire passer le message de manière subliminal que j’aimerais passer la nuit avec elle. Elle nous proposa à Vincent et moi de la rejoindre avec ses potes au café Charbon près d’Oberkampf. On suivit son scooter avec la moto de Vincent. Sur place je fis monter la température sans trop m’intéresser à ses amies, Vincent s’en occupait. On finit par s’embrasser puis on décida de rentrer à pied chez moi. L’une de ses potes lui lança d’un air grivois un truc du genre « j’espère qu’il va bien te la mettre au fond ». La couleur était annoncée, on s’éloigna en donnant l’air de ne pas avoir entendu mais le souhait de son amie fut exaucé. Le matin, au réveil, on remit le couvert : je la fis jouir en la caressant puis je la pénétrais, elle me prévint qu’elle ne mouillait plus trop et que ça commençait à lui faire mal donc je me mis sur le dos et elle sur moi, cette position fit rapidement effet. Ensuite, après une douche, je la raccompagnai à son scooter.
En fin de journée je continuais mon marathon de dragues en retrouvant Constantine sur les quais de Seine en face de Bercy. Elle était toute fraîche, plus jeune que moi de plusieurs années. Comme elle devait bosser tôt le lendemain matin on se sépara en début de soirée après s’être embrassés. J’étais sur un nuage d’euphorie, je rejoignis la bande de dragueurs à la Nuba puis on se motiva à terminer la soirée au club de la Bellevilloise. Décidé à ne pas m’arrêter en si bon chemin je rattrapais une nana sur la piste de danse après l’avoir aperçue au comptoir. Ce fut rapide car elle voulait rester avec ses amies mais elle me donna son numéro et on se revit ensuite pour passer quelques nuits ensemble un peu trop bruyantes à mon goût.

Dimanche, je reçus Constantine chez moi pour dîner. En parlant de cuisine la veille, j’avais saisi l’occasion pour l’inviter à goûter à mon art culinaire. A peine était-elle arrivée que je ne résistais pas à lui enlever sa petite robe sexy, elle aussi en avait très envie, on fit l’amour avant même de passer à table. Puis on remit le couvert et elle me glissa d’un air malicieux « tu m’as tuée ». Cette semaine de folie se terminait en beauté.

American pie


La rentrée approchait, Fanny me proposa d’aller ensemble à la Braderie de Lille et j’étendis l’invitation à Vincent et Christophe. La veille du départ j’allais à la pendaison de crémaillère de Constantine et ses collocs à laquelle étaient conviés également mon inséparable duo de dragueurs qui ne se firent pas prier. Nous avions six ou sept ans d’écart avec la moyenne d’âge du groupe et ça se ressentait, on se serait cru à une soirée étudiante comme dans American Pie. Nous n’étions pas habitués à faire des grosses soirées dans les apparts, on privilégiait plutôt les bars.

Au milieu de la soirée, Constantine me susurra à l’oreille d’aller dans la salle de bain située juste à côté de l’immense salon cuisine où étaient tous les fêtards et elle me rejoindrait discrètement. C’est là où était l’unique toilette donc il ne fallait pas que l’on perde de temps. Aussitôt enfermés tous les deux, elle défit mon pantalon et se mit à genoux pour me sucer. Je n’en croyais pas mes yeux, là on était vraiment dans American Pie ! N’y tenant plus je la relevai et la pris debout contre le mur mais des amies jalouses ou à l’envie pressante commencèrent à tambouriner sur la porte, on se rhabilla donc en vitesse. Ce ne fut que partie remise, on se retrouva plus tard dehors pour se rouler des patins tandis que je lui caressais le sexe contre son pantalon. En fin de soirée, alors qu’il n’y avait plus grand monde et que nous étions installés dans un canapé, elle commença à me branler doucement à l’insu des personnes qui discutaient autour. Cette fois-ci on monta dans sa chambre située en mezzanine avec un rideau en guise de séparation et on baisa en silence tandis que les autres continuaient de faire la fête.

Le lendemain je me levais tôt pour attraper un train en direction de Lille où je rejoignis aussitôt Fanny. Je n’étais même plus étonné par cette vie multiple que je menais sans me poser de questions, passant d’une fille à l’autre. J’étais grisé, la vie me paraissait tellement simple désormais, mon plaisir personnel devenait mon unique boussole, je ne faisais plus de plans à long terme, je vivais au jour le jour.

On se reperdit de vue assez rapidement avec Fanny qui attendait plus d’engagement de ma part, ce à quoi je n’étais pas prêt, en particulier après cet été de folie que je venais de vivre. Par contre je commençais une relation ambiguë avec Constantine en tirant partie de notre relation stable pour avoir la garantie d’une activité sexuelle régulière tout en continuant de bénéficier d’une liberté de mouvement alors que je ne l’avais pas avertie de mes intentions. Pire, mon attitude laissait penser le contraire, voulant jouer sur tous les tableaux je me pris à l’inviter à des soirées où je la présentais à mes amis. Grave erreur qu’elle me reprocha logiquement quand je mis fin à notre relation.

Dernière modification par stephub ; 27/09/2020 à 02h49
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