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Vieux 26/09/2020, 13h44
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Le festival du double jeu

Avec l’arrivée des beaux jours, on déplaça notre QG de dragueurs sur le toit de la cité de la mode près de la seine dans un bar boîte en plein air : la Nuba (ce lieu eut d’autres noms par la suite mais on lui préféra toujours l’ancien avec la bande).
Lors d’une partie de babyfoot on sympathisa avec un groupe de filles et je finis par sortir avec l’une d’entre elles pendant la troisième mi-temps. On se fréquenta pendant environ un mois de manière régulière puis je lui dis que je ne cherchais pas à me poser dans l’intention de mettre fin à notre relation et elle fut désagréablement surprise.

Quand j’étais encore avec elle on avait prévu de se retrouver un soir au festival Solidays dans le parc de Longchamp. On avait pris le pass trois jours avec Vincent comme l’année d’avant car on avait bien aimé l’ambiance et les concerts. En parallèle, j’avais choppé une autre nana lors d’un stage d’escalade UCPA, c’était la seule fille potable d’un petit groupe et j’étais fier d’avoir tiré mon épingle du jeu. Elle était bénévole lors du festival donc le but du jeu était de ne pas me faire chopper dans les bras de l’autre. C’était un peu risqué mais je m’en foutais, cela devenait même un jeu. J’allais boire un verre avec l’une puis je retrouvais l’autre une heure après à un concert dans une logistique millimétrée. J’aurais pu aussi me faire griller par des connaissances me voyant deux fois avec deux nanas différentes mais ça ne se produisit jamais ni même à Paris, c’est l’avantage des grandes villes.

Rien n’est perdu

Cerise sur le gâteau du festival, alors que j’étais seul en train de savourer la musique électro envoutante de Petit Biscuit, je croisais par hasard la fille que j’avais choppé à la soirée du nouvel an et qui m’avait claqué entre les doigts. Elle se mit face à moi et me demanda si je me rappelais d’elle. J’avais un gros trou de mémoire gênant donc elle évoqua la nuit du Réveillon puis tourna les talons et s’en alla sans un mot. Je restais planté là en essayant désespérément de me rappeler son nom, heureusement Vincent avait une meilleure mémoire et j’arrivais à retrouver son numéro.

Je lui proposai de se revoir et contre toute attente elle accepta. Ce fut dans notre quartier, au Follies, un café pratique pour les dates car on y était assis côte à côte face à la rue. Je la sentais bien plus disposée que la dernière fois, la discussion fut décontractée et je me laissais aller à quelques libertés tactiles qu’elle autorisa tacitement jusqu’au baiser. Puis je lui proposai d’un air faussement innocent d’aller chez moi pour écouter de la musique dont nous étions en train de discuter. Bien entendu cela se termina par une partie de jambes en l’air torride, je la pris les jambes renversées en arrière, sa chatte était toute humide et mon piston glissa parfaitement dans des mouvements de va et vient vigoureux. Comme elle quittait Paris définitivement on profita des derniers jours qu’il lui restait pour se voir fréquemment.

Record de vitesse

Pendant la fête de la musique à Paris, on se balada avec la bande dans les rues en écoutant les concerts en plein air, l’ambiance était joyeuse. Vincent était chaud comme la braise et suivait les traces de Christophe en allant accoster plein de nanas ce qui lui permit de récupérer pas mal de numéros. Cela n’aboutissait pas toujours mais c’était quand même amusant et encourageant pour la suite. On finit en fin de soirée au café chéri histoire de boire un dernier verre dans ce lieu mythique. L’endroit était quasiment désert mais je repérais quand même une fille mignonne au comptoir que j’abordais prestement avec le culot de la dernière chance. On alla discuter en terrasse, le sujet se porta par hasard sur la religion quand elle me dit être catho. J’aimais débattre en donnant la contradiction pour mieux approfondir les sujets et encore plus sur le thème du catholicisme où j’avais quelques griefs à son encontre. Ma position était devenue libertaire sur le sexe et réactionnaire sur les relations homme-femme à savoir que nous avions des caractères différents (en général) et qu’il fallait l’assumer sans se sentir ni supérieur ou inférieur mais plutôt complémentaires au lieu de chercher obstinément l’égalité en tout. Ces deux sujets ne laissaient jamais les filles indifférentes avec le risque de déplaire mais au moins elles réagissaient et parfois adhéraient à certaines de mes idées ou du moins appréciaient la remise en cause du discours dominant dans les médias à l’époque. Cette fois-ci, elle fut davantage amusée que choquée et j’opérais progressivement un rapprochement tactique et tactile qui s’avéra encourageant, la connexion buccale eut donc lieu. N’y tenant plus, je lui proposai sans transition d’aller chez moi, elle hésita un peu puis se laissa convaincre par mes arguments langoureux. Résultat, on se retrouva au lit moins d’une heure après s’être rencontré au bar : record battu !
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