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Vieux 16/09/2020, 21h39
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Il ne se passerait rien… ou presque

Je repartis en chasse à une soirée au club de la Bellevilloise avec Vincent. J’aimais beaucoup cet endroit, la musique était bonne tout comme les filles et sans être trop jeunes (ce qui devenait rare en boîte). On se lança dans les approches et je choppai rapidement une étudiante en médecine, elle voulait sans doute s’échauffer avec moi ou rendre jaloux un mec car quelques minutes plus tard elle était dans les bras d’un autre… Je ne m’en offusquai pas car il y avait du choix, notamment une brune toute mimi qui me faisait penser à Elodie, mon amour inavoué de ma jeunesse. Je m’approchai d’elle et lui dit quelques banalités dont je n’ai plus le souvenir mais cela fonctionna. C’était la drague classique : discussion, dance, galoche. Elle me plut et le désir monta en moi, tellement que je finis par la plaquer contre un poteau en la pelotant, elle se laissa faire tout en s’inquiétant du jugement des autres. Puis je parvins à la convaincre de rentrer chez moi mais elle me précisa que l’« on ne ferait rien ». J’acceptais sachant d’expérience que ce type de déclaration n’était pas toujours suivie d’effets... En marchant bras dessus bras dessous la chaleur des corps augmenta et elle me glissa malicieusement qu’elle allait me chauffer mais sans aller jusqu’au bout et que je serais frustré. Je fis mine d’acquiescer mais une fois au lit ce fut une autre histoire : je déployai toutes mes compétences tactiles et elle finit par céder à la tentation. Par contre j’avais probablement mal enfilé la capote car elle craqua. Heureusement elle prenait la pilule mais ça la fit quand même stresser.
On continua de se voir régulièrement pendant un ou deux mois puis elle mit fin à notre relation sachant que c’était sans avenir.

Le textoteur compulsif

Je commençais à avoir un annuaire bien fourni et je ne me privais pas pour garder le contact ou relancer d’anciennes touches pas encore conclues. Parfois il m’arrivait d’avoir cinq à six discussions en parallèle sur WhatsApp, passant d’une nana à une autre d’un air amusé. C’était en décalage complet avec mes années de solitude où je recevais seulement des textos très espacés dans le temps de mes potes et de ma mère donc je n’en éprouvais aucun remords, c’était encore un moyen pour moi de rattraper le temps perdu.

Nouvelle année, même résolution

On fêta le nouvel an avec Vincent aux salons Vianey situés près du quai de la Rapée. C’était deux grandes salles décorées dans le style des hôtels huppés de la fin XIXème siècle. La classe du lieu dénotait avec l’ambiance de fête étudiante qui régnait où des rangées de verre en plastique remplis d’alcool bon marché étaient disposés sur des tréteaux en bois pour abreuver une foule de jeunes en délire dansant sur les tubes du moment. Pour l’occasion Vincent portait une cravate, ce qui ne manquait pas d’attirer l’attention du public et notamment un groupe de nanas dont une blonde délurée qui s’amusait à piquer les chapeaux et à dégrafer les soutiens gorges. Elle me plut mais elle était insaisissable, soufflant le chaud en étant aguicheuse puis le froid en esquivant mes approches. On finit quand même par s’emballer à la fermeture. Elle habitait à côté de chez moi mais elle hébergeait une copine et moi Vincent donc on se sépara. Je la revis quelques jours plus tard pour boire un verre mais elle se montra plus réservée et ne me donna plus de nouvelles à ma grande déception. Heureusement l’histoire n’étais pas finie et je conterais la suite plus tard.

Le début d’année fut plus calme avec le froid qui engourdi le corps et réfrène les ardeurs mais on continua quand même la drague avec la bande. Je commencerais même à « dater » la sœur de Christophe mais je n’irais pas plus loin par gêne sachant que je ne cherchais rien de sérieux.
En parallèle j’étais resté en contact avec Lucia, l’argentine rencontrée à Rio, qui m’envoyait régulièrement des photos auxquelles je ne restais pas insensible. N’y tenant plus je réservais des billets pour aller la voir une dizaine de jours à Buenos Aires.
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