Afficher un message
 
Vieux 16/09/2020, 21h37
stephub stephub est déconnecté
Nouveau Membre
 
Date d'inscription: mai 2020
Messages: 43
Par défaut

Retour dans la capitale où je retrouvais Charlotte quelques jours avant ses vacances au Gabon pour l’été. Aussitôt après, je me reconnectais sur les sites de rencontre et je sympathisais avec une jolie blonde. On se vit quelques jours plus tard, le courant passait bien. Lors du deuxième date on finit par s’embrasser puis on se revit plusieurs fois dans le week-end sans aller jusqu’au bout malgré mes propositions discrètes. Elle aussi avait prévu des vacances et à la veille de son départ lorsque nous étions attablés dans un bar après un ciné, elle me demanda ce que j’attendais de notre relation. Je ne pouvais pas esquiver et je ne voulais pas non plus mentir donc je lui dis tout simplement mon penchant pour l’union sans engagement et non exclusive. Elle fut surprise et déçue mais elle me remercia quand même pour ma franchise. On continuerait par la suite de s’envoyer des messages et l’on se reverrait même une autre fois mais sans aller plus loin.
La belle saison de l’été à Paris suivait son cours, j’allais à une soirée dans un club éphémère dénommé La Boumette et situé près de l’Opéra en compagnie de mister Vincent et d’un pote à lui arborant un t-shirt de Poutine. J’étais surpris par ce choix vestimentaire extravagant mais il se révéla judicieux. En effet, à peine étions nous arrivés dans le lieu que j’aperçus une jolie blonde aux yeux bleus discutant avec ses deux amies et je me lançai à l’abordage sans sommation. Lorsque j’appris qu’elles étaient toutes les trois russes je sautai sur l’occasion pour inviter mes deux compères en plaisantant sur le fameux t-shirt. L’effet fut positif, elles s’en amusèrent et cela nous donna une bonne accroche pour continuer la discussion en se répartissant les couples. On alla boire un verre avec ma blonde qui se prénommait Irina et s’exprimait très bien en français. Il devenait évident que nous nous plaisions donc je l’invitai à danser sur la piste, ma zone de confiance. Là, tout se passa comme prévu, rapprochement des corps, premiers touchers puis baiser. Irina rentra ensuite avec ses copines et je restai avec mes potes. J’étais encore chaud comme la braise et je me fis draguer par une nana légèrement éméchée, pas au top physiquement mais comme j’avais une faim de loup je l’emballai et récupérai son numéro au cas où…
On se revit avec Irina pendant le week-end, elle me plaisait physiquement et intellectuellement : la Russie est un pays qui me passionne depuis que j’ai pris des cours au lycée avec un professeur franco-russe qui nous racontait l’histoire riche et tourmentée de cette terre immense. Il nous commentait également l’actualité avec une vision qui venait contrebalancer les préjugés hostiles véhiculés par nos médias occidentaux. Ce décalage me plaisait car il enrichissait ma vision du monde sous un autre angle. J’avais envie d’en savoir plus et je nourrissais ma curiosité grâce aux livres d’Emanuel Carrère et surtout du grand Sylvain Tesson. J’étais notamment en train de lire « Dans les forêts de Sibérie » lorsque je fis la connaissance d’Irina et je lui en parlais avec ferveur mais elle était surprise que je m’intéresse à l’histoire d’un type qui passait six mois de sa vie dans une cabane en bois au fin fond de la Sibérie. Cela lui paraissait en décalage complet avec l’époque moderne, avec sa vie et ses aspirations de citadine mais ça l’amusait quand même. Elle avait un très bon niveau de français et j’étais bluffé par certaines expressions typiques qu’elle utilisait bien à propos. J’aimais aussi son charactère tranchant avec une ironie hautaine typique des femmes russes dont je fis la connaissance. Je constatais également qu’elles assumaient pleinement leur féminité et savaient en jouer avec goût et adresse.

La seconde partie se joua en fin de semaine, après un dîner dans un restaurant j’essayais de convaincre Irina de venir chez elle après l’avoir fougueusement embrassé au pied de son immeuble. Elle hésita un instant puis accepta pour ma plus grande joie même si je devais me lever tôt le lendemain pour aller à un mariage.

J’étais resté en contact également avec la deuxième nana rencontrée à la Boumette et je lui précisais sans détour que je ne cherchais rien de sérieux. Elle fut un peu gênée mais on finit par se voir quand même un soir à son appart. Elle m’accueillit avec une bouteille de vin pour se mettre en confiance car elle m’avoua après quelques caresses ne pas être à l’aise dans cette situation. C’était la première fois qu’elle s’apprêtait à le faire de cette manière, uniquement pour le sexe. Je n’insistais pas, on continua la discussion en restant côte à côte. Au fil du temps la confiance se noua et le désir émergea, on s’embrassa tout en se déshabillant doucement puis elle m’invita à la suivre dans sa chambre. Le lendemain je me réveillais tout seul dans son lit, elle n’avait pas supporté mes ronflements et avait préféré dormir sur son canapé dans le salon. Je la quittai en m’excusant pour le bruit sachant que l’on ne se reverrait pas.
Réponse avec citation