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Vieux 13/09/2020, 21h54
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La (re)découverte de soi, réflexions sur la nature humaine

Je redécouvrais le sport comme une métaphore de la vie, de notre combat de tous les jours contre nos lâchetés, notre manque de confiance et un moyen de comparaison avec les autres, de confrontation pacifique. Cela permet de travailler la volonté, la persévérance, la gestion de l’échec et de la pression, le contrôle puis le dépassement de soi qui sont toutes des compétences très utiles pour la drague. L’escalade fut notamment pour moi un bon exercice pour les développer. On commence au pied du mur et il faut grimper tout en haut sans lâcher, en restant concentré sur ses gestes, dosant ses efforts, utilisant son instinct et domptant la peur du vide jusqu’au bout. Réessayer tant que l’on échoue et même après avoir réussi il faut recommencer du point de départ.
J’en profitais aussi pour mater les filles à la silhouette sportive avec un nouveau regard d’envie presque non dissimulée, j’assumais mon instinct animal, je m’imaginais les prendre et les faire jouir mais ce n’était pas encore le moment.

Je réfléchissais beaucoup également à la nature humaine, je me rendais compte que nous n’étions pas aussi libres que je le pensais avec cette idée serinée pendant toute la scolarité que l’on pouvait tout faire tant que l’on s’en donnait les moyens. Ce n’était pas vrai et cette croyance pouvait conduire à beaucoup de frustrations jusqu’au fatalisme suite à des échecs répétés dans une situation sans issue. Je pris conscience qu’une partie de mes traits de caractère étaient innés et que je pouvais difficilement les modifier. C’est ce qui fait également tout l’intérêt de l’humanité avec des individus différents sinon cela voudrait dire que nous pourrions tous devenir identiques dans nos humeurs, nos faiblesses et nos forces.
Bien entendu il y a également le cadre social et familial qui a une forte influence pour favoriser les succès d’un côté ou les rendre plus difficiles de l’autre et il tient donc de créer les conditions suffisantes pour que chacun puisse développer au mieux ses compétences.
Paradoxalement, cette découverte de notre liberté encadrée par des lois de la nature me rendis plus libre car je me délestais du poids de la culpabilité, n’étant pas responsable de ce que j’étais. Par contre j’étais responsable de ce que je faisais. Jugeons les actes plutôt que les personnalités.

Donc mieux vaut découvrir le plus rapidement possible ce que nous sommes en ayant un regard lucide sur le résultat de nos actions, sur les sentiments que nous éprouvons et sur l’avis des personnes qui nous entourent. Bien sûr il faut persévérer et multiplier les expériences avant d’en tirer des conclusions afin de distinguer les objectifs irréalistes de ceux que l’on peut atteindre après des efforts. Il y a un risque de se tromper mais c’est toujours mieux que de rester dans l’illusion que tout est possible et s’obstiner dans l’échec avec parfois la bonne intention de faire plaisir aux autres. Ce slogan trompeur culpabilise les perdants ou engendre des biais injustes pour les plus méritants en essayant de maintenir à tout prix un idéal irréaliste d’égalité.
Le culte du choix d’orientation libre se heurte à la dure réalité de la nature humaine, à son animalité instinctive et innée. Evidemment il faut la raisonner mais pas la museler. Le désir sexuel, l’ambition, l’égoïsme, la joie, l’amitié et, pour un homme, la virilité font partie selon moi de cet instinct animal qui surgit en nous et dont nous devons admettre l’existence avec lucidité, en peser les avantages et inconvénients avec notre raison en se basant sur l’expérience, parfois y céder et d’autres fois le contenir tel un équilibriste.

Il est important de prendre conscience de ce qui est au fond de nous, de s’écouter, même si les risques sont de succomber à l’individualisme et à l’égoïsme. Il faut parfois en passer par là surtout quand on déprime et que l’on perd confiance. Revenir à soi, penser d’abord à son bien-être et moins compter sur les autres. Devenir acteur de sa vie, avoir un regard lucide sur la réalité quitte à briser certains idéaux comme pour moi l’avaient été le catholicisme et ma vision policée des relations entre les hommes et les femmes. Il ne faut pas subir mais être le plus possible en position d’assumer ses choix de vie ou bien même ses non choix, c’est-à-dire ce que nous ne pouvons pas changer comme par exemple nos défauts physiques ou de caractère. Évidement il faut réduire au minimum les effets négatifs de ses défauts et développer au maximum ses qualités mais parfois il est plus bénéfique d’avoir le courage d’accepter ce que l’on ne peut pas changer plutôt que d’essayer inlassablement en échouant et en se lamentant toute sa vie.

Par exemple, longtemps j’ai eu un complexe sur la taille de mon pénis d’après ce que je lisais sur les forums internet ou bien en comparant furtivement dans les douches collectives. J’étais également très préoccupé par mon éjaculation précoce et ma difficulté parfois à bander. Pour les deux derniers défauts j’ai pu les corriger après une introspection mais pour le premier il a bien fallu finir par l’accepter tout en donnant le meilleur de ce que j’avais et vous pourrez constater prochainement dans ce récit que cela ne me poserait finalement pas de problèmes pour donner du plaisir aux filles et que même elles en redemanderaient ! Donc pas de fatalisme négatif mais une lucidité combative.
Voilà qu’elle était devenue ma philosophie de vie à ce moment, je reprenais confiance en moi, j’étais plus à l’aise avec mon corps. Même si je n’avais pas encore la preuve concrète de pouvoir séduire et satisfaire une fille, désormais, à bientôt 29 ans, je n’en doutais plus.
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