Dernières réflexions intéressantes.
Pour ma part, je pense surtout que c'est une caricature de virilité menacée, qui ne s'assume plus dans nos sociétés, qui s'adonne à un sexe exagérément violent.
L'homme au fait de sa masculinité aura un rapport apaisé avec sa sexualité, que celle-ci soit douce ou violente, sans simulacre ou exagération. La juste dose.
Il est tristement normal que, dans une société qui castre l'homme et dévide la femme de son essence féminine, les deux amants se livrent à un sexe disgrâcieux, ayant besoin d'une diversité fantasmée afin de combler son vide et sa médiocrité consubstantiels. Car je pense en effet que la recherche perpétuelle de nouveauté, d'enchaînement des expériences et des sensations, sous couvert d'une prétendue émancipation sexuelle et d'un amusement, cache une fragilité pathologique, une frustration, un aveu d'échec — qui réside dans le fait de ne pas savoir pleinement jouir des choses les plus simples et naturelles, qui sont aussi souvent les meilleures.
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« (...) Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »
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