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Vieux 07/09/2020, 19h19
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Date d'inscription: décembre 2018
Localisation: À Balbec, ou quelque part dans l'Italie de la Dolce Vita de Fellini.
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Ce que je sais, c'est que, même lorsque je tente de me délester d'un fardeau émotionnel sur ma femme, je ne peux escompter la même qualité de soutien que je lui fournirais a contrario.
Pourquoi ? Selon mes constatations empiriques :

- La nature à dominante émotive ET séquentielle de la gent féminine.
- La tendance de la femme au solipsisme ( au sens de narcissisme psychologique ), directement corrélée au point précédent. Cela signifie d’abord, d’une part, qu’elle vit davantage d’émois et de transports affectifs que l’homme, en termes de d’intensité ET de quantité ; puis que, d’autre part, le caractère séquentiel de son système de pensée et de sensation crée une itération dans laquelle elle s’enferme, et qui exclue ( ou du moins, amoindrit ) sa faculté à gérer les propres tracas de son partenaire. Elle éprouve bien de l’empathie, de la compassion, voire même de la sympathie, certes ; mais elle n’a souvent pas le discernement nécessaire afin de d’aider à résoudre ( action, conseil ou injonction ) l’objet des maux de son homme. Tout au plus pourra-t-elle lui tendre une oreille et une épaule, relativement attentives.
- Conséquence de quoi, cependant qu’il est dans un état de mal-être, l’homme doit également gérer le mal-être quotidien de sa femme, au risque sinon de laisser leur couple sombrer, puisque chacun d’eux s’emmurerait dans son malheur, et qu’il n’y aurait guère plus personne pour “ tenir la baraque “.

Ayant réalisé cela, désormais, lorsque j’exprime la part vulnérable de ma virilité, je n’attends de ma femme que trois choses : le calme, l’écoute et l’étreinte.
- Calme : je lui demande, pour une courte périodes ( quelques jours ), de ne pas m’affliger outre mesure. C’est-à-dire d’éviter autant que faire se peut de provoquer du drama, de l’effervescence, de l’agitation. Durant cette période, elle continue de me livrer ses problèmes, mais doit se montrer patiente et pudique.
- Écoute : comme le mot l’indique, elle me permet de me confier à elle.
- Étreinte : sachant qu’elle ne peut, en l’état, m’aide de manière concrète, après la confidence ( et donc l’écoute ) son soutien passe par le geste, le sensuel. Autrement dit : communication non-verbale et féminité, ses deux leviers d’expression du langage les plus puissants et pertinents dans ce contexte particulier.


Je pense que presque chaque homme en couple ici présent pourra confirmer tout ou partie de mon expérience, et de ses conclusions. Je pense aussi que ces dames s’épanouissent le mieux quand, au sein de leur ménage, elles peuvent s’adonner aux valeurs essentielles de leur féminité ( la tendresse et l’intelligence sociale ) en toute sécurité. Car quand on leur demande de gérer à la fois leurs problèmes et les nôtres, elles se sentent délaissées, incomprises, surchargées…perdent leur admiration pour nous ( condition sine qua non au respect et à la confiance qui nourrissent leur amour envers nous ), et donc vont voir ailleurs s’il n’y aurait pas un mâle “ plus solide “.

En résumé : le discours de la Carologie, c’est de la merde pour féministo-progressistes, nihiliste et doctrinaire.
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« (...) Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »

Dernière modification par Beren777 ; 07/09/2020 à 19h33
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