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Vieux 14/07/2020, 00h42
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Localisation: À Balbec, ou quelque part dans l'Italie de la Dolce Vita de Fellini.
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Envoyé par Ohyeah Voir le message
Tu viens de répondre toi-même à la question.
Les civilisations dominées par les femmes n'existent pas car :
- soit il est impossible de bâtir une civilisation où les femmes sont dominantes
- soit les sociétés matriarcales existent mais sont insignifiantes à l'échelle du monde (les moso en chine par ex)
- soit ces sociétés ont existé mais ont été rayées de l'Histoire avant même d'y pouvoir laisser une trace, éliminées à l'état d'embryon, peut-être par les sociétés patriarcales qui sait (encore ces enfoirés, ils sont donc partout)
Les trois options, n'en déplaise aux féministes, sont justes. L'Histoire a démontré que le matriarcat ou, du moins, une organisation civilisationnelle placée sous protectorat féminin, n'était pas pérenne. La nature et la culture sélectionnent ce qu'il y a de meilleur pour la survie de l'espèce. Elles n'ont que faire des états d'âmes. Chez les fourmis, c'est le règne du matriarcat sacrificiel par excellence. Chez les lycaons, il s'agit d'un régime hybride, avec un couple alpha ( mâle et femelle dominants ).

Concernant l’humanité, et plus particulièrement la civilisation occidentale, le modèle est celui d’un protectorat masculin, plaçant donc la femme dans une posture de soumission ( le terme “ sous-mis “ étant entendu comme “ protégé “ ), et non d’un patriarcat à proprement parler. Pourquoi ? Car cette dernière est en réalité, des points de vue biologique et psychologique purs, le sexe fort. Parce que c’est elle qui détient le pouvoir sexuel ( marché de la séduction, du couple et de la reproduction ), à travers son hypergamie ( qui n’est qu’une méthode de pré-sélection des gènes favorables à une progéniture digne de la perpétuation de l’espèce ), l’ensemble du système social s’articule autour de sa maternité, de sa matrice. Le mot “ maternité “ est ici à entendre de trois manières : fertilité, accouplement, allaitement. Il s’agit de préserver la jeune femme afin qu’elle atteigne l’âge adulte, signe de maturité sexuelle. Il s’agit ensuite de protéger cette fameuse fertilité récemment acquise, en protégeant la vertu ( virginité ). Enfin, l’union ( le mariage ), permet de protéger tant la femme que l’enfant durant la phase de croissance et d’éducation ( allaitement ) de celui-ci. Tout est énergie sexuelle, libido. Le sexe est littéralement le souffle de vie. Freud, Nietzsche et Platon avant lui, l’avaient analysé.

Si l’homme ne place pas la femme sous son protectorat de manière malveillante ou à visée oppressive, ainsi que le prétendent les féministes, il ne le fait pas non plus pour des raisons pleinement altruistes. Mais par égoïsme inné et, le plus souvent, inconscient : son nécessaire désir d’engendrer une descendance. De même, la femme ne se soumet ni par plaisir, ni par gentillesse, ni par faiblesse. Elle le fait car elle pressent, instinctivement, que c’est ce qu’il y a de bon pour assurer l’avenir de ce qu’elle a de plus précieux, et qui donne tant sens que condition à son existence : la maternité. Tout l’objet d’Art de Séduire étant de décortiquer l’incidence de ces comportements sociétaux — découlant de cette programmation génétique et de cette structure sociale — en matière de séduction.

C’est en cela que j’affirme que le féminisme est contre-nature. Car il est nihiliste, en ce sens qu’il rejette ce qui fait l’essence même de l’humanité ( aussi bien au sens d’animal, qu’on sens de civilisation ).
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« (...) Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »