Ce que je propose, c'est avant tout de sortir du concept.
Pour rappel c'est Carl Jung qui l'a inventé pour décrire une tendance comportementale.
Pas une facette de personnalité, encore moins un état psychologique fixe et immuable.
C'est justement ce qui l'a poussé à désavouer son propre concept. Ce n'est ni une description objective ni un constat scientifique. On ne parle pas de gens avec une structure cérébrale différente.
C'est davantage un état d'esprit au même titre que la mélancolie et la neurasthénie. Quand on se sent patraque et chifonné.
On n'est donc pas "introverti" ou "extraverti", on a des phases.
Comme on peut être colérique ou flemmard. Ça se travaille, et on peut changer, encore faut il le vouloir, et s'y prendre à peu près correctement.
Les difficultés d'insertion sociales, le phénomène de rejet et d'exclusion, sont souvent des causes de cet état avant d'en devenir des conséquences.
C'est le pari que je fais en tout cas.
Et donc, mon point est de dire qu'un individu qui se pense introverti, dans un contexte d'exercice physique et de sociabilité maintenu sur la durée, comprendra que son état était davantage dû à son lifestyle et ses habitudes qu'à une réelle inclinaison naturelle.
Ça parait peut être louche mais c'est carrément moins capilotracté qu'une sorte de génétique de l'introversion.
Est ce intelligible ?
Judas quels éléments te feraient dire que tu es introverti ?
Et surtout quels éléments te feraient dire que tu ne peux pas être extraverti ?
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