Je ne sais pas si l’approche scientifique est nouvelle, ça fait un certain temps que les hormones sont étudiées. Mais on a pu étudier qu’il n’y avait pas que ça, un de mes profs de fac en biologie nous avait parlé d’une expérience qu’il avait monté avec des étudiants (je ne sais pas si il y a eu une publication à ce sujet) :
La question de départ : on a pu observer en séquençant le génome humain qu’on possède environ 24000 gènes (toujours en débat), mais plus intéressant, on observe près de 2000 gènes liés à l’odorat. Or il est bien connu que l’odorat humain est un peu naze, donc à quoi peuvent bien servir ces gènes ?
Ce qu’on veut tester : La théorie est qu’il y a des mécanismes dans notre odorat qui sont trop complexes pour être intellectualisé ? notamment, notre odorat nous protègerait de la consanguinité, en gros on aurait tendance à trouver que notre frère/sœur sent plus mauvais que les autres
Comment on va le tester :
-On prend un groupe d’étudiant, et on va étudier une partie de leurs anticorps (je me souviens pas trop ca date, mais en gros il y a dans le système immunitaire des protéines qu’on appelle hypervariables. Ce qui veut dire qu’elles mutent tellement que c’est un bon repère pour retrouver ses frères/sœurs/cousins etc. Si tu as un lien de parenté ça se verra au moins un peu).
-Ensuite, on demande aux étudiants et étudiantes de sortir en boite toute la nuit en t-shirt en coton et de danser un max. Les garçons et les filles doivent faire les soirées dans deux boites différentes.
-Le lendemain les mecs donnent leurs t-shirt aux filles et inversement. Chaque personne doit sentir ensuite chaque t-shirt et les classer dans l’ordre de celui qui pue le plus à celui qui sent le meilleur.
-Les résultats ont montré que plus la séquence hypervariable de leurs anticorps étaient proches, plus ils trouvaient que le t-shirt puait.
Je ne sais pas si l’expérience a été faite plus sérieusement depuis, mais je trouvais ça sympa comme anecdote ^^
|