[Focha]

Bonjour à tous,

je lis depuis quelques semaines certaines discussions sur le forum et je décide de me lancer aujourd'hui en essayant d'être le plus honnête possible envers moi et vous.

Pour me décrire un peu, je suis quelqu'un de très terre à terre, fonctionnaliste et j'ai toujours eu du mal à me "lâcher", toujours eu besoin d'une petite aide extérieure.
En gros, je suis toujours dans le contrôle et suis un "overthinker", je vis la plupart du temps dans ma tête bien que je sois social, mes échanges peuvent donc paraitre chouette de l’extérieur ou pour mon interlocuteur mais je mesure tout et analyse tout, je ne "ressens" pas grand chose.

Je suis aussi un dépendant-affectif, je suppose que c'est lié au problème du dessus.

Pour ce qui est de mon enfance, j'ai grandi sans référent masculin et n'ai pas pu développer ma confiance en moi ( cfr dependant-affectif, besoin de validation extérieure).
Bien que paradoxalement, je pense pouvoir dire être quelqu'un qui s'adapte vite avec des compétences variées, je suis très critique envers moi et ne peux m'empêcher d'avoir se besoin de "montrer" et d'avoir de la reconnaissance à outrance.

En ce qui concerne mon enfance vis à vis des filles, j'étais un geek, qui ne prenait pas trop soin de son image, j'étais avec un groupe d'amis un peu décalés.
J'ai grandi avec une image de la femme complètement désaxée de la réalité, me suis senti toujours dans le versus avec elles car n'ayant pas ce que je voulais et étant frustré + le fait de vouloir leur prouver que j’étais un homme sur qui on peut compter. Ce qui développé un côté macho à l'âge adulte.

J'ai parfois pensé que certaines femmes m'étaient dues, après mes années d'adolescence ou juste d'incompréhension du rejet.

Ayant changé physiquement, je peux aujourd'hui dire que je plais , je suis grand, sportif, ai de la conversation mais je n'arrive pas à aller vers les filles qui me plaisent.
J'ai durant 2 ans vécu de manière très libre mais n'injectant aucune énergie ou alors pas la bonne, ne prenant aucun risque, draguant celles que je savais déjà conquises et qui ne m'attiraient pas forcément.

J'ai eu plusieurs remarques me disant que je prenais la femme comme un "bout de viande", je pensais que non mais commence à réaliser qu'en effet la plupart du temps, soit je passe en mode ultra macho lourd a essayer de plaire et draguer ou alors je me recroqueville tout a fait sur moi ne sachant pas quoi faire devant une fille qui me plait.

Dans les deux cas, j'y perds et suis rejeté ou tout simplement nié, ce qui est logique.

Exemple concret d'aujourd'hui qui me pousse à écrire ce message :
Une femme au magasin entre 25 et 30 ans, je la remarque et lorsqu'elle passe à cote de moi ose a peine la regarder dans les yeux ou lui sourire.

Par un heureux hasard, je vais au marché bio juste après, elle s'y trouve aussi, et tout en marmonnant dans ma tête que la prochaine fois que je vois une femme pareille je lui souris, hé bien lorsque je l'ai vu me regarder en passant dans un rayon, j'ai simplement détourné le regard et me suis jeté sur le premier légume qu'il y avait. Une betterave, je n'aime pas les betteraves.

Je suis conscient déjà de plusieurs choses, le fait de devoir être fier de pouvoir aborder une femme, lui sourire librement, chose que j'ai déjà réussi à fier bien sur dans les bons jours mais après ça je ne pas vraiment quoi lui dire, car il y a "quelque chose en jeu" , "j'y tiens, elle me plait et c'est donc plus dur".
Le fait aussi d'aller vers une femme, juste pour la rencontre et non pas dans le but de, car je sais aussi qu'un ONS n'est pas non plus quelque chose sur le long terme. J'ai 28 ans et souhaite pouvoir trouver quelqu'un avec qui faire quand même un petit bout de chemin, pas forcément la femme de ma vie mais juste partager.


J'espère que ce pavé est digérable.
Merci pour votre avis