La proportion de personnes ne ressentant aucune attirance sexuelle est minime et difficile à quantifier. C’est pas parce trois perdus au fond de la forêt témoignent qu’il faut « repenser ses préjugés sur l’intimité » comme le suggère l’animatrice.
Par ailleurs le reportage montre que ces mêmes 1% sont eux mêmes disparates et ne forment pas un groupe descriptible ou identifiable. Le pire c’est cette idée d’asexuel « romantique » ou « aromantique » demie branlette le dimanche. Concrètement ils ont des besoins physiques mais ne supportent pas la pénétration, l'accouplement.
J’aurais donc tendance à penser qu’il s’agit de cas particuliers, et qu’on ne devrait pas les présenter comme un cas courant. Je parle souvent des dangers du « diagnostic », des drapeaux qui viendront justifier des comportements et du matériel idéologique, quand ils ne conviennent en réalité qu'à une extrême minorité, et peuvent également séduire des personnes qui cherchent des solutions.
Pourquoi n’ont-ils pas d’attirance sexuelle n’est pas une question à laquelle je pourrais répondre… mais c’est bien ce qu’il aurait fallu traiter dans ce reportage, ce qui m'aurait intéressé du moins.
Question hormonale ? Conditionnement ? Auto-éjection du game depuis le plus jeune âge ?
Dernière modification par Péitho ; 16/02/2020 à 18h46
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