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Envoyé par Neil Erua
Salut LvB. Je préfère JsB perso 
Tu m'étonnes que tu as fait un burn out, [attention généralisation stupide, à ne pas prendre 100% sérieusement et point de de vue politisé perso] le management faut avoir une pierre à la place du cœur pour ne pas souffrir et culpabiliser de robotiser les ressources humaines que sont la masse salariale abstraite du point de vu des cadres dirigeants.
Si tu as une conscience humaniste (et tant mieux avis perso) ça n'aurait pas pu durer longtemps de toute façon.
[HS perso]
Perfectionniste je le suis aussi mais pas exactement comme toi, en fait quand je suis lancé dans un truc je décroche difficilement car j'ai toujours quelque chose qu'il faudrait que je fasse mieux et puis ça et ça et je part un peu hors sujet rapidement / prend|perds du temps. Et le corolaire c'est que du coup lorsque j'ai un objectif je peux me décourager à l'avance sachant la barre très haute que je me fixe mal grès moi (pareil j'ai tellement peur d'être moqué / la critique sur ce que j'ai fait que je préfère la stratégie de fuite et rien faire et quand je me lance ça passe en mode nuit blanche ...).
[/HS]
Je te conseille vivement de
1) Te mettre au points sur tes valeurs (si dès fois quelques doutes subsistaient)
2) Faire une démarche Psy si ce n'est pas déjà fait.
2) Chercher un boulot / activité / vie perso permettant de répondre à ces valeurs
3) Accepter d'avoir un train de vie moindre avec mais plus sain pour toi
Ton couple a cassé par ton burn out / dépression, que tu as cherché à soulager toi même via des drogues, ce qui a empiré les choses.
Une fois stabilisé, est-ce que ton ex c'est mort de chez mort ou c'est quelqu'un qui aimerais le "nouveau" toi. Je dis ça car de ton point de vu elle t'as vachement aidé soutenu donc c'est qu'elle t'aime(ais) vraiment.
Mais sinon oui faire des rencontres amicales ou flirt est bon si tu es (quasiment) stabilisé.
P.S. Attention au sport au fait. C'est (très) bien d'en faire, sauf quand ça en deviens une drogue car ça veut dire que ta stabilité dépends trop de ça. Il vaut mieux avoir plusieurs "piliers" équilibrés qu'un ou deux très fort pour te "soutenir". Je tire la sonnette d'alarme surtout vu ton passif addictif. |
Salut !
Merci pour ta réponse
J'apprécie le fait que tu ais pris le temps de m'adresser tes conseils et de me parler de ton propre vécu. C'est intéressant de lire les leçons que tu as tiré de tes expériences qui ont l'air plus ou moins semblables (enfin je suppose).
Toute cette période de ma vie s'est passée il y a plus de 3 ans et j'ai eu le temps en effet de me poser ces questions. J'avais fais une démarche psy mais ça ne m'a rien apporté (mais je vois tout de même un psychiatre addictologue 1 fois par mois donc je suis quand même "suivi" d'une certaine manière).
En revanche, ce qui m'apporte beaucoup c'est du coaching en "orientation et développement personnel" que j'ai commencé en Juin dernier et qui m'aide à prendre du recul sur ce qu'il s'est passé. Mais surtout, cela me permet de comprendre la façon dont je travaille le mieux, quelles sont mes valeurs, mes points forts et surtout mes points faibles etc. Tout ça dans le but de reprendre confiance en soit vis à vis du travail, et être en mesure d'identifier et capter les signaux m'alertant que je suis en train de refaire les mêmes erreurs, pour justement ne plus les faire. (On a tendance à reproduire les mêmes schémas de fonctionnement encore et encore et c'est pour ça qu'on ne peut pas juste se dire "j'ai compris la leçon, ça ne reproduira pas". ça finira par se reproduire et c'est pour ça qu'il faut avoir définit des solutions et des stratagèmes en amont pour appréhender ces difficultés d'une autre manière).
Par contre je me permets juste de te dire que tes conclusions quant aux raisons de ma rupture, ne sont pas correctes. J'en parlerai peut être dans un journal dédié si j'ai le temps d'écrire à ce sujet. (Après c'est sûr que le burnout/depression et prises de drogues ont joué un rôle)
Enfin pour le sport, j'ai tout à fait conscience que ça peut devenir une drogue et pour moi ça l'est complètement. Si je n'en fais pas, je n'irai pas bien (du moins en ce moment en cette période de chômage et de célibat). Mais dans l'immédiat, je préfère dépendre du sport, que dépendre de drogues ou médicaments pour aller bien.
En réalité, quand j'avais arrêté le sport, la raison pour laquelle je n'allais pas bien n'était pas le manque d'endorphines sécrétées par l'effort physique. J'allais mal car l'absence de sport a fait que je n'avais pas de moyen de me dépenser après une journée stressante, que je n'avais pas de muscle et beaucoup de gras et que donc je détestais mon corps. Je ne sais pas si c'est du narcissisme que d'avoir besoin d'aimer son corps et son apparence pour être bien, mais au delà de ça, il y a beaucoup d'autres bénéfices à la pratique d'une activité physique quotidienne.
Aujourd'hui, je me sens plein d'énergies, je me sens bien dans ma peau, je sens que je fais quelque chose d'utile pour ma santé et ma longévité. Je ne troquerai le sport pour rien au monde quand je vois la différence que ça peut avoir sur ma qualité de vie et mon bien être