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Vieux 20/09/2019, 22h39
Victor Newman Victor Newman est déconnecté
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Date d'inscription: septembre 2019
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La question est compliquée et les chiffres rares.

Premièrement il faut tenir compte des divorces impliquant des enfants en bas âge (inférieur ou égal aux deux ans de l'enfant). Ce qu'on appelle le baby clash, et pour l'avoir vécu, effectivement c'est très dur.

"20 à 25 % des couples se séparent dans les premiers mois après la naissance de bébé. Et ce chiffre est en progression constante"

Source

Dans un âge où l'enfant dépend encore énormément de sa mère, la question ne se pose donc pas vraiment. Que l'homme ne demande pas la garde serait presque bon signe (il n'utilise pas l'enfant comme monnaie à un chantage).


Deuxièmement quand la mère repart avec la maison (soit 2/3 des cas), et que le père est assassiné par divers frais, là encore la question de savoir si il prendra la charge des enfants mérite davantage d'examen. Avec quel argent ? La prestation compensatoire de sa femme qui gagne moins ? C'est lui qui la versera dans quasi 100% des cas, même si il a la garde, en cause l'hypergamie féminine dans la formation des couples.

"Dans plus de 80% des cas, ce sont les femmes qui obtiennent la garde des enfants ;
Dans les deux tiers des cas, la résidence du ménage est attribuée à la femme."


Source

Difficile de savoir si la maison est attribuée suite à l'attribution des enfants, ou vice versa.


Troisièmement on sait que les divorces "à l'amiable" sont préférés car beaucoup moins chers (pas d'avocats à régler, seulement le notaire). Dans un contexte où encore une fois les parents sont pris à la gorge par des questions financières, très peu peuvent en réalité se permettre un divorce contentieux.
Et plus les parents sont pauvres, plus ce sera le cas.
Ce sont donc de faux divorces à l'amiable, et qui sont en réalité plus proches d'un mexican stand up.
Ce mécanisme est connu quand on se penche plus précisément sur la question, notamment via des associations comme SOS papa qui existent certainement pour une bonne raison.



Pour finir, on ne peut qu'être mal à l'aise avec une telle façon d'évoquer "la réalité" sur la base d'une assertion aussi partielle et partiale (la déclaration d'un juge aux affaires familiales ? Mais c'est précisément les JAF que les pères divorcés dénoncent à l'unisson..).


Tu ne connais pas ton sujet, et te voir manipuler des termes comme "biais" ou "réalité" me fait immanquablement penser à un singe jouant avec un briquet (puisque tu aimes tant les attaques ad hominem).
Tous ces points recoupent l'article proposé par OhYeah, et ce sont des points dont tu aurais aisément pris connaissance si tu avais fait ce post davantage pour de bonnes raisons (un réel souci de la cause) que pour des mauvaises (réagir envers un certain membre dont on se demande bien qui c'est tiens donc).

Je ne nie pas qu'il existe probablement une frange conséquente voire majoritaire d'hommes qui se désintéressent totalement de leurs enfants.
En revanche j'affirme que la situation est bien plus complexe et que le débat est posé ici de bien piêtre façon (sources ? documents ? arguments ?).

Dernière modification par Victor Newman ; 20/09/2019 à 22h48