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Vieux 19/07/2019, 15h58
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Envoyé par Limonade Voir le message
Donc quand tu trouves un truc idiot, hystérique et stérile t’as réponse c’est de faire un truc idiot, hystérique et stérile ?

C’est ce que je pensais initialement. Mais, après réflexion, cela est bien plus complexe et relève davantage de la stratégie méthodique servant un intérêt supérieur que de la simple bêtise isolée et minoritaire. Je considère que nous sommes dorénavant en guerre. En guerre contre le grand capital et ses complices ( dont le féminisme ). En guère pour défendre notre identité culturelle, notre humanité et la survie de l’espèce. En guerre contre la tyrannie de l’argent-roi et du Progrès qui fera à terme de nous des robots-moutons — ce qui est déjà le cas, dans le fonctionnement.

Les femmes sont inquiètes du recul de certaines lois concernant la liberté qu’elles ont de disposer de leur corps. Tu es concerné tu sais… toi aussi tu peux mettre une demoiselle enceinte sans le vouloir un jour…Et si elle perd son droit à l’avortement, tu seras papa Ces lois ont été votées, elles sont en vigueur aujourd’hui, et privent les femmes d’un droit fondamental. Toi tu flippes pour une loi sur le consentement :

extrait de l’article que tu postes :

« Il n’y a absolument aucune exigence de dire oui formellement, de cliquer sur un bouton dans une appli ou quoique ce soit de cet acabit. Simplement participer physiquement est un signe de consentement », rappelle à l’agence locale TT Anna Hannell, juge qui a participé à l’élaboration de la loi."

L’enjeu de cette loi est de dire que le corps d’une femme n’est disponible à un rapport sexuel qu’à partir du moment où elle exprime physiquement ou verbalement un consentement.
Le but est de cesser de penser que le corps d’une femme est disponible sexuellement jusqu’à ce qu’elle dise « non ».
Ca me paraît plutôt logique moi. Je vais pas t’enfourcher avant que tu m’aies dit ou montré que t’en avais envie, et si je te saute dessus alors que t’en as pas envie, tu vas pas apprécier - même si après tu me repousses ou me dit non. Bah voilà. As simple as that.
En gros, si le sexe n’est pas volontaire et qu’un seul « participe » alors il est illégal.

De toute manière, ce n’est pas une nouvelle loi et dans les faits, malheureusement, les magistrats vont se retrouver avec les problèmes habituels que posent les affaires de "viol sans violence" : interpréter les faits, actions et dires de la victime pour déceler si l’auteur agresse sciemment ou non.

Je ne vois pas de raison de s’inquiéter, sauf si tu es coutumier de chercher à avoir un rapport sexuel avec une fille mutique, endormie, inconsciente etc. Dans ce cas, effectivement, il va falloir changer tes habitudes.
Il suffira pour obtenir un consentement éclairé, par exemple, de demander à la demoiselle si elle a un préservatif… pas bien compliqué n’est ce pas ?

Nous avons tout autant le droit de nous défendre face à ces lois que les femmes ont le droit de se défendre contre celles qui portent une atteinte liberticide à leur intégrité.
Pour ce qui est de la loi suédoise sur le consentement, quelques questions :

- Comment gérer le cas où la femme, sous l’emprise de la fatigue, d’alcool et/ou de drogues, séduit l’homme et/ou cède à ses avances, couche avec lui et se réveille le lendemain prise de regrets ?
- Le cas où la femme est animée de mauvaises intentions, couche sciemment avec l’homme puis déclare avoir été violentée ? Quelles seraient ces intentions ? Toucher de l’argent, accéder à une certaine notoriété, se venger d’un ex ou d’un homme ayant préalablement rejeté ses avances etc…
- Le cas où la femme est pleinement consentante, mais fait l'étoile de mer au lit ?
- Le cas, plus rare mais possible ( surtout si la fille est atteinte de troubles de la personnalité ), où la fille dit oui puis non, ou " non " qui signifie " oui " ?
- Comment évaluer — des magistrats et avocats suédois ont d’ores et déjà pointé cette difficulté — la probité du consentement ? Le texte de loi parle de consentement oral ou tactile/gestuel : dans les deux cas, c’est la parole de l’homme contre celle de la femme. Ce sera délicat à prouver ; à moins de signer un contrat et de filmer l’acte de signature AINSI que le rapport sexuel…Ou bien de baiser devant témoins, comme il était autrefois de coutume dans certaines monarchies.

Le critère de la violence comme élément matériel constitutif du viol et, dans une moindre mesure, celui de l’emprise psychologique ( adulte-mineur, professionnel-client/patient… ), est bien plus cohérent.

Cette loi est la boîte de Pandore ouverte à d’innombrables dérives et vendettas.
Tout est dans le quote, Limo !
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« (...) Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »
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