Afficher un message
 
Vieux 16/07/2019, 17h08
Avatar de Beren777
Beren777 Beren777 est déconnecté
Player
 
Date d'inscription: décembre 2018
Localisation: À Balbec, ou quelque part dans l'Italie de la Dolce Vita de Fellini.
Messages: 827
Par défaut

Citation:
Envoyé par Oimat Voir le message
Merci Beren, ça fait plaisir de voir que tu prends mes remarques au sérieux.
Maintenant on peut avancer en ayant un socle commun
Je t'assure que trouver tous tes articles n'est pas si évident pour le commun des mortels qui ne savent pas quels mots clefs vont faire apparaître les articles qui soutiennent ta thèse.

ADN :

Malheureusement l'article de Science & Vie n'est pas en libre accès, et je suppose que c'est celui qui permet d'affirmer que


Car sans lire celui de Science & Vie, juste avec les deux autres articles que t'as posté, j'ai l'impression de faire face à un gros contre-sens.
La mémoire dont parle la scientifique du Collège de France est celle des mutations génétiques et non la mémoire cérébrale construite au fil des expériences.
Et pour le stockage des données sur de l'ADN, c'est hyper intéressant je ne connaissais pas. Mais ça reste un encodage artificel et non naturel, comme tu semble le déclarer.

https://www.faire-face.fr/2017/09/01/traumatismes-hereditaires/ La mémoire cérébrale ( comme la mémoire corporelle/sensitive ) se déverse, à mon sens, dans la mémoire génétique, au point parfois — dans le cadre de psycho-traumatismes — d’altérer l’ADN ( mutation anormale ). Je crois sincèrement que les comportements sociaux les plus nécessaires à la survie sont d’abord transmis d’une génération à l’autre par hérédité ( inné ), avant d’être entérinés, polis, développés par la culture ( donc, l’acquis ). Par exemple ( illustration saugrenue ) : ma femme et moi grimpons dans un arbre pour fuir un prédateur. Nos cerveaux transmettent au reste du corps des substances chimiques qui altèrent à terme l’ADN de nos cellules respectives. Nous donnons plus tard naissance à un fils qui héritera de cette mutation génétique. Ce qui fait que, lorsque nous lui expliquerons par la suite qu’il faut fuir à la vue d’un prédateur, son corps aura déjà intégré l’information et sera à même ( par l’instinct et donc l’adrénaline, le cerveau reptilien et l’inconscient ) de lui permettre de réaliser les bons gestes, de façon « mécanique ».
Mais comme je suis loin d’être un spécialiste du domaine ( ma mère est docteur en microbiologie, donc je tire mon attrait pour le sujet en partie de là ), je suis dans l’incapacité de démontrer mon postulat. Je veux bien admettre me tromper totalement et apprendre de toi sur la question.

J’ai inséré le lien du dernier article en guise de complément, d’ouverture ; pas réellement de renforcement de la thèse. C’est surtout pour souligner le potentiel d’une association entre génétique et numérique, naturel et artificiel. Je pense par ailleurs que les deux formes de mémoire — génétique et cérébrale — seront davantage liées ( voire au risque d’être indifférenciées ? ) par le perfectionnement de ce procédé. Transhumanité…


À propos de l'inconscient collectif, cela n'a rien à voir avec l'ADN.

Nous sommes en désaccord sur ce point. Le concept d’ « inconscient collectif » jungien tel que j’en perçois la définition résulte d’une transmission « omnisciente » et « universelle » ( reprenant ses propres termes ) par l’ « archétype » ( ou l’épisemè de Foucault, le paradigme, la cosmogonie ), lequel résulterait d’une alliance entre civilisation ET biologie ( en l’occurrence, la matière génétique ). D’une alliance, pas d’un simple développement parallèle avec des rencontres incidentes occasionnelles. Non, selon Jung, les deux produisent une oeuvre simultanée.

Émotions :
La conclusion de l'article de 2012

Le mot important ici est "expressive". Les femmes expriment plus leurs sentiments que les mecs. Ok.
Est-ce que cela implique qu'elles sont plus pulsionnelles, êtres de chair soumises à leurs désirs tandis que les hommes sont des piliers de rationnalité ? Non.
L'article de journal ne dit pas autrement.

Comment jauge-t-on, puisque nous ne sommes pas télépathes, l’émotivité d’une personne ? Aux facteurs extérieurs, au langage corporel et à la communication verbale : donc à l’expressivité.

Nombre de partenaires :
Le rapport fait 27 pages et a l'air très solide. Je vais le lire, il a l'air intéressant.
C'est le seul point où je t'accord du crédit. Mais comme tu l'as dit toi-même, ça peut s'appliquer autant chez les mecs que chez les femmes. Ou alors il y a eu une contre-étude sur les hommes.
Mais je ne vois pas le rapport avec la génétique ? En faisant une recherche sur "genetic" dans le rapport je ne trouve pas. Si ça n'a pas de rapport avec la génétique, est-ce propre à la femme ?

En effet, je pense que cela s’applique autant à la femme qu’à l’homme, mais avec une certaine prévalence plus élevée chez la femme ( c’est ce qui dit l’étude ). Toutefois, j’admets que si ma théorie sur la plus forte émotivité de la femme, laquelle serait due à sa constitution physique, venait à être formellement infirmée, mon argumentaire tomberait à l’eau. Je reconnaitrais alors humblement mon erreur.
Je te réponds par le quote, Oimat ! Merci pour cette discussion passionnante.
__________________
« (...) Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. »
Réponse avec citation