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Vieux 21/06/2019, 11h12
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Envoyé par Limonade Voir le message
Conditionnement biologique et conditionnement social ne sont pas des antagonistes, ce sont des forces en dialogue (dans les deux sens donc).

Beren, si je suis ton raisonnement (et j’extrapole de manière globale car je connais ton opinion sur le sujet pour t’avoir lu ailleurs). Alors...

Un homme divorcé qui souhaite la garde partagée ou la garde exclusive de son enfant ne l’obtiendra pas. Normal, puisque dans notre évolution biologique c’est la femme qui prend soin de la progéniture (et la porte), alors le rôle du père est secondaire par rapport à elle. Pas grave ?

Une femme est influençable et manipulable, elle est soumise à ses émotions. Du coup, il ne faut pas attendre des femmes des réactions responsables et raisonnées. Elles sont plus faibles et fragiles, donc c’est normal qu’elles ne sachent pas défendre leurs limites par exemple. Comparables aux enfants, elles ne savent pas dire « non », même si elles le pensent, à vous de décrypter si elles consentent ou pas - au risque d’être poursuivis pénalement. Pas grave ?

Une femme est par nature passive, le règne de l’action et de l’entreprise est un privilège masculin. Donc aucune raison d’attendre de ces dernières de prendre des initiatives par rapport aux hommes, c’est à vous de faire le job de A à Z. Pas grave ?

Tu vois où je veux en venir.
Au delà d’une conception de la femme que je considère assez péjorative, le problème de ce type de discours sur les particularismes genrés c’est que les conséquences vont très très loin (pour tout le monde).

Nier la différence fondamentale entre les sexes est une erreur, je suis d’accord avec toi. Et les adeptes de l’indifférenciation se leurrent (à mon sens davantage portés par l’éloge moderne du « MOI » qui clame haut et fort son unicité narcissique). Mais tenter de décrire cette différence par des catégories binaires conduit aussi à diviser l’ensemble des concepts qui organisent notre vivre ensemble de manière complètement radicales.
Le dernier paragraphe, conclusif de ton argumentaire est très juste, aussi, j'y adhère. En revanche, tout ce qui le précède est sophisme — cela se comprend puisque, comme tu le dis toi-même, tu extrapoles et développes donc une éventuelle suite à mon raisonnement.
Assurément, je ne veux pas dire ni ne pense ce tu essayes de faire dire à mon postulat d'origine. Tu poses des questions rhétoriques volontairement caricaturales, dont tu sais la réponse qu'il convient de donner selon l'opinion générale.

Les femmes sont à dominante passive et émotionnelle, oui. C'est un fait biologique exacerbé par la vie en société. Est-ce pour autant à dire qu'elles devraient être tenues irresponsables de leurs actes ? Non, car j'ai dit qu'elles sont à dominante passive et émotionnelle, et non ENTIÈREMENT. Comme les hommes sont davantage rationnels et proactifs. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils le sont exclusivement. Et bien sûr, les degrés de déterminismes biologiques et sociaux varient en fonction de l'individu, si bien qu'il existe des exceptions.

La valeur de ce constat, plus que dans la volonté de légitimer les défaillances de chaque sexe, est de permettre d'éviter l'écueil de l'indifférenciation et de la standardisation. Ce constat permet de mieux se comprendre pour mieux s'appréhender, sans oeillères. Il explique notamment les shit-tests et autres stratégies " innées " féminines. Après, partant de là, libre à chacun de suivre sa voie. Les apprentis séducteurs, en découvrant cela, décideront d'élaborer des tactiques ( jouant sur le caractère émotionnel des femmes ) afin de contourner/désamorcer ces shit-tests dans l'optique de mettre la fille dans leur lit et/ou de construire une relation. D'autres enfin, comme moi, feront le choix de s'éviter tous ces tracas en s'extirpant des rapports homme/femme. En réaction à tout ceci, je suis devenu un masculiniste et MGTOW assumé, pour contrecarrer le discours souvent délirant des féministes contemporaines qui voudraient pousser l'humanité à l'indifférenciation des genres et attaquer les hommes pour ce qu'ils sont naturellement.

Il faut bien intégrer que les maux de la société actuelle, les problèmes relationnels et sentimentaux proviennent précisément du fait que l'on a oublié les places respectives des deux sexes. Perte d'identité et de repères, relations chaotiques. Cela engendre de la frustration sexuelle, de l'animosité des deux côtés, une baisse des natalités, des enfants perdus, des déviances, un taux anormal de célibat.

Dernière modification par Beren777 ; 21/06/2019 à 11h18
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