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Vieux 11/06/2019, 10h21
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Date d'inscription: décembre 2018
Localisation: À Balbec, ou quelque part dans l'Italie de la Dolce Vita de Fellini.
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Bonjour.

Il n’y a qu’à consulter certains chiffres afin de réaliser l’ampleur de ce phénomène de déchéance humaine inter-civilisationnelle et mondialisée. Le nombre de divorces annuels, de célibataires par population donnée, de puceaux en âge de procréer ( ce dernier point, pour montrer les ravages du féminisme 3.0. des générations Y et Z. Loi de Pareto )…Il n’y a qu’à consulter les témoignages qui foisonnent sur Internet, dans la presse et les médias, à travers la plus anodine des conversations de société au comptoir du coin. Qu’à lire le forum Art de Séduire. Qu’à voir la quantité astronomique de bonshommes sujets au « needisme », ou membres du mouvement MGTOW. Qu’à écouter et regarder tout autour de soi, dans les drames de son entourage : le nombre de couples explosés, à différents stades.

La société de sur-consommation, le néo-capitalisme ultime, l’industrialisation massive 2.0, l’abêtissement et l’avilissement des générations des Trente Glorieuses et de leurs descendants, la standardisation grégaire/uniformisation des modes de vie, le diktat de l’argent et de l’image mercantile ( véhiculé par les médias, l’entrepreunariat et le divertissement ), l’individualisme, le court-termisme etc… Tinder, Badoo, Happn, Snapchat, Adopte un mec et toutes ces merdes…Tout cela engendre une frivolité, une insouciance ambiantes généralisées et absolument perverses sur le long-terme. La dépravation des moeurs, sous couvert du Tout-libéral, endommage sévèrement les consciences, occasionne des troubles de l’identité ( individuelle et collective ), et promeut ce faisant une culture populaire de la médiocrité et de l’irrespect.

Aujourd’hui, l’on drague ( dragouille, même ), baise à tour de bras ( et souvent dans quelles conditions misérables ), et jette les gens tels des objets disposables. L’on fait comme si l’humain n’était qu’un morceau de chair, de viande. Le corps, un vulgaire réservoir à fantasmes. L’on demeure en surface, en superficialité, en éphémère, dans la lie de la dignité. L’overdose émotionnelle détruit les sentiments, qui ne peuvent naître pour s’enraciner durablement. La forme, l’image élusive détruisent le fond, la valeur réelle. Le sexe de consommation rend les âmes impersonnelles et déconnectées, donc désoeuvrées. Car le corps imprime toutes ces coucheries nauséabondes qui marquent le corps, le coeur et l’esprit. À chaque acte, bien que nous n’en ayons pas toujours conscience, une partie, une effluve de notre partenaire s’ancre en nous et lie donc nos deux êtres à vie. L’on devient alors velléitaires, errants ; courant sans cesse après cette brève sensation de griserie, d’hallucination ; ce sexe devenu DROGUE. À l’instar du travail à la chaîne en usine ( fordisme ), la sur-abondance donne lieu à une banalisation du rapport charnel, à une perte de sensations, à un ennui mortifère, à vide qu’il faudrait impérativement combler par tout moyen. Conséquence de quoi, il faut toujours augmenter la dose. Et à la fin, l’on devient incapable ni de s’aimer sincèrement soi-même, ni d’aimer autrui. Vient alors le regret. Mais il est déjà tard, très tard, trop tard. Les dégâts sont irréversibles. L’on ne saurait trouver le repos, l’apaisement, car l’on est désormais hanté par la mémoire intemporelle et subconsciente des dizaines d’âmes qui se sont greffées à nous par le biais de la baise.

Dès lors, un couple est de facto mort-né, voué à l’échec d’une obsolescence programmée par le triomphe des instincts charcutés sur l’instinct naturel/biologique qui est la perpétuation de l’espèce. La rupture du patrimoine animal NATUREL.
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