Afficher un message
 
Vieux 25/05/2019, 16h04
Limonade Limonade est déconnecté
Banned
 
Date d'inscription: décembre 2018
Localisation: paris
Messages: 585
Par défaut

Citation:
Envoyé par Hanneman Voir le message
Quand je disais "je ne le pense pas", je répondais à : "Mais si tu penses que tu es un individu parfaitement libre, qui est parvenu à se soustraire à toute forme de déterminisme social, familial, économique, culturel alors tant mieux"

Donc je ne pense pas être "un individu parfaitement libre, qui est parvenu à se soustraire à toute forme de déterminisme social, familial, économique, culturel"
Je t’avais bien compris, j’exprimais seulement ma curiosité à connaître ce que tu reconnais comme faisant partie de tes déterminismes les plus forts.


Citation:
Envoyé par Hanneman Voir le message
Pa contre tu n'évoques pas tout ce qui est lié à l'instinct, qui lui est construit sur des millions d'années avant l'ère "moderne" et qui me semble tout aussi important que le conditionnement de société. C'est d'ailleurs ce qu'évoquait, si je ne fais pas de contre sens, par "l'attraction ça ne se choisit pas" phantom_green.
Bien sur, il existe un conditionnement biologique, mais est-il aussi important que le conditionnement social et culturel après des millénaires de civilisation et de progrès technique ? Personnellement, je ne le crois pas.
Pour faire une métaphore, ce que tu appelles « instinct » qui est donc commun à tous les hommes serait une matière informe, une pâte à modeler, que nous sommes amener à glisser dans un moule à la forme de notre histoire personnelle et de nos sociétés. On pourrait alors admettre que chacun à son moule propre, mais les nuances sont subtiles parmi les membres d’une même culture et nous reconnaissons en nous une communauté de valeurs, de système de pensée que nous ont légué notre éducation et notre socialisation.

De toute manière, le conditionnement biologique et le conditionnement social ne sont pas des opposées, ce sont deux forces en dialogue, c’est une relation mutuelle et dialectique, l’un influence l’autre et réciproquement. Au même titre que l’organique, ou le neurologique, et le psychologique ne s’excluent pas mais interagissent. Le développement de l'interdisciplinarité entre sciences dures et sciences sociales visent précisément à percer ces dynamiques.

Pour ce qui est du « on ne choisit pas notre attirance » j’aurais envie de dire oui, et alors ? Ce n’est pas parce qu’on ne choisit pas quelque chose qu’il nous est impossible de le modifier, d’adapter notre esprit et notre corps à la connaissance que nous avons de nos déterminismes, de s’en distancier ou non. C’est ça le libre arbitre. C’est le principe d’une thérapie ou d’une psychanalyse d’ailleurs, verbaliser, mettre en dehors, pour mieux se comprendre et conquérir davantage de liberté dans les choix qu’on opère.
Réponse avec citation