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Vieux 27/04/2019, 12h01
just-in-time just-in-time est déconnecté
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Bon, suite du premier drama

Finalement elle m'a quitté un soir il y a trois semaines alors que tout se passait plutôt bien. On venait de rencontrer mes parents et sa famille (cousins/tante). Après une journée pleine de textos d'amour de sa part, elle met fin à la relation le soir puis elle revient dès le lendemain matin en tapant un sketch.

Son sms :


"Olala j’ai ce sentiment d’avoir fait l’erreur de ma vie en me réveillant ce matin, on peut pas se quitter comme ça
J’ai besoin de te voir et de te parler
Je peux venir te chercher à 12h30? Il faut vraiment que je te parle
Je t'aime et je crois qu'on réalise ce que l'on perd une fois qu'on l'a perdu.
J'ai paniqué entre la présentation de la famille et le fait de parler appart.
Promis ce sera sans pleurs et constructif."

On s'est revu, on a beaucoup parlé et elle a sorti le grand jeu pour me récupérer.
Le truc c'est qu''il n'y a pas eu de réelles réponses aux questions de fonds et vu le peu de temps qu'on a a chaque fois, on a continué sans trop poursuivre sur le sujet.

En gros elle a flippé de la vitesse à laquelle on se projetait. Elle s’avançait sur pas mal de truc depuis quelques temps, comme l'appart à deux et j'ai suivi le délire. Sauf que ça fait que 6 mois qu'on est en couple et c'est trop rapide pour elle. Elle a beaucoup de mal pour l'instant à intégrer le fait que compte tenu de son emploi du temps et de sa vie sociale, il faudra forcément faire des concessions sur cette partie si elle souhaite un jour partager plus avec quelqu'un.

Ou alors m'intégrer dans son programme, mais ça ne lui plait pas non plus car elle a l'impression de trop me "porter" dans la relation ce qui me fait perdre de la valeur à ses yeux. C'est à dire que oui, je m'adapte à son emploi du temps compliqué et sa vie sociale et familiale omniprésente donc il m'arrive de la suivre dans ses trucs. En fait, c'est surtout que j'ai pas le choix car sinon, on ne se verrait pratiquement pas.

Moi je suis citadin dans une ville que j'adore, des horaires de bureau, mes potes, des mecs célibataires pour la plupart, sont dans un rayon de 3km.
Elle est plutôt campagne et a des horaires d'infirmière, des amis en couple, eux-même très campagne/banlieue, pleins de projets (maisons et enfants) et qui sont pour la plupart dans sa ville d'origine à 200 bornes.
Donc évidemment il est plus aisé de me faire inviter dans des soirées couple plutôt de son côté que dans des soirées entre mecs du mien. Et d'ailleurs je m'entends très bien avec eux.

Là je me retrouve confronté à des petits cas concrets

Exemples :

- On doit partir la deuxième semaine de mai ensemble se faire un petit morceau de vacances sur la côte. Bah je suis le seul à aborder le sujet. Elle me répond qu'on a le temps de voir ça, qu'elle a pas de tune pour le moment. Aucun réel engouement. Rien est prévu, j'ai même pas encore posé mes jours.

- Ce week-end, elle travaille du matin les deux jours : 5h30 debout. On devait se voir après son boulot pour se ballader et passer la soirée ensemble. Elle avait une soirée avec des collègues dans un bar hier, elle rentre vers 1h. Elle est crevée + boulot : Donc exit la ballade et bienvenue dans le glandage sur canapé. Bah concrètement j'ai pas envie de faire ça. Donc je préfère mon programme avec mes potes. Chaque choix entraîne des conséquences selon moi.

Bref, j'ai le gros sentiment qu'elle est dans un gros paradoxe. L'envie d'être en couple posé à l'image de ses amis tout en ne faisant aucune concessions sur sa vie de célibataire (il faut nommer les choses) et sans jamais parler d'engagement.

On a encore abordé le sujet de ses rares week-ends. "tu te rends pas compte que je culpabilise limite de rentrer dans ma ville voir mes amies" "C'est les seuls moments ou je peux les voir" . N’empêche qu'elle y va presque à chaque fois et qu'elle doit pas culpabiliser longtemps.


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