[Saïm]

Oulà. Je ne sais à qui répondre en premier. Je vais commencer à partir de Totor (page 2).

C'est clair que j'en ressent une grosse pression, mais bizarrement pas un rejet du fait de se poser et et d'avoir des gosses. Plutôt un rejet de la pression elle-même.

Quand elle me sort pour la n-ième fois qu'elle se sent vieille, moi j'entends <<C'est à cause de toi si je vieillis et que je n'ai toujours pas ce que je veux dans la vie>>.
Et malgré tout elle a raison. C'est moi qui n'arrive pas à me créer une situation. Elle n'y est pour rien. Du coup quand j'entends ça, je me sens comme une sous-merde. Je culpabilise à mort.

À Homer et Senechat. Elle ne m'a jamais mis le couteau sous la gorge, au contraire, je savais parfaitement ce dans quoi je m'engageais. Mais j'avais confiance en moi à l'époque. Je me disais que j'allais réussir. Est-ce que j'ai fais tout ce qu'il fallait pour ça. Je ne sais pas. En tout cas, je pense pouvoir dire que je ne me suis pas ménagé. J'ai trimé pour elle, et c'est peut-être pour ça qu'elle est resté je pense.

Et puisque vous évoquez le besoin de savoir ce que je veux: j'ai un peu pris du recul aujourd'hui et j'ai réfléchi aux raisons qui me poussaient à avoir peur de l'engagement. J'accepte mieux l'idée de me poser. Ce n'est pas un caprice. Je peux accéder à sa demande car c'est une évolution logique et seine pour moi. Je pense surtout qu'on s'est fourvoyé dans notre manière de communiquer. Je n'avais pas mesuré l'importance de la chose pour elle.
Il faut comprendre, je me disais que je devais d'abord me concentrer sur ma situation pro avant d'envisager le reste. Du coup j'ai pu manquer de tact, parfois. Mais ça ne méritais pas une crise comme ça!

Il y a une dernière chose qui me reste en travers de la gorge et m'empêche de prendre une décision sereinement. Je me sens trahi par son attitude. Ça veux dire quoi, ce procédé d'aller se plaindre à ma famille, à la première crise. Il y a le stress, je veux bien l'entendre. Mais maintenant, c'est moi qui passe pour le méchant auprès de tous le monde. Famille, amis, belle-famille aussi, évidemment. Les dégâts sont nombreux pour moi. Et ça j'arriverais à pardonner si elle montre un peu de regrets, mais pas si elle se trouve une excuse pour expliquer son attitude.

Luciole. Je peux différer encore combien de temps, à ton avis?