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Envoyé par Niico
Helmut, je crois que ta vision est légèrement surrannée..
T'imagines pas le nombre de femmes qui peuvent être pire que des mecs...
T'as déjà entendu parler du chevillage ? Renseigne toi ça pourrait t'intriguer
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Tu songes bien que rien ne me flatte plus qu'elle soit surannée.
J'exclus assurément ces aberrations de chevillage etc. quand on a tant soit peu de valeurs sur ces matières cela n'a rien d'étonnant.
L'idée de sexualité a gâté l'union merveilleuse qui puisse exister entre deux êtres.
Ce mot affreux n'est apparu qu'au siècle dernier. Les conséquences en furent fâcheuses : libération sexuelle, apparition de la pornographie industrielle, de groupes et de communautés (d'orientations sexuelles) qui se revendiquent et ne s'identifient que par là.
Les civilisations traditionnelles n'ont pas de mot équivalent. Du temps où il y avait quelque raison en France, on appelait cela communément les plaisirs de l'amour.
L'idée d'énergie sexuelle, et de frustration sexuelle qui naîtrait d'une dépense insuffisante est le fruit d'une philosophie délirante. L'énergie qui est dans l'individu n'a pas de nature déterminée : on dépense la même chose dans l'acte charnel, dans les attentions amoureuses, dans l'ambition inspirée par l'objet du désir, dans l'art etc.
Or en rendant sexuelle cette énergie, en rebattant les oreilles des foules avec l'idée de libération sexuelle, on a inhibé toutes ses formes d'expressions d'énergie.
Recherche morbide des plaisirs physiques, goût du bizarre et de l'original dans les pratiques (conséquence du grand mythe du caractère unique de l'individu !); dépense exubérante de soi dans le libertinage, la fréquentation de quantité de femmes, l'alcool, les fêtes, les boîtes (autre grand mythe que celui de la jeunesse qui doit vite profiter des plaisirs sans exemple des jeunes années) ainsi apparaît la vie de ce pitoyable jeune homme moderne.
Les conséquences de tout cela sont larvées, mais on s'en apercevra sous peu.
Le panem et circenses moderne est celui-ci : Du sexe et de la fête. On peut y ajouter la "culture", qui a même un ministère; mais cela est une autre affaire.
On demande après comment un peuple qui : mange à satiété, "baise" trois fois le jour, regarde Netflix, se soûle en boîte le week-end peut jamais faire une révolution contre le système manifestement oppressant qui le subordonne... Mais cela, je le dis, est une autre affaire.