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Vieux 25/03/2019, 20h39
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L'attaquant L'attaquant est déconnecté
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Envoyé par ZeKeH Voir le message
Ah ouais t'a l'air vénère toi. Pour les autistes ? Eh bin.
Faire du SPU à la chaîne c'est se comporter comme un autiste.

En fait l'exemple que tu donnes pourrais être sympa (comme ceux qu'ADS prodigue), mais c'est tellement inhumain.

L'auteur aura deux sons de cloche. Je suis pas dans la hype je suis dans le réel. Lol.

Extrait de mon journal, page 24.

La soumission aux désirs : interférence de la pulsion animale

Si on reconnecte à ici et maintenant, on se retrouve en prise avec nos désirs.
Et l’appel de la teub est vicieux. Elle veut jouir et sera prête à tout pour arriver à ses fins. Elle drive et nous amène là où elle veut (jouir), pour nous repasser la main une fois le taff accompli, nous laissant dans une situation indésirable où l’on va malgré nous se comporter comme un connard alors qu’on est pas méchant dans le fond.
Mais c’est trop tard, dès qu’on entre dans le tunnel l’affaire est plié, le pouvoir décisionnel ne nous appartient plus jusqu’à ce qu’on retrouve lucidité.

La notion de choix intervient en amont dans ce processus (consciemment ou non d’ailleurs). Chaque être humain va chercher à maximiser son utilité selon ses contraintes et les ressources dont il dispose. C’est à dire chercher la meilleure opportunité féminine.

Le désir de jouissance sexuel vient perturber ces choix et annihile la conscience.
On se retrouve là où on devrait pas être. On fait ce qu’on devrait pas faire. On cause de la souffrance à cause de pulsions égoïstes qu’on est pas foutu de contrôler. Alors on peut se mentir, se dire qu’on fait pas de mal, que la fille s’en remettra : mais (se) mentir pour niquer et pas rappeler le lendemain, personne n’apprécie. On se renie soi-même en agissant de la sorte.


Cette illusion, causée par l’incompréhension de nos propres désirs, s’instaure avant même que la fille ait pu ouvrir la bouche.
Combien de fois je me suis projeté et j’ai prêté des qualités imaginées à une femme croisée dans la rue. Combien de fois j’ai été subjugué et porté par le désir de CETTE femme. Avant de réaliser que ce n’est pas tant elle que je désire. Elle est interchangeable. Elle ne fait que cristalliser le désir que je porte en moi, et me renvoie à ce dernier.

Cette méconnaissance de soi entraîne des dérives sournoises, à commencer par l’objectivation du désir : on se met à penser qu’on peut acquérir la femme comme on achète une voiture. On pense pouvoir la posséder. On pense que le choix n’appartient qu’à nous et que si on veut, on peut. Evidemment, c’est faux.


Et voilà le travers dans lequel nous tombons tous : l’autisme. On se projette violemment dans l’espace de l’Autre sans avoir été invité. Malpoli.
Pourquoi le ratio meufs abordées / meufs closées est si faible ? Parce que dans 99% des cas, on existe pas dans l’univers de la meuf. On vient et on essaie de casser le code du coffre, à l’ouverture fine ou forte (chacun ses choix), persuadé que y’a moyen “sur un malentendu”.

Drivé par la teub, en train de foncer tête baissée, tout le monde finit par se crasher. Et recommencer, parce qu’on nous rabâche que ça finira par fonctionner.
Mais 99% du temps, les signaux de désintérêts envoyés par la meuf seront littéralement dégagés, comme si, puisqu’on l’a décidé, on pouvait s’en passer, et arriver à nos fins quand même.

La réalité, c’est que les femmes savent bien faire savoir quand elles ont envies, ou pas. Ca sert à rien de forcer comme un chien. Un rapport se construit à deux. Une danse se réalise à deux. Chacun doit tendre sa main vers l’autre. La connexion ne peut pas s’effectuer autrement. Il s'agit de prendre l'autre en considération et de le traiter avec respect.

Donc si on est pas validé, qu’aucune main n’est tendue, pourquoi perdre son temps et son énergie ? La poursuite vaine et sans fin des désirs (ici celui de jouir) mène à la frustration.

Cette putain de frustration est là parce que les mecs refusent d’admettre qu’ils ne contrôlent pas tout, et qu’ils ne sont pas seuls à choisir. La personne en face est un être humain, avec ses peurs et ses envies, tout comme nous. N’oubliez pas, l’univers n’accorde que peu de danses.


Les vieux loups de mer l’admettront aisément : si tu veux baiser, il faut y mettre du temps, de l’énergie, de l’argent, et les résultats sont hasardeux.
Combien de sorties en boîte pour combien de branlette à 4h du mat ? Combien d’heures de SPU pour combien de close ?

Le plus efficace reste encore de niquer via son cercle social. Et encore, rien n’ai jamais dû. Quand à tous ceux qui pensent qu’une Zebra Mansion résoudra vos problèmes, ne confondez pas intensité et qualité. Des aveux de l’intéressé, se retrouver entouré de personnes en sous-capacité cérébrales misant tout sur l’apparence n’a rien de fantastique.

Le meilleur système, c’est celui où l’on vit en conscience de ses désirs, on les accepte, on deal avec, et on se tient à son code d’honneur. Mais surtout, c’est le système où on arrête de taper au hasard partout pour cibler et qualifier des cibles intéressantes et intéressées.


Alors comment on limite le drive de jouissance ? En mettant des checkpoints pour contrôler et se faire des feedbacks. En regardant si on fait pas de la merde. En s’interrogeant sur nos intentions, en étant clair avec soi et avec l’autre. En comprenant ce qui nous traverse, en comprenant quand on est pris dans le tunnel. Et en apprenant à en sortir.
Il faut constamment être à l’écoute de soi, surveiller les process et être prêt à intervenir si besoin est. Il faut savoir ce que l’on veut et veut pas, et s’y tenir.
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