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Vieux 28/02/2019, 07h23
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Pardon tu vas dire que je chipote mais c'est juste pour bien faire la différence entre le nombre de descendants et le taux de paternité :

Citation:
Traduction Google: Et pour ce qui est des chiffres de 80% à 40%, ceux-ci sont choisis de manière quelque peu arbitraire. Cela aurait pu être 60% -30% ou 70% -35%. La seule chose certaine est que deux fois plus de femmes que d'hommes ont déjà des descendants en vie. Cela dépend un peu de la façon dont vous comptez, surtout parce que dans le passé, beaucoup de personnes sont mortes avant l'âge adulte (vous obtenez donc des proportions plus élevées si vous parlez de tous les adultes que si vous parlez de toutes les personnes nées). L'implication cruciale était que, pour les femmes adultes, les chances de transmettre des gènes étaient bien meilleures que pour les hommes adultes, et que des stratégies différentes étaient donc nécessaires.
En France la plupart des études que j'ai pu lire ce matin considéraient qu'environ 20 % des hommes ne seraient jamais pères. Mais il est vrai que ces études sont biaisées puisqu'elles ne prennent pas en compte la génétique et seulement les témoignages, alors qu'en réalité 1 enfant sur 3 n'est génétiquement pas lié à l'homme qui l’élève. Cependant même en considérant que ça ferait 1/3 de "non-pères" (alors que ce n'est pas tout à fait le cas), ça ne monte pour autant le chiffre total qu'à 46 %, ce qui reste beaucoup je l'admets.

Mais bref, j'arrête avec les chiffres. l’essentiel n'est pas là. Tout ce que j'essaie de dire c'est que je suis loin de remettre en cause vos conclusions quant au fait que les femmes sont sexuellement privilégiées et qu'il existe bien une concurrence entre hommes pour parvenir à planter sa petite graine.

Cependant attention de ne pas tomber dans une vision sentimental-o-pessimiste à la Houellebecq en considérant ces données avec trop de gravité alors qu'il ne s'agit bien que d'un constat scientifique naturel et qui à mon humble avis tend à s'équilibrer au fil de l'évolution.

Parce que si on prend le cas de certaines espèces animales, notamment celles qui vivent en troupeau avec un seul mâle reproducteur - ça ne fait aucun doute que cet écart de descendance entre mâles et femelles sera bien plus fort par exemple.

Or dans notre cas c'est bien l'évolution justement qui a permis d'instaurer d'autres critères de sélection que le seul patrimoine génétique, ce qui permet aujourd'hui à un plus grand nombres d'hommes de se reproduire.

En conclusion et admettant que tes chiffres soient exacts finalement vivre dans une société où 40 % des hommes ont une chance de se reproduire c'est peut-être pas si mal que ça, tu vois ce que je veux dire ?

Pas besoin de trouver ça sinistre ou glaçant, juste logique.
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