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Vieux 07/02/2019, 10h24
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Bonjour !

Peu de sujets ouverts finissent sur une note positive de résolution, en apportant véritablement une piste d'évolution pour les lecteurs également concernés.

Au vu de la quantité de personnes touchées par le phénomène d'éjaculation précoce, et de la détresse dans laquelle cela met la victime, je trouve intéressant de revenir dessus.


Certains ont du voir que j'en avais déjà parlé dans le dernier post de mon journal.
Pour plus de visibilité (ce sujet est davantage lu que mon journal), je copie-colle mon message ici.


Je m'étais énormément renseigné sur le sujet et en était venu à la conclusion que ce problème (voyiez comme j'insiste sur ce ce mot), était soit d'ordre psychologique, soit physiologique.
Il faut savoir, pour ceux qui me lisent, que le problème est quasiment toujours d'ordre psychologique.


Je ne vais pas tergiverser et vais aller droit au but. A la résolution.
Je tiens à préciser que j'ai fais le choix de ne pas consommer de médicaments. Ceux-ci ne doivent pas être le premier choix !


Je crois que mon problème s'est réellement résolu quand je me suis rendu compte que je n'avais pas de problème en fin de compte.
Dans ma tête je m'étais rangé dans la case d'éjaculateur précoce, et je le suis devenu inconsciemment.

Je m'explique :

Je commençais tout juste avec ma copine actuelle, j'avais peu d'expérience sexuelle, et donc une confiance en moi très limitée en ce domaine.
Nous avions essayé plusieurs fois de faire l'amour, et je n'y arrivais toujours pas. C'était frustrant, et ça auto-alimentait mon cercle vicieux.

La chance que j'ai eu, c'est d'être tombé sur une femme compréhensive, patiente, et très engagée dans "mon" qui était en fait "notre" problème.

Nous avons pratiqué un exercice de "désensibilisation" et de confiance entre nous.
Pour cela, elle a commencé à me toucher simplement au dessus du pantalon, puis en dessous, puis de plus en plus. Jusqu'à ce que je m'habitue à son contact.
Nous avons désacralisé l'art du sexe lui-même, en ne voyant pas la pénétration comme la finalité.

Un jour nous avons réussi à enfin faire l'amour, et ce jour là j'ai repris énormément confiance en moi. Le cercle vicieux était cassé, le vertueux était engagé !

Ça n'était pas parfait tout le temps mais ça allait de mieux en mieux, et c'était le principal !
Maintenant, j'en suis totalement sorti.

Quasiment toutes personnes ayant été victimes de cela pensent/pensaient avoir un problème physiologique. Quasiment toutes se sont rendues compte du contraire dans la résolution. (source: témoignages internet)

Le piège est de se ranger soi-même dans la case d'éjaculateur précoce. Nos croyances deviennent réalité à tous les coups.


PS : Je ne suis volontairement pas rentré dans les détails pour rester centré sur l'axe psychologique du phénomène.



Aux victimes : vous n'êtes pas seuls
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Être soi, c'est le grain, et le bonheur, la paille. En cultivant le premier, quoiqu'il arrive, le second se manifestera de surcroît.

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