[AlexandreDeMacedoine]

C'est surtout que le Game est un mot qui implique une certaine sacralisation, comme si c'était une sorte de trésor à part, un "secret".
D'où ce genre de posts.

Prendre du recul ce n'est pas dire que c'est nul ou pas nul mais plutôt de se demander ce qu'est fondamentalement ce que tu décris.

De façon très prosaïque, c'est trouver des moyens efficaces de se pousser à passer à l'action et de se rassurer. Tu prends une image de "séducteur" et ses "techniques" décrites comme LA solution à ton problème et cela marche en partie comme un placebo.

Dans la vie, je suis assez d'accord avec cela. Un psyché sain repose sur certaines illusions, sur certains sens. Un esprit "désenchanté" ne pourra pas avancer efficacement. On a besoin d'un sens, d'un but, de petites illusions sur notre capacité à faire pusiqu'aucune expérience passée nous garantit cette capacité.


Moi j'ai utilisé le Tarot ou le pile ou face pour me forcer à faire des choses que je devais faire mais que j'aurais hésité ou fait en grande détresse dans la confiance accordée par ce medium. L'irrationnel nous fait dépasser des peurs trop grandes.


Dans le cas du Game, il y a aussi en fait une sorte de compilation et de synthèse des techniques de drague (de drague et pas de relation, une relation ne se limite pas à l’absolu séduction, c’est aussi un lien humain classique) et des principes de l'estime de soi etc. que l'on se donne entre potes, entre communautés. On l'a renommé pour faire plus bankable mais au fond c'est ça. Donc ce fond d'expériences communes avec réussite va forcément mieux marcher statistiquement.


Mais comme toute philosophie extérieure ou tout domaine, tu ne peux pas vivre à travers lui. N'oublie pas que c'est un outil et que tu ne peux te réduire à lui. La conclusion ?


Plutôt que de rejeter entièrement une chose parce qu'elle te semble avoir eu des effets pervers, demande toi si ce n'est pas ton rapport à elle qui peut être problématique

On ne peut pas vivre que pour le Game, ou être le Game. Dans le management des systèmes d'information, on parle d'infusion de la technologie, en clair d'appropriation des outils. Un outil sert une fin, il n'est pas une fin en soi.