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Envoyé par Oncle Barney
Si justement. Heureux les ignorants. On n'avait pas besoin de se prendre la tête comme maintenant pour être heureux. On héritait de repères stables, dans une société stable. Pas besoin d'aller cherche loin d'ailleurs, tout était très local. Les vies étaient très finies, avec des horizons finis. Et une majorité était globalement heureux (je me réfère inévitablement aux trente glorieuses).
Ca ne peut plus être le cas maintenant, mais ça n'empêche pas de pouvoir s'appuyer sur la sagesse d'une certaine époque, avant que ça parte en couille.
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Je pense que c'est une bonne vision, même si la quête du bonheur a quasiment toujours existé. Dans l'incertitude dans laquelle nous vivons c'est difficile d'être heureux et est parfois relégué au second plan (études etc )
La stabilité aidait surement dans cette quête.
Par contre cette quête existait avant les années 70, on la trouve dans les textes d'Homere et de Camus ( d'autres penseurs cités) pour citer deux bornes, surement moins partagée, médiatisée.
Je pense que l'Homme, depuis qu'il a pris conscience qu'il était mortel et à quel point sa vie peut être fragile, a placé le bonheur en tête de ses finalités, et il prend la forme que chacun veut lui donner ( vie paisible à la campagne, abondance et possession... ), sans forcément avoir à le penser même si chacun le fait sûrement ne serait-ce qu'une fois.
Cette vie plus rapide nous fait peut etre prendre conscience de ça.
Pour revenir au sujet initial, le bonheur est peut-être difficile à atteindre précisément parce que c'est un concept purement subjectif et que les réponses ne pourront satisfaire tout le monde..