[don Diego de la Vega]

Faudrait que tu étayes davantage.

Et si on analysait cela dans une grille de lecture jeux de pouvoirs ?

Bah.. je me fais fister ?

Et que penserait-on d'un homme intègre qui reconnait ses torts vivant avec une personne qui ne les reconnait jamais ?

Qu'il se fait fister.

Et, je me permets, si ta partenaire ne reconnait pas ses torts, sens-tu au moins sa culpabilité ?

Bof.
Même quand elle s'excuse je la sens pas
En fait pour bien être juste : elle s'excuse parfois d'elle même, sur des trucs mineurs, ou qui sont indiscutables. La culpabilité elle peut la ressentir (ouf, c'est pas totalement un démon).
Par contre dès qu'il y a embrouille, c'est plus difficile. C'est le fait de lui faire admettre qui est compliqué.
Ce point est assez humain en général.

Comment comprendrais-tu le fait que, sans reconnaître ses torts, elle remette tout sur ta responsabilité ?

Bah vu que ça survient souvent pendant embrouilles, c'est un peu ce que tout le monde fait : imputer à l'autre.
Sur ce point là, ce n'est pas quelque chose qu'elle fait.



Dans un cadre plus global, j'ai analysé pendant un moment le fonctionnement de sa famille (2 filles+les parents = 3F 1H). Par rapport à la mienne c'est très différent (3gars donc avec parents 1F 4H).
Le truc vraiment saillant dans sa famille (féminine donc par rapport à la mienne), c'est "gouverner par le reproche".
En gros la personne qui charge le mieux/le plus les autres les "tient" et domine le game.

Inutile de dire que c'est malsain à mort (de mon point de vue).
Bon, chez moi ça gouverne au vocal et au physique, à l'ancienne quoi.
Je trouve ça mieux car plus cash : un problème, un clash.
C'est pas pareil que garder des dossiers de partout et traquer la faute.

Au final, mes conclusions sont que ce concept "gouverner par le reproche" est en fait largement féminin, ya qu'à voir la rhétorique féministe entière, c'est QUE de ça. Mais alors, rien d'autre. Pareil quand une fille pleure pour des chichis, en général elle va te la mettre derrière.
Nos politiques et médias utilisent eux aussi largement cette technique, la culpabilisation (à grands coups de "fascistes", ou autres "populistes". Le traitement des GJ est très intéressant à cet égard. C'est parfois tellement ridicule qu'aujourd'hui les deux camps se traitent mutuellement de fascistes).

Perfide.
la seule façon de déjouer ça, c'est d'admettre les yeux dans les yeux "ouais je suis un enculé, et alors ?"
On retrouve le même mécanisme qui plonge le nice guy dans les limbes du célibat.