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Vieux 10/01/2019, 18h17
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Merci pour vos riches contributions. Je ne peux malheureusement pas répondre point par point à tout ; je vais donc faire un condensé.

Avant tout, si j'ai publié ce fil de discussion, ce n'est pas pour entendre dire que je dois aller chez un psy d'urgence parce que je suis un cas psychiatrique (je l'interprète ainsi, en tout cas). Je n'ai pas envie d'y aller et j'estime ne pas en avoir besoin parce que, toute ma vie, j'ai vaincu des peurs très tenaces par moi-même. Je n'ai pas non plus l'impression que les passions qui me traversent aient une teneur pathologique, du moins à ce stade.

Alexandre, merci beaucoup pour ton message. Tu me parles de quête de sens dans ma vie. Sans doute as-tu raison. On ne se définit pas par rapport aux autres, et ce n'est pas mon cas.
Je sais en effet que ma quête n'a rien de raisonnable. Je sais donc être pragmatique : quand je dis que je veux être "le meilleur", il faut entendre : "parmi les meilleurs".

Je considère ma vie comme étant très riche et passionnée. Je ne m'ennuie jamais, je suis actif et j'ai l'impression de poursuivre un but.

Quel but ? C'est une question difficile, tu le reconnaîtras, et pour quiconque. Comment définir le but que l'on poursuit ? Vouloir être le meilleur paraît bien vague, même si j'ai donné des pistes pratiques dans un message précédent.

Et non, je ne sais pas où je vais, mais qui le sait ? Je ne suis pas Jacques le Fataliste, mais honnêtement, qui pourrait répondre précisément à cette question ?

Alexandre, je suis d'accord avec de nombreux autres points de ton message.

Tu me conseilles de me fixer un objectif clair et de le poursuivre sur-le-champ. En voici :
- séduire dans tous les contextes, hors de mes situations de confort ;
- séduire dans la rue ;
- séduire des HB10 ;
- commencer un art martial ;
- etc.

Alors oui, ça paraît stupide. Vous allez me dire : à quoi bon ? Où veux-tu en venir ? Mais je ne sais pas, qui le sait ? J'essaie péniblement de trouver un sens à ma vie, comme tout le monde.

Il est vrai que j'ai l'impression d'avoir un potentiel supérieur à certains, et c'est ce qui motive ma quête. Certes, je suis probablement désavantagé sur certains aspects, mais sur d'autres, comme l'efficacité au travail, l'humour ou l'éloquence, je suis reconnu par beaucoup.
J'estime être "le meilleur" quand je suis à l'aise avec une fille à qui je plais et qui flirte avec moi : c'est arrivé quelquefois, et dans ces moments, j'inspirais l'admiration et la jalousie. Je me rappelle très bien cette femme superbe qui n'avait d'yeux que pour moi à une soirée, malgré la présence de "rivaux" sans doute plus beaux que moi.

J'en viens au message de Don Diego. Il n'y a rien de pire pour moi que de dire "tout est relatif". Je n'y crois pas du tout. Ton raisonnement mène selon moi à la faiblesse. Je peux m'estimer à ce jour comme étant très bon dans mon cercle social, mais il y a bien une norme et des critères objectifs qui permettent de mesurer la réussite (je les ai cités dans mon message précédent).
Qu'on le veuille ou non, ce sont des critères mesurables. Je ne nie pas la part de subjectivité là-dedans, mais nous sommes tous capables de mentionner une ou deux personnalités qui ont incontestablement réussi.

Je tiens à préciser que je considère la réussite comme étant moins la résultante de succès professionnels et financiers que d'un état social positif (ce qui tend à prouver la part de subjectivité de cette notion).
En d'autres termes, je me jugerai parmi les meilleurs lorsque je serai capable de séduire en toutes circonstances (du moins, si j'en suis capable un jour) et non pas lorsque mes revenus seront mirifiques.

En conclusion sur ce point, non, à mon sens, ce n'est pas parce que je m'autoproclame "le meilleur" que je le suis. Ce serait trop facile.

Il n'est pas vrai non plus de dire que je me définis seulement par rapport aux autres. C'est partiellement exact, évidemment (mais comme tout le monde), mais cela ne m'enlève pas de la substance pour autant, puisque j'ai défini ma conception personnelle de la réussite.

Enfin, je parlais de "mentor" principalement parce que je n'arrive pas à évoluer aujourd'hui et à atteindre mes objectifs. Je stagne, tant professionnellement que socialement. C'est pourquoi, bercé par l'héroïsme d'ouvrages plus ou moins anciens, j'aspire toujours à faire des rencontres qui changeraient ma vie. Je ne prétends pas dépendre de ces personnages, qu'ils existent ou non, car j'ai toujours tracé ma route seul jusqu'à maintenant (j'en suis fier). Je veux continuer, mais je ne sais pas comment faire.

Là où un problème se pose, comme le souligne Alexandre, c'est que je vais ressentir une frustration permanente : si je "gagne en niveau", il y aura des types encore au-dessus de moi, et ainsi de suite. Vous allez me dire que c'est comme Satan qui veut remplacer Dieu ! Peut-être. Je sais que ça ne mènera à rien, mais ne peut-on pas préférer cette tentative à une existence médiocre ?

Dernière modification par Bond ; 10/01/2019 à 18h20
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