Bon bon, je découvre vos messages ce matin et certains semblent avoir tapé dans le mille. Je vous raconte la soirée d’hier (un carnage), je vais essayer d’être brève. Je précise, la soirée était chez lui, c’est une grande coloc de mec.
J’arrive avec 2 bonnes heures de retard. Il traverse la pièce direct, avec un grand sourire et me dit « voilà la princesse des ténèbres ». Il m’attrape le poignet et veux immédiatement me présenter un pote de taff. Il me présente et dit « c’est ma meilleure pote ». Là je suis clairement saoulée. Le pote de taff en question sort «ah bon meilleure pote ? ». J’en profite pour rebondir et dire « évidemment pas ». Je me casse me servir un verre.
On fait plus ou moins notre soirée de notre côté en se surveillant un peu du regard de loin. Vers les coups de 4h du mat je suis dans sa chambre pour récupérer mon manteau, il me rejoins on rigole sur deux trois conneries. Un autre invité vient et me propose (devant lui) de partager un uber. J’accepte, l’invité sort pour aller vers la sortie et là mon pote me sort « si tu pars avec lui tu m’oublies ». Je dis « ok » je sors dire à l’autre de partir sans moi. Je reviens dans la chambre, je ferme la porte derrière moi et je l’embrasse.
Là c’est un peu l’explosion feu d’artifice. Ultra passionné, il me rend mon baiser, m’enlace, me soulève pour me mettre sur son lit. Je me dis « bingo » j’ai enfin trouvé l’interrupteur, franchement j’étais aux anges c’était parfait. Dans le feu de l’action je dirige mes mains sur sa ceinture (pour lui enlever évidemment). Et puis, patatra, il attrape mes mains « non, non, arrête ».
Il se relève, il est clairement super énervé. Moi je suis toujours sur le lit je capte rien à ce qui se passe, je lui demande ce qui va pas. Et là il rentre dans une colère noire « Donc quoi, on baise et tu te barre au petit matin comme il y a 10 piges ? » (c’est effectivement ce que j’ai fait avant de le friendzoner). J’essaie de lui dire que c’est différent aujourd’hui, qu’il faut qu’il me pardonne si on veut avancer. Il gueule dans tous les sens que je l’ai foutu à genoux, qu’il a cru qu’il allait en crever, que plus jamais il veut vivre ça, que je suis un poison etc.
Entre temps un colloc rentre dans le chambre interpellé par le bruit (monsieur a tout de même foutu en l’air une étagère de livres) et me dit vite fait « tu ferais mieux de t’en aller ».
Du coup moi je rassemble mes affaires parce qu’il commence un peu à me faire flipper aussi. Il s’assoit sur son lit, je me suis approchée en lui demandant s’il savait ce qu’il voulait. Il me dit que s’il devait vivre une histoire d’amour ça ne pourrait être qu’avec moi mais qu’au fond de lui il me hait..
Dur franchement. Je l’ai jamais vu comme ça. Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je pense que j’ai des sentiments pour lui (sinon, soyons clairs je serai pas là à chercher des solutions) en même temps tout son tourment me fait carrément peur.
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