Je ne parlerais pas d’idéal dans la mesure où cet homme ne correspond pas à mon idéal à proprement parler. Pourtant, quelque chose chez lui m’a ému au point de faire sauter toutes mes exigences. Bien avant le FC... J’avais le sentiment puissant d’être tombé sur un mec profondément bon mais prisonnier d’un monde de plaisirs illusoires. Il me ressemblait néanmoins dans ma singularité, nous avions les mêmes failles, il était une sorte d’alter ego. Je le voulais comme je n’ai jamais voulu personne auparavant. Une envie animale, viscérale, et pas seulement au sens sexuel. Il a réveillé d’une maniere violente une force insoupçonnée qui sommeillait en moi.
Six mois plus tard, ce sentiment est intact. Je ne le recherche plus lui mais à chaque nouveau partenaire tout me parait insipide et comme perdue dans une quête sans fin de comprehension, je pense déjà à mon prochain partenaire.
Je pense bien avoir développé une addiction, non pas au sexe mais à la nouveauté. Je ne m’imagine plus vivre sans. La nouveauté me stimule et m’attire, elle est la promesse potentielle de retrouver une personne similaire. Le sexe m’importe peu, ce que je recherche ce sont des réponses mais je ne connais même pas les questions.
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