Citation:
Envoyé par Barbiche_
« Dans une société où le succès est sa propre définition, les hommes ne peuvent comparer leurs accomplissements qu'en les comparant à ceux d'autrui. La satisfaction de soi-même dépend de l'acceptation et de l'approbation publiques, et ces dernières ont-elles mêmes changé de nature.
Jadis la bonne opinion qu'amis et voisins pouvaient avoir d'un individu indiquait à celui-ci qu'il s'était révélé utile à sa communauté, car cette opinion reposait sur ses accomplissements, ses réalisations.
Aujourd'hui, les hommes recherchent l'approbation non de leurs actions, mais de leurs attributs personnels. Ils ne souhaitent pas tant être estimés qu'admirés. Ils cherchent moins à acquérir une réputation qu'à connaître l'excitation et les éclats de la célébrité. Ils veulent être enviés plutôt que respectés.
L'orgueil et l'âpreté au gain, caractéristiques du capitalisme en voie de développement, ont fait la place à la vanité. »
La culture du narcissisme, Christopher Lasch, 1979
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Perfect.
Citation:
Mais comme rappelé dans le lien que j'ai donné, on ne peut pas se développer en tant qu'humain seul dans son coin, c'est un non sens. Sinon on tombe dans le piège de l'individualisme (comme dans la vision de notre cher président qui voit en chacun une mini entreprise, et donc qui est en compétition avec les autres, CQFD)
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A préciser selon le contexte, là on est tellement dans le modèle présent (occidental, capitaliste etc).
Mais dans un modèle sans marquage idéologique, commencer par être complet en soi-même, c'est un préalable nécessaire avant d'aller vers les autres.
Exemple la retraite spirituelle.
Ya une histoire de quantitatif VS qualitatif là dedans.