[I] -Qu'est-ce-qui t'as poussé à t'isoler ? Des expériences précoces décevantes (collège, lycée )? [I]
Dans le mille, la violence des rapports sociaux entre adolescents m'a laissé sur le carreau. Et au fur et à mesure que les années passaient, ma déconnexion vis à vis des autres s'accumulait. Rétrospectivement, au collège, je m'en serais bien mieux porté si j'avais pu utiliser ma force physique qui était mon point fort pour casser des bouches ( l'art de la parole étant mon point faible... ).
Au lycée, malgré mon succès social en terme d'intégration ( en première-terminale seulement ! ), je me suis simplement rendu compte que je n'avais pas/plus les mêmes centres d’intérêts que la plupart des gens et qu'ils m'ennuyaient profondément. Donc j'ai cessé de rechercher le social proof.
Ca rejoint donc ta question suivante :
-Les autres ne t'attirent pas ? tu les trouvent " bêtes" sans intérêts à part boire et consommer, ils ne font rien d'autre ? c.à.d "inaptes" intellectuellement ?
C'était mon opinion à 17 ans. Quelques années plus tard et un bon retour du réel dans les dents, je dirais juste que je ne suis pas en phase avec la plupart des gens, donc oui JE ne les trouve pas intéressant, sans que cela constitue une vérité objective.
L'effet secondaire très pervers de tout cela, c'est que j'ai énormément de mal à maintenir les rares relations sociales qui m'intéresseraient...
Quelle est la source de cette auto-dépréciation ? et surtout le plus important : qu'est-ce-qui la maintient ?
Je ne suis absolument pas là pour faire mon défaitiste, mon dépressif ou que sais-je, mais force est de constater que la seule source de cette dépréciation, à l'heure d'aujourd'hui, c'est moi même.
Je ne fais rien qui pourrait me rendre fier et je dois mener une lutte perpétuelle contre ma propre personne et mon manque de motivation. Ça englobe bien plus que la séduction mais l'ensemble de ma vie sur tout les plans, professionnel, culturel..
Je suis une merde et je lutte pour changer, mais bon dieu que c'est dur. Je ne sais pas si j'y parviendrais.
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