Salut,
C'est marrant car on est quasiment dans le même cas de figure.
J'ai également fait ma crise de la trentaine il y a 8 mois. J'ai fini mes études de médecine en 2014, pour directement me lancer tête baissée dans une formation chirurgicale, par pure ambition. Cela ne m'a pas du tout convenu, mais je suis resté par souci de persévérance. Mauvaise idée, au bout de 2 ans entrecoupés de doutes et de conflits ça a fini par casser spontanément. J'ai donc changé de spécialité pour tester des plus soft niveau temps et formation (6 mois en psychiatrie, puis actuellement radiologie).
Le seul changement finalement c'est que la quantité de stress est plus facile à gérer, mais les stresseurs restent les mêmes : Chefs perfectionnistes sans capacité de remise en question, culture du 0 erreur, pression pour tout savoir et avancer vite dans la formation, compétition stérile, etc.
J'en suis arrivé à un point où je n'ai absolument plus envie de soigner personne (d'ailleurs les gens guérissent, et non pas les médecins guérissent).
Cela dit, avoir un revenu et une activité à 50% dans le privé reste toujours malheureusement mon seul plan de carrière solide.j'ai regardé un peu comment gagner de l'argent via mes passions, le jeu vidéo et les animaux, mais dans l'état actuel des choses la médecine m'apporte tout de même un confort matériel et social important. Je vois également une psy spécialisée dans l'orientation, on verra ce qui en ressort.
Ma copine est également médecin, elle gagne bien sa vie et me promet son soutien, mais pour moi ce n'est pas une source fiable à 100%, au cas ou il y avait séparation, car moi aussi je sens un manque à combler du point de vue femme.
Si j'ai appris quelque chose avec ma personnalité, c'est qu'il ne faut pas être trop impulsif, et qu'il faut se méfier comme de la peste de l'idéalisation.
Ceci dit, on a qu'une vie, et ce sujet est trop grave pour le négliger.
Bonne chance à nous et contacte moi par MP pour plus de détails personnels, si tu veux.
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