Le désarroi d'un jeune homme qui se languis d'une fille, et qui passe beaucoup de temps à essayer de la séduire sans arriver à rien est pourtant bien réel.
Le désarroi est justement ce sentiment que quelque chose ne vas pas, et est quelque part la résultante quantifiable d'un investissement (affectif, mais aussi temporel) qui ne donne pas ses fruits.
Le problème c'est le manque de lucidité, ou plutot d'honneteté, sur cette notion d'investissement. On pense que parce que les émotions sont des émotions, elles sont immédiatement:
>inquantifiables
>immanentes
>justifiées
Et je pense que c'est faux. Ce qui ne veut pas du tout dire qu'il ne faut pas respecter ses émotions, ou que les émotions c'est le mal ou quoi. J'ai tout dit sauf ça.
J'ai plutot le même point de vue que Descartes sur le sujet, dans le cas du texte "la fille qui louche" qui ne devrait pas vous être inconnu.
En deux mots:
>il invite les gens à se poser la question de leurs "inclinations particulières" (et c'est bien la là notion centrale de mon article sur l'IPP, le but c'est pas de chercher à tout déconstruire, mais de se poser la question et essayer d'y répondre avec honneteté)
>il invite dans le même temps à respecter ses même inclinaisons si elles ne nous nuisent pas, parce qu'il serait idiot de se priver d'un bon plaisir (ce avec quoi je suis entièrement d'accord).
l'IPP je le rappelle, n'est pas une matrice BCG, mais fait appel à votre honneteté intellectuelle, à votre intelligence personnelle. Ce n'est pas, en effet, un outil "cookie cutter".
Par contre, si on prend plus de recul, et qu'on s'efforce d'être plus quantitatif, l'IPP permet effectivement de mesurer à la louche la productivité. Si cette notion vous intéresse bien entendu, ou plutot l'effet de levier financier. Et ça sert à voir si vous êtes efficace à plus grande échelle pour séduire ou non les femmes qui vous plaisent.
Le tout bien sur, c'est de ne pas devenir obsédé par ça, pour me répéter encore et encore, parce que ça deviendrait contre productif. Tout comme la course à profit à tout prix tue l'écosysteme économique.
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