Pour répondre à tes questions :
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Du coup un break, au moins "à temps partiel", pourrait aussi être aussi l'occasion de soigner ça ? C'est aussi une piste...qu'en penses-tu ?
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Le break permet de relâcher la pression, c'est ce qui semble logique, mais est-ce que ton cerveau se mettra au repos lui ? Tu peux être à l'autre bout du monde et avec plein de gens nouveaux que ta tête restera encore dans "et après ?". Pire, tu pourrais culpabiliser en te disant sans cesse "et si j'avais fais le mauvais choix ?". Relâcher la pression, cela se fait par bien des méthodes, il y a notamment la méditation (qui me sauve de mes idées noires pour être plus serein en songeant à l'avenir).
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As-tu identifié la raison de ta dépression ? Est-ce en lien avec ta vie sociale, sentimentale, professionnelle ? Depuis combien de temps es-tu sous traitement ?
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Sous traitement depuis 3mois de Mirtazapine (15mg x2), se prend le soir et tu t'écroule pour dormir comme il faut. Aucun effet secondaire le matin, ça donne la pêche de pouvoir reposer son cerveau, le "désactiver" et dormir vraiment. Ma dépression vient des 3 facteurs que tu cites : après de longues années de boulot, mon secteur est en crise, mon CA divisé par 4, maladie chronique détectée avec handicap, vie affective au néant après une LTR de très longue date... Donc le côté "désir qui disparaît car pas le temps de draguer", je connais. Manque d'appétit, mauvais sommeil, toujours stressé et très inquiet du futur... c'est un peu tout ce que tu cites justement.
Le traitement me permet d'entrevoir que non, ce n'est pas la fin, que j'en ai chié et que même si je repart de 0, ce n'est pas un soucis, il y a donc le désir de nouveau de remonter au front, mais surtout le désir d'aller mieux, donc d'aller sur le développement personnel, la méditation. C'est tout con, mais au lieu d'angoisser des heures devant ma TV éteinte le soir, désormais je sors et regarde le couché de soleil en pleine extase de la beauté de la nature. Ca c'est l'effet de l'antidépresseur mais il ne va pas régler mes soucis financiers ou pro (ni même sentimentaux) mais c'est juste la petite étincelle qui fait démarrer ton moteur.
Le plus angoissant pour toi je pense, c'est le "tic tac, ça tourne, ça arrive". J'ai aussi 2 mois pour me décider. Je ne remets pas à demain, je ne me prend pas (plus) la tête et le break je le fais mentalement ou au moins une heure le temps du couché du soleil tous les jours.
En conclusion : un break, tu peux te l'accorder chaque jours mais c'est très facile à dire et impossible à faire si il y a un état dépressif. A voir avec ton psy, le miens a été alarmé par la disparition totale de libido et m'a donc doublé la dose : l'objectif pour lui en 2 mois est de m'amener à retrouver le désir de vouloir niquer tout ce qui bouge !!
Je ne plaisante pas ! Et il relativise comme tu peux le faire : la trentaine, ce n'est rien, il y a le temps donc faut le prendre et l'apprécier. Boulot trop prenant ? Il y a des moyens de s'évader de sa prison mentale (de manière saine et non auto-destructive). Faut quand même le coup de starter pour démarrer le moteur...
Courage, continue, regarde en arrière avec fierté et en avant plus sereinement et surtout, tente de faire ton break là maintenant dans ta tête, faire la paix envers toi-même, devenir plus serein.