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Vieux 23/06/2018, 18h23
selfestime selfestime est déconnecté
Motivé
 
Date d'inscription: janvier 2018
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En te lisant j'ai l'impression que ton choix est déjà fait depuis très longtemps : tu ne veux pas "lâcher l'affaire" après tant d'efforts et ta raison te dicte de continuer ton taf.

Le truc c'est que si tu ne t'épanouie plus avec, je ne pense pas que ça sera un gâchis que d'aller même sur une reconversion, même si elle te ramène à BAC -2 !

Diego te le disais : ton bonheur passe avant logiquement. Mais est-ce que la drague est ce qui te rendra réellement heureux ?

Tu as l'impression de devoir faire un choix quand moi j'y vois un tout. La gestion de ton stress, de cette fatigue (on peut parler d'épuisement à ton stade) en plus d'une solitude et d'une "crise de la trentaine", et bien tout cela se gère... par le développement personnel !

Alors si tu n'as pas la tête à cela, je le comprend, j'ai été dans ton cas pendant des années et pas plus d'il y a 2 mois encore. Il faut un "désir" (car je n'aime pas le terme volonté pour le coup) et parfois et bien c'est le psy qui peut juger opportun de le traiter par un antidépresseur.

Je ne me savais pas "dépassé", en totale dépression depuis des années, je pensais que c'était juste le stress de mon taf, la fatigue, un manque de volonté (zone de confort quand tu nous tiens) mais après diagnostique il s'agissait bien d'une dépression : il y avait un manque de désir fondamental. Quand je te lis, j'ai l'impression que tu exprimes un "grand vide" au fond de toi, et ce vide tu cherche aujourd'hui à le combler en te disant que c'est la drague qui sera ton salut.

Certains traitements aident justement à (les mots de mon psy) redonner un désir de vivre pleinement. C'est juste le petit coup de boost, le petit coup de pieds au cul qui aide à aller vers le développement personnel, mieux réorganiser sa vie et réussir finalement à conjuguer un taf stressant et chronophage avec pourtant une vie sociale pleine de bonheur. Gestion du temps, gestion du stress, méditations, drague : tout cela, tu peux réussir avec un "petit coup de boost" à le faire en gardant ton taf, mais voilà, c'est juste qu'il y a au fond un vide, une peur, une crise de la trentaine où l'on regarde derrière soi. Alors si le désir n'est pas là (car c'est lui qui va dicter ton choix que tu as pourtant déjà pris), faut en parler avec ton praticien.

Comment font tes collègues ? Vivent-ils le même soucis ? Comment font-ils ? Quelles différences il y a entre eux et toi ? Ne serais-tu pas trop exigeant envers toi-même ? Si la volonté de trouver une solution est là, as-tu ce désir ardant que tu pouvais avoir à 20ans ?

Beaucoup beaucoup de questions mais celui qui a la réponse c'est toi et parfois, un petit coup de main ça va te faire du bien pour rebooster le moral. Je ne suis pas partisan des anti-dépresseurs, j'ai fais 4 psy avant qu'on me diagnostique une profonde dépression, et là en 2 mois je suis à la même cadence de travail et pourtant je ressors enfin, j'ai relis mes basiques du dev. perso. etc. Tu peux conjuguer tout ça sans devoir trancher dans le tas (il y a un topic sur ce sujet si essentiel "du choix" et pour certains c'est à pile ou face qu'ils font ! )
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