[Sélim]

Envoyé par heaven_

Hola todos !

Aujourd’hui j’ai comme la gueule de bois, bien que je n’ai pas picolé plus que de raison, j’ai quand meme cette sensation du mec qui se réveille avec la pateuse et la sensation d’avoir fait n’importe quoi hier soir… on va arreter la métaphore alcoolisée pour entrer dans le vif du sujet

il y a 15 jours, devant un bar, je croise cette pote de lycée (appellons la L.) qui m’a reconnu après 10 ans sans se voir, on papote, échange les numéros et on se donne rendez-vous dans ce bar (ou elle est une cliente habituée). Quelques textos avant ce RDV elle me demande si ça ne me dérange pas qu’elle vienne avec une amie (appelons la E.), je la questionne sur les raisons pour laquelle elle est la, (parce qu’on sait tous qu’il ne faut pas accepter dans cette situation) puis ele me répond qu’il faut qu’elle se change les idées (ce que je traduis par : ca serait bien qu’elle rencontre une nouvelle personne).

-------> Un de mes dates les plus mémorables : quand une fille sur Adopte ma dit "Je peux venir avec une copine ?" Evidemment tu peux. Plus on est de fous, plus on rit. Et surtout : dire non, à mon sens, ça fait mec pressé + mec pas sociable. Au contraire, quand une fille propose de venir accompagnée, TOUJOURS DIRE OUI...

Je sais que d’ordinaire, c’est le genre de plan qu’il faut refuser, mais après une vie sociale aussi remplie que mon frigo et une décision prise à pile ou face tellement je n’avais pas envie, je finis par y aller…

Pas décu, cette fille (également au lycée à l’époque) se souvient de moi, et moi… absolument pas ! Mais de prime abord, elle est tout à fait charmante. Donc jusqu’ici rien de compliqué, on fait connaissance, on se rappelle le bon vieux temps, que devient machin ? Toussa toussa, c’est plutot agréable le courant passe à la cool, je pensais ne pas m’attarder quand quelque chose a changé le cours de la soirée…

Un groupe de mecs, aussi habitués du bar, les connassaient bien, nous invitent à leur table, on fait connaissance et comme à chaque fois que je rencontre de nouvelles personnes, j’économise ma salive pour observer les gens, histoire de savoir qui j’ai face à moi… sauf que… des ‘males alpha’ (bordel j’aime vraiment pas ce terme)

Je ne vais pas me lancer dans une liste d’adjectifs pour tenter de les décrire mais disons simplement que je me situe à l’exact opposé de ces types…

Une des premières choses qui me vient à l’esprit c’est de tenter de faire la liste suivante : qu’ont-ils que je n’ai pas et qui fait qu’ils arrivent à quelque chose lorsqu’il s’agit de séduire ? Cette liste pourrait etre longue mais de ce que j’ai pu observer ce sont surtout ces 3 points :

-une certaine virilité afichée fièrement
-ils assument pleinement leurs désirs (quitte à parfois en faire « trop »)
-ils utilisent le kino avec une aisance déconcertante

--------> Ces trois points s'apprennent, avec l'expérience.
MAIS... ce qui est intéressant, c'est que tu décryptes très bien cette "certaine virilité".
Il n'y a pas qu'un type d'homme, de virilité.
Là, ils jouent sur un territoire qu'ils connaissent.
Reprenons l'Art de la Guerre : tu te bats sur le terrain de l'adversaire. Si les bars ne sont pas ton territoire, tu as deux choix : soit tu apprends, soit tu te "bats" ailleurs.

Deuxième point : ils en font "trop" ? Pas grave. Mieux vaut demander pardon que demander la permission (dans certaines situations).
Un blague un peu graveleuse de temps à autre, ça montre le mec qui a confiance en lui. Qui ne demande ni permission, ni validation. BREF : qui n'a pas peur des autres, qui assume qui il est. Résultat ? Fille rassurée par cette force masculine. (Je reformule : un certain type de filles (la plupart) sera rassuré par cette force masculine)


Vers minuit, l’alcool et la fete bat son plein, je décide de partir le premier, un peu à l’anglaise en profitant du fait qu’il étaient tous en train de danser. Le lendemain L. me contacte, visiblement E. a « fait n’importe quoi » (sous entendu qu’un des types qui était la a mené son game, enfin c’est qu’une interprétation)

Pour tout vous dire je suis reparti avec un sale goût dans la bouche, le sentiment d’avoir été trop effacé, pas assez couillu pour tenter quoi que ce soit (alors que les autres s’en sont donné à coeur-joie) alors qu’elle me plaisait, il suffisait de lui parler ne serait-ce qu’un peu et de lui sourire. Une fois de plus j’avais cette sensation de blocage,un serieux complexe d’inferiorité et un manque de confiance en soi évident très mal déguisé sous le masque d’un type qui tente de ne rien laisser transparaitre…

---------> Tu crois que tu ne laisses rien transparaître. Tout se voit. Tout se sent. On est des animaux. On reste des animaux. On rentre tous dans une salle, à 5 ou 6, on sait directement qui sera le souffre-douleur, même si personne ne dit un mot.

Concentre-toi sur TES QUALITES. Tu en as. A toi de les cerner, de les connaître, d'apprendre à les raconter, d'apprendre à en jouer, et une fois que tu as ça : dans quel contexte briller ? Est-ce que tu es meilleur sur les réseaux sociaux, les sites de rencontres ? Es-tu meilleur chez des potes, en soirée ?

Je ne cherche pas à devenir extraverti comme ces types ou à les imiter, mais force est d’admettre qu’on ne joue pas avec les memes cartes, seulement j’ai la sensation d’ignorer celles que je possède et comment les utiliser ? De ne pas faire jeu égal, ou encore de partir avec un ‘handicap ‘ (j’aime pas ce mot non plus ><’ )

-----> Moi j'aime bien ce mot, parce qu'il décrit bien la situation. Il y a une "normalité" sociale, le fait de pouvoir parler aux autres en société, et il y a un réel "handicap" social, quand on devient effacé voire invisible.

Je sais qu’une part de moi-même tente de se trouver des excuses (que j’évite d’écouter), qu’une autre part cherche à comprendre ce qui se passe… OK c’est bien beau tout ça mais à aucun moment il s’agit de franchir le pas ! Plus le temps passe, plus ça me semble difficile, plus j’ai l’impression de me fermer et plus j’ai la sensation de m’éloigner de ce que je veux vraiment à savoir : simplement donner envie à une femme de se revoir après avoir laissé une première bonne impression.

Le plus dingue dans l’histoire c’est qu’un truc simple pour pas mal de gens devient pour moi compliqué dans des proportions absurdes j’avoue ça me flingue…

Des avis/conseils/critiques ?
A vos claviers

--------> Pratique d'activités en groupe. Sport de combat, danse, running, politique, associations locales, plus de soirées entre amis, apéro avec des collègues : voilà comment tu t'habitueras au contact avec les autres.

Cependant, si tu es de nature introvertie, pas besoin de forcer, hein... Tu as juste à trouver des endroits où tu te sens à l'aise, avec moins de monde, moins de concurrence...

Perso, j'opte pour l'option "fais-toi violence un peu, fais des rencontres, entraîne-toi", mais mon meilleur pote de prépa par exemple n'a jamais aimé sortir trop, n'est pas à l'aise dans les grands groupes, et est quand même en couple.

Pas besoin de te frotter aux mâles alpha comme tu dis.
Chacun est un alpha potentiel :
les muscles ?
le cerveau ?
l'argent ?
l'aisance sociale ?
la confiance sexuelle ?
la sensibilité, la générosité ?

TOI, TU AS QUOI A PROPOSER ?

Love