Le mieux à faire, c'est de rester le plus "réciproque" possible.
Donc garde ta ligne de conduite : t'as envoyé le dernier message, maintenant stop.
De toute façon, tu es perdant dans tous les cas :
- Si tu continues de lui écrire, elle va te rappeler qu'elle a besoin d'air
- Si tu lui écris pas, elle aura toutes les bonnes raisons de te dire que t'en a rien à foutre d'elle en fait.
Mais dans le 2eme cas, tu provoques une autre réaction qui sera utilisable... parce que tu pourras la mettre face à ses contradictions. Elle va pas aimer, mais ça permettra d'éclaircir les choses.
Fais ta vie de ton côté, prépare toi au cas où. Je pense qu'on apprécie le meilleur à sa juste valeur quand on est préparé au pire. Et si le pire arrive, alors on peut le vivre sans forcément le subir.
Tu n'as toujours que 2 options à mes yeux :
> la laisser aborder le sujet quand elle sera prête
> l'aborder pour mettre fin à tout ça si ça n'est pas une situation que tu souhaites vivre
J'ai remarqué un truc (dans ma modeste expérience et autour de moi), qui revient assez souvent, quand madame est à l'initiative de la séparation dans les couples ensemble depuis longtemps : elles y vont super progressivement, elles enlèvent le pansement super doucement. Comme si elles avaient peur que l'autre ne s'en remette pas.
Et en général, la prise de distance qu'elles imposent font passer l'autre dans un tel état d'insécurité qu'il finit par accumuler les fautes, donnant par là-même des arguments incontestables dont elle va pouvoir se servir rationnellement pour le quitter, pour valider un diagnostic qui était émotionnellement déjà posé.
Alors ce que j'en pense, c'est que, à ce moment là, plus on lui montre qu'on respecte ce qu'elle a besoin, qu'on est grand garçon qui sait se débrouiller tout seul, qu'on est émotionnellement apte à envisager la rupture et s'en remettre, plus on a de chances d'éviter les conneries et
éventuellement d'invalider son diagnostic.
C'est pas une histoire de preuves à lui donner, mais bien d'état d'esprit à adopter, que ton comportement prouvera.
A titre personnel, quand j'entends les femmes me parler de leur relation longue, je visualise souvent une énorme balance au centre de la relation :
> D'un côté, toutes les bonnes choses que lui apportent son partenaire. Et là-dedans, toutes les choses "habituelles", ou répétitives, deviennent acquises et sortent de la balance. D'où la nécessité d'être imprévisible, surprenant, et innovant. C'est le point de départ du cercle vertueux, puisque c'est ce qui va souvent la motiver à s'investir.
> De l'autre côté, tous les dossiers des trucs que t'as mal géré, et pour lesquelles il n'y a JAMAIS prescription. On finit par retrouver également de ce côté toutes les bonnes habitudes que tu avais prises puis abandonné. On a également de ce côté une force extérieure qui vient s'appliquer, qui sera autant proportionnelle à la qualité de la concurrence, qu'à l'influence de l'entourage de madame.
La relation a un avenir tant que la balance penche du bon côté. Mais dès qu'on approche du point d'équilibre ("je sais plus où j'en suis"...), faut la jouer vraiment fino. Si tu bascules du mauvais côté, c'est TRES difficile d'inverser la tendance, c'est TRES long et à ton âge c'est surtout TRES inutile.
Tout ça pour en arriver là : plus tu vas bouger, plus t'as de chance d'alimenter la bascule du mauvais côté. Le mieux, c'est de prendre une grande inspiration (ça ajoutera quelques grammes d'air du bon côté
) et de rester tranquille. C'est pas facile, mais quand ta partenaire vrille, le secret c'est de rester solide et prêt à ce que ça s'arrête.
EDIT : pourquoi t'as supprimé ton post de départ ?