[BeDu]

Bonjour,

Dans le cadre d’un mémoire en psychologie à l’UCL, nous recherchons des hommes de 18 ans ou plus ayant utilisé des activités sexuelles en ligne au moins une fois au cours de ces six derniers mois. Par « utilisation d’activités sexuelles en ligne », nous entendons aussi bien le fait de chercher des conseils et/ou des informations sur la sexualité, que d’utiliser des chats sexuels, de consulter des sites de rencontre, de visionner des images et/ou vidéos érotiques/pornographiques, ou encore d’acheter du matériel dans des sexshops virtuels.

Cette étude consiste à répondre à une série de questionnaires en ligne, portant notamment sur vos habitudes de consommation de sexualité sur internet, sur la manière dont vous vous percevez et dont vous percevez les situations sociales.

Les réponses aux questions sont transmises de manière complètement anonyme à une base de données. Rien ne permet donc d’identifier les participants et aucune information n’est recueillie à votre insu. La durée approximative du questionnaire est d’environ 25 à 30 minutes, selon vos réponses. Il est préférable de répondre via un ordinateur ou une tablette.

Si vous souhaitez participer à cette enquête, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant :

https://uclpsychology.co1.qualtrics....pU3QesytAfZvGl

Un grand merci pour votre aide et votre collaboration!

[Shyn]

Sujet débloqué après présentation.

Je te laisse redonner le lien de ton enquête, et je suis optimiste quant au fait que tu te montreras civilisé et remercieras les participants en proposant tes conclusions ensuite

[BeDu]

Merci pour le déblocage, et encore désolé pour le désagrément

J'ai donc remis le lien dans le message principal.

[BeDu]

Bonjour à tous

Tout d'abord, merci à ceux qui ont pris le temps de répondre à mon questionnaire !

Je reviens vers vous car j'ai encore besoin de participants pour mon études. J'en profite également pour vous informer que, si vous avez déjà commencé le questionnaire sans le terminer, et si vous le souhaitez, vous pouvez le terminer en cliquant à nouveau sur le lien (dans les six jours suivants vos premières réponses, et sur le même appareil). Cela vous ramènera alors là où vous l'aviez laissé.

Je vous remercie une nouvelle fois pour votre participation !

[don Diego de la Vega]

SPOILER NE PAS LIRE AVANT D'AVOIR COMPLETE L'ETUDE

J'espère également que tu donneras quelques conclusions tirées de cette enquête.

A mon avis il y a un cadre à mieux définir.
Quand je lis, ça, et au vu de l'orientation des questions, j'ai l'impression que certaines choses sont floues (= que moi je pige pas clairement en tout cas) :

L'objectif général de cette étude est de déterminer s'il existe un lien entre l'estime de soi et une consommation problématique d'activités sexuelles en ligne. De plus, des études montrent un lien entre l'estime de soi, la solitude et l'anxiété sociale. C'est pourquoi nous essayons également de voir si ces deux derniers facteurs sont impliqués.

Premièrement on dresse une liste de pratiques virtuelles, mais qui ne me semblent pas être de nature équivalente ("mater un porn" VS "services d'escort en ligne" par exemple).
Ensuite on essaie de voir si ces comportements sont de type addictive (on retrouve les 10 questions type servant à caractériser une addiction)
On essaie de faire un lien entre ces pratiques et un évitement des situations de sociabilité, évitement dont l'hypothèse est qu'on peut le lier à une faible estime de soi.


Mais comment va-t-on faire la différence entre un branleur invétéré juste pour le fun (genre, moi) et un mec en situation d'évasion face à la vie réelle/de surcompensation par le online ?
Simplement par l'item "faible estime de soi" ?
Quelles autres pistes peut on avancer à part cette self esteem ?



Ouais, ça m'a fait me poser quelques questions.

[Barbiche_]

Envoyé par don Diego de la Vega

J'espère également que tu donneras quelques conclusions tirées de cette enquête.

A mon avis il y a un cadre à mieux définir.
Quand je lis, ça, et au vu de l'orientation des questions, j'ai l'impression que certaines choses sont floues (= que moi je pige pas clairement en tout cas)

Mais comment va-t-on faire la différence entre un branleur invétéré juste pour le fun (genre, moi) et un mec en situation d'évasion face à la vie réelle/de surcompensation par le online ?
Simplement par l'item "faible estime de soi" ?
Quelles autres pistes peut on avancer à part cette self esteem ?



Ouais, ça m'a fait me poser quelques questions.

En même temps, en 2017, je pense que le "selon une étude, mené à l'université de X" décrédibilise déjà totalement un potentiel début de préliminaire d'atome de réflexions intéressantes

Envoyé par BeDu

Il s’agit de répondre à plusieurs questionnaires portant sur vos habitudes de consommation de sexualité sur Internet, sur la manière dont vous vous percevez, dont vous percevez les situations sociales, ainsi que sur vos relations personnelles, amoureuses et sexuelles

Fonder une étude sur une double perception - celle de l'étudié qui ensuite passera par celle de l'étudiant- donc, sur une base (très) subjective qui par la magie de l'étudiant - et des cours choisis très subjectivement qu'il aura ingurgités ( bienvenue à Perception)- à coup de psychologie de pacotille et de psychanalyse de bas étage, nous pondra, une analyse "objective"

[BeDu]

NE PAS LIRE AVANT D'AVOIR COMPLETE L'ETUDE
Bonjour,

Tout d'abord, merci de l'intérêt que vous portez à cette étude. Je vous demanderais cependant de bien vouloir éditer votre message afin que mes hypothèses ne soient pas visibles (afin de ne pas influencer les réponses des prochains participants), ou alors en mettant un message comme "ne pas lire avant d'avoir complété l'étude".

Ensuite,

1) Comment différentier un branleur de quelqu'un qui est dans l'évasion? Le questionnaire qui évalue cela est l'échelle d'anxiété sociale de Liebowitz. Cette échelle évalue donc l'anxiété ressentie lors de situations sociales et la fréquence à laquelle la personne évite ces situations A CAUSE de l'anxiété que celles-ci lui procurent (comme mentionné dans les consignes du questionnaire).

Donc des branleurs, comme vous dites, qui ne sont pas des anxieux sociaux auront un score faible voire nul à cette échelle (aussi bien dans la sous échelle "anxiété" que la sous échelle "évitement"), au contraire des anxieux sociaux. Ce qui n'empêche que vous pouvez très bien éviter des situations sociales pour d'autres raisons, mais ce n'est pas ce qui est évalué ici. De même, vous pouvez très bien aller régulièrement sur des sites sexuels pour d'autres raisons que une anxiété vis à vis des situations sociales (comme parce que vous avez une faible estime de vous même, parce que vous éprouvez un sentiment de solitude, ou d'autres variables non investiguées ici).

L'addiction étant un phénomène complexe, il n'y a pas que 2-3 variables qui sont en jeux, et toutes ces variables ne sont pas présentes systématiquement chez toutes les personnes ayant une consommation problématique.

L'idée est donc de voir si, quand une personne a un score élevé sur l'échelle mesurant une consommation problématique, elle a également un score élevé sur l'échelle d'anxiété sociale. Alors évidemment, une seule personne, ça veut rien dire. C'est pourquoi nous récoltons un maximum de participants afin de voir si une proportion significative de personnes ayant un score élevé sur l'échelle de consommation problématique ont également un score élevé en anxiété sociale. Cela tendra à montrer(si cette hypothèse est exacte) que, lorsqu'une personne a une consommation problématique, elle présente également souvent une anxiété sociale.

Enfin, quand je dis que l'estime de soi est souvent associées à une anxiété sociale, cela veut dire que des études montrent que, quand une personnes a une faible estime d'elle-même, elle a souvent également un certain niveau d'anxiété sociale.

N'hésitez pas à me dire si j'ai mal expliqué ou mal compris votre question

2) Concernant les différentes activités sexuelles listées, elles sont effectivement très différentes les unes des autres. Cependant, une personne peut développer une addiction vis à vis de chacune de ces activités, et nous tiendrons évidemment compte dans les résultats des activités consommées par chaque personne.

[BeDu]

Bonjour à vous aussi

Bon alors, je pense que vous avez une très mauvaise vision des études en psychologie.

Premièrement, je ne vois pas trop en quoi ma perception intervient. En effet, les échelles utilisées afin de mesurer les différentes variables ont été validées sur des échantillons suffisamment grands d'un point de vue statistiques, et ont été démontrées à ce point de vue comme discriminant bien (avec une marge d'erreur évidemment, mais la plus petite possible) les individus ayant un niveau élevé sur ces variables des individus ayant un niveau moyen et faible (grossièrement hein, c'est évidemment un continuum et non des catégories).

Ma seule "perception" de ce que j'étudie intervient alors uniquement au stade d'hypothèse. En effet, mes connaissances m'orientent forcément dans une direction plutôt qu'une autre. Mais lorsque les résultats tombent, ma perception devient entièrement dépendante de ceux-ci. En d'autres termes, si le logiciel de stat me dit que les résultats ne montrent pas un lien entre mes variables, je peux me retourner le cerveau autant que je veux, cela ne changera rien.

De plus, dans le cas contraire, si mes variables sont liées, mon interprétation reste tout de même dépendante de ce que ces chiffres signifient. Par exemple, un lien entre deux variables ne donne pas le sens de ce lien (quoi influence quoi?). Je peux très bien inventer des interprétations si je suis borné, mais si je fais ça, je me fais démonter par mes lecteurs car je n'ai aucune preuve de celles-ci

Enfin, concernant la perception des "étudiés", comme vous semblez le mentionner, les difficultés psychologiques ont une part de subjectivité. On ne peut pas, par exemple, quantifier objectivement une dépression. Mais de nouveau, comme mentionné plus haut, les échelles ne mesurent pas objectivement les variables. mais comparent les individus les uns par rapport aux autres sur une même variable. En d'autres termes, un score de 18/20 à une échelle de dépression ne veut rien dire en soit, mais c'est un score plus élevé que 2/20. On peut ainsi dire que l'individu 1 a un score de dépression plus élevé que l'individu 2. Ce qui permet de discriminer les individus ayant un niveau élevé de dépression par rapport aux individus ayant un niveau faible de dépression

Voilà, de nouveau, n'hésitez pas à me dire si je me suis mal exprimé, ou si j'ai mal compris votre commentaire

[don Diego de la Vega]

N'hésitez pas à me dire si j'ai mal expliqué ou mal compris votre question

Ok pour moi
Thanks

[Loelia]

Moi j'ai une question, pourquoi les filles ne peuvent pas participer?
Ne serait ce qu'en rajoutant un question pour preciser le sexe au debut si on veut discriminer plus tard.