Pourtant l'homme des cavernes existe forcement quelque part à l’intérieur de toi
Bon je vais dévier un peu du sujet, mais comme tu évoques quelque chose d'hyper intéressant, ça mérite d'être développé !
La peur de sa propre violence est un des marqueurs les plus visibles d'une inhibition. C'est une preuve quasi-irréfutable du refoulement des instincts primitifs, souvent considérés par l'éducation ou l'expérience comme des pensées mauvaises ou néfastes, et donc censurées en permanence... jusqu'au moment où la pression est trop forte ! (En gros le bon gars jamais fâché qui explose un jour sans qu'on s'y attende c'est souvent ça).
Alors que si, au contraire, tu apprends à accepter chacune de tes pensées telles qu'elles sont, hors de tout jugement moral, c'est à ce moment là que tu deviens réellement en mesure de les gérer et de les réprimer consciemment quand tu en as besoin.
Je simplifie énormément mais c'est toute la nuance entre répression et refoulement : l'un est une chose effectuée consciemment quand l'autre se fait sans même que tu t'en aperçoives et peut entrainer certains comportements imprévisibles.
Après, libre à chacun de décider ce qu'il préfère.
Et pour revenir sur le no-fap, pour moi ce concept fait également parti des enjeux : arriver à se laisser envahir par la tension sexuelle tout en apprenant à la gérer intelligemment. En théorie c'est d'ailleurs l'un des derniers rôles de l'adolescence avant le passage à l'age adulte.