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  #1  
Vieux 21/01/2016, 09h43
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Par défaut "Quand faut y aller, faut y aller..."

Bonjour à tous.

J'hésitais à poser cette discussion dans la rubrique SOS, mais, l'esprit trop embrouillé, je n'ai pas vraiment identifié le noeud du problème. Ce qui est sûr, c'est qu'il s'agit de sexe.
Hier j'ai fait ce constat, j'étais hyper triste après un date avec ma target, triste de n'avoir rien fait (je lui ai à peine touché le bras ou l'épaule deux ou trois fois). Je m'en suis voulu pour mon manque de courage. On venait pourtant de voir une expo érotique du XVIIIème siècle (les occasions de sexualiser étaient multiples !). à l'intérieur de ce musée on se taquinait, je la sentais contente d'être là, l'espace d'un instant la pression avait totalement laissé la place au désir. Puis au sortir de l'expo, quand je lui ai proposé de faire une balade dans le parc, m'est venue intérieurement la phrase "quand faut y aller, faut y aller !" et là mon sang a commencé à se glacer. J'ai tenté timidement un rapprochement physique en lui disant "tu as l'air d'avoir froid" mais elle m'a assuré que non, alors pas de rapprochement. Je m'en suis tiré sans trop de bobos avec la demoiselle, l'ambiance est restée détendue, je n'ai pas laissé voir que j'étais déstabilisé intérieurement. Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui je suis dans un état de blues total. Insatisfait et déçu de moi-même.

Replaçons les choses dans leur contexte : je n'ai jamais eu une seule copine, ni une seule expérience sexuelle. Je l'avoue sans ambages : c'est une chose que je souhaite autant que je la crains. Les filles que j'ai embrassées se comptent sur les dix doigts. Il s'agissait :

- De filles bourrées qui me sont tombées dans les bras avant que j'ai eu le temps de comprendre quoi que ce soit.
- De filles que j'ai embrassées sur un plateau de théâtre. (car j'en ai fait longtemps)
- De cas particuliers : la première, A, c'est parce qu'il y avait eu ambiguité, puis j'ai pas eu assez de couilles, je suis tombé en FZ, j'ai quand même décidé de le faire mais trop tard. Deux autres filles que j'ai embrassées alternativement en soirée dans une ambiance relativement inconséquente : mon pote est en couple avec B, mais il drague C, B pour se "venger" m'embrasse, et moi je me dis que ça va pas du tout ! Je dis à mon pote, à moitié en plaisantant "on échange ?" et voilà le résultat... Et puis la dernière, D, avec qui j'ai failli être en couple (puisqu'il y a eu une petite suite), j'avais des IOI gros comme la muraille de Chine et pourtant j'hésitais à y aller ! Il a fallu que la crainte que tout le monde la drague (une soirée, dans un certain bar de métalleux, elle était vraiment très canon) me motive pour l'isoler et tenter ma chance.

Bref, il m'arrive d'avoir des couilles, mais rarement dans ce genre de situation... Or, sur ce forum, je vois beaucoup de players (et c'est très bien !) qui tentent des trucs de malade, et qui y parviennent et très rapidement (bravo à eux !). Mais chez certains je sens peut-être un peu de jugement : comme s'ils s'attendaient que l'on soit directement à leur niveau. J'ai adopté une fois l'état d'esprit "foncer tête baissée", j'ai voulu embrasser une fille de manière quasi-forcée à la fin d'un rencard, elle a détourné la tête avec force : je me suis senti grossier et incroyablement con. (ce n'aurait sûrement pas été le cas si elle avait été réceptive, je vous l'accorde, et vous allez me dire que le rejet est le risque à prendre, j'entends). Mais est-ce normal de se sentir aussi mal à ce moment là ? Fallait il foncer coûte que coûte alors même que je savais que la température n'était pas bien haute chez elle ?

C'est peut-être faire couler beaucoup d'encre pour un blocage que la plupart d'entre vous ont largement dépassé. Mais, pour ceux qui ont eu la patience de me lire, j'aimerais savoir ce que vous pensez de mon incapacité à gérer cette tension sexuelle, et à en jouer. De la pression que je me mets lorsque je me dis "quand faut y aller, faut y aller !", en faisant quasiment un devoir de la chose. D'un côté je me dis "on ne se compare pas au lièvre quand on est encore tortue", et que j'ai malgré tout tenté des petits trucs. De l'autre, je suis insatisfait de moi-même et je me dis que ça ne va pas assez vite. J'aimerais en finir avec ce blocage, c'est encore un de mes obstacles principaux. Si vous avez des conseils à partager, n'hésitez pas.
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  #2  
Vieux 21/01/2016, 11h18
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Hello, je vais tenter de te donner une réponse malgré mon nombre assez restreint d'expériences.

Il faut que tu procéde à une sorte de kino escalation avant de l'embrasser. Il faut que tu rentre physiquement en contact avec elle: les mains, la taille etc pour qu'elle s'habitue à ton contact. Si vous n'avez fait que verbaliser la tension sexuelle cela ne mènera à rien.

Si elle refuse ces petits contacts et se rétracte ça te donnera des indices pour t'indiquer que tu ne peux pas encore la KC.

Lorsque les voyants sont au vert tu prends tes couilles et tu tentes. Au pire elle détournera poliment la tête mais à ce moment là il faut que tu dédramatise. Ce n'était pas le bon moment. Tant pis Tu apprends de tes erreurs et la fille ne t'en voudra pas d'avoir tenté.

Les filles préfèrent les audacieux aux couards.
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  #3  
Vieux 21/01/2016, 11h44
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De la pression que je me mets lorsque je me dis "quand faut y aller, faut y aller !", en faisant quasiment un devoir de la chose. D'un côté je me dis "on ne se compare pas au lièvre quand on est encore tortue", et que j'ai malgré tout tenté des petits trucs. De l'autre, je suis insatisfait de moi-même et je me dis que ça ne va pas assez vite. J'aimerais en finir avec ce blocage, c'est encore un de mes obstacles principaux. Si vous avez des conseils à partager, n'hésitez pas.
Tu as tout résumé. D'un côté, tu sais que tu pars de loin, que c'est normal d'en chier comme ça, d'ailleurs tu as lu que d'autres en chiaient tout autant que toi. De l'autre, tu te dis que t'en as marre d'en être là, de pas prendre tes couilles une bonne fois pour toute et d'avancer.

Ce qu'il se passe en toi est normal. Ne cherche pas à lutter contre ça.
Ce qui va faire la différence, ce sont tes actes en tenant compte de ces petites voix.

Ainsi, la voix qui te botte le cul te fournis l'énergie pour avancer, pour atteindre tes buts. C'est vital de ne pas la brider parce qu'elle va te faire te remettre en selle à chaque fois que tu vas tomber. Le problème survient quand elle veut aller trop vite. Ca ne marche pas. C'est même contre productif. D'où l'exercice de l'écouter cette voix, mais en la recadrant quand elle ne joue plus son rôle.

La voix plus prudente elle cherche à te préserver. Tu en as bavé dans ton passé, t'es pas un monstre de confiance en toi, tu ne peux donc pas braver les épreuves comme d'autre. C'est ni bon ni mauvais, c'est juste là où tu en es et c'est le principal. Aussi, il faut l'écouter pour ne pas faire n'importe quoi et y aller en douceur. Ce qui ne veut pas dire que parfois elle ne voudra pas aller plus vite, mais en l'occurrence ici, ça n'est pas le cas. Le problème survient quand cette voix te fait rentrer dans ta coquille, quand elle te dit de rester au chaud dans ta zone de confort là où tu ne risques rien. Par conséquent, il faut écouter cette voix qui te ménage (la zone de confort c'est très bien la plupart du temps) mais aussi la recadrer en lui disant que ce n'est pas en restant dans cette zone de confort qu'on avance.

La conjonction de ces 2 voix, en prenant en compte ce qu'elles ont à dire, et en évitant qu'elles se tirent dans les pattes, te permettra d'aller loin

Maintenant, c'est à toi de travailler!
A la lumière de ces propos, comment vois tu la chose dorénavant?
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  #4  
Vieux 21/01/2016, 13h06
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Littlefinger Littlefinger est déconnecté
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Merci Barney ! Tu as vu très juste. L'important c'est que je sois en accord avec moi-même et donc que je ne fasse pas un conflit interne de ces deux voix.

D'autant plus que je sais qu'elles peuvent aller dans l'excès, la "voix qui me botte le cul" peut devenir carrément rabaissante et insultante, me faisant oublier que quand les éléments s'accordaient bien, j'ai eu mes moments d'audace.
L'autre, la "voix apaisante" peut devenir carrément couvante et si je l'écoutais trop dans ces moments là, je deviendrais un petit garçon douillet et sans queue.

Du coup, j'essaie de voir où j'en suis avec la fille, de me donner un minimum à tenter (1ères étapes de la kino, câlin, long regard...) mais aussi de me donner du temps (pas trop non plus au risque de finir en FZ). Là, je suis parti sur une base de 3 dates (celui d'hier était le 2ème, d'où cette montée de pression). Mais comme je l'ai spécifié dans un post "SOS" c'est pas la fille la plus démonstrative du monde.

Après, bien sûr, je n'oublie pas le multi-targetting. J'aimerais aussi travailler sur les moteurs qui m'ont poussé à agir quand j'ai agi. Et plutôt que de "regarder en bas" au moment où il faut y aller, voir ça comme un vrai défi et un plaisir.
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  #5  
Vieux 21/01/2016, 16h17
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Une fois qu'on a fait son introspection, il faut aussi prendre en compte l'autre.
Quand tu dis: "mais aussi de me donner du temps (pas trop non plus au risque de finir en FZ)", il faut bien comprendre que chaque fille est différente, et qu'il se peut que tu vas tomber sur une fille qui veut être emballé au 1er rdv, d'autres au 5ème. Et que si tu es en FZ, c'est pour partie la fille qui réagit ainsi.

Par conséquent, l'idée est de vivre selon les limites qu'on s'est fixé vis à vis de nous même (entre les 2 voix) sans jamais transiger dessus, peu importe la motivation extrinsèque. Ca c'est la théorie. Mais ça reste LA règle pour conduire sa vie
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