Chères amies lectrices
Enfin, cette rencontre tant attendue, de part et d'autre, s'est déroulée vendredi.
Je suis arrivé à la gare avec le train de midi quarante cinq. Comme convenu, le premier arrivé attendait l'autre. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir, debout sur le quai de la gare, vêtue selon le mode convenu.
Elle m'a reconnu immédiatement. Comme convenu, grâce à mon costume de lin clair que je porte toujours de façon débraillée. Elle est venue vers moi. plus grande que je ne l'imaginais. Plus filiforme que sur ses belles photographies envoyées la veille. Nous nous sommes serrés la main.
Elle était arrivée avec le train de midi trente. Cela faisait donc quinze minutes qu'elle m'attendait. Vêtue d'une jupe "kilt", rouge à carreaux, d'un chemisier clair, d'un pull carmin fin, chaussée de souliers noirs, fermés et à talons hauts. Attractive, séduisante et terriblement sexy. ses longs cheveux noirs flottaient sur ses épaules.
Nous n'avions pas fait, chacun, ces cent vingt kilomètres pour perdre du temps. Malgré tout, pour faire connaissance, nous sommes allés boire un café. Un petit salon de thé près de la gare, à côté de l'hotel où j'avais réservé une chambre. Cultivée, d'une compagnie fort agréable, la jeune femme avait beaucoup d'humour et pratiquait la dérision avec facilité. Le sexe sans humour est d'une tristesse infinie.
Après cette prise de contact d'une demi-heure, tous deux un peu gênés, nous prîmes possessions de la petite chambre au second étage d'un bâtiment moderne. Prenant place dans le petit fauteuil inconfortable, à côté de la petite table, je la regardais évoluer dans l'espace réduit de la pièce. Elle était réellement belle.
Elle s'assit sur le bord du lit. Nous restâmes ainsi de longues minutes à nous observer. Parfois souriants, parfois riants, mais sans échanger la moindre parole. Elle écarta légèrement les cuisses. Sa peau mate et luisante était parfaite. Je découvrais que la dame ne portait pas de culotte. Une belle touffe noire se laissait apercevoir sous sa jupe légèrement relevée.
Je restais ainsi à la regarder. Longuement. Savourant autant qu'elle cet instant rare et sublime. De sa main droite, au bout d'une dizaine de minutes, elle mima une masturbation masculine. Ce signal, comme l'autorisation donnée, me permit d'ouvrir ma braguette, déformée par ma turgescence. Je sortais mon sexe fièrement dressé vers le plafond.
Je restais ainsi, faisant bouger mon sexe par des contractions répétées de mes muscles fessiers. Elle m'observait avec un sourire délicieux et malicieux. Comme elle était belle ! Lentement sa main passa sous sa jupe. Prenant appui sur son coude gauche, écartant ses cuisses, elle commença sa masturbation.
Sa respiration devenait forte et régulière. Des séquences d'apnées m'indiquaient le degré d'excitation de la dame. Je commençais ma masturbation. Doucement, entre le pouce et l'index, je me décalottais et me recalottais sous le regard attentif de la jeune femme.
Tout était bien défini. Il était hors de question de donner libre cours à des pulsions imbéciles, primaires et prosaïques. Nous respections chacun le "cahier des charges". Cette situation se suffisant à elle-même pour les cérébraux que nous sommes. Parfois debouts, parfois assis, nous nous masturbions de concert, l'un en face de l'autre.
Nous restâmes ainsi, à nous observer. Régulièrement, nous arrêtions pour bavarder, échanger nos impressions. Cette façon de procéder assurait la gradation parfaite de nos excitations réciproques. C'était de grands moments de plaisirs. Juste avant l'orgasme, nous savions, tous deux, nous arrêter.
Deux heures passèrent ainsi. Nous étions trempés de sueur. La jeune femme, n'y tenant plus, fut agitée de plusieurs soubresauts. Plusieurs spasmes parcouraient son corps. Elle se coucha de tout son long sur le dos les deux mains sur son sexe. Soufflant longuement, elle me fit : < Comme c'est bon ! >.
Je me levais. Une inquiétude se lisait soudain dans le regard de la dame. Je me tenais debout devant le lavabo pour y éjaculer par plusieurs saccades presque douloureuses. Mon corps était parcouru de frissons. Debout à mes côtés pour observer le fruit de mes efforts, elle me fit encore : < A refaire absolument ! >.
Nous nous sommes quittés sur le quai de la gare. Mon train arrivant le premier pour dix sept heure trente. Nous nous sommes jurés une récidive dès l'automne....
Tous droits réservés - © - 2015 -
Talisman, c'est quand vous voulez.jpg
Pour l'agrandir, on peut cliquer sur l'image. Si on veut...
!!
Mode linéaire
