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Envoyé par Manlyman
Ça j'y crois pas trop, ou alors si c'est le cas c'est qu'il y a un gros problème derrière comme un "tramatisme sexuel" pour citer ta question bonus. Mais dans tout les cas ce n'est pas une fatalité. Après c'est mon point de vue et je ne suis pas sexologue.
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Bien sûr
. Les troubles sexuels (la non-envie et la libido quasi inexistante pouvant être considérés comme tels) ont forcément une origine.
Mais ça ne vient pas forcément d'un traumatisme. Ca peut venir d'une éducation particulière, d'une peur du sexe en général, de la peur de perdre le contrôle...
Quand j'ai vécu en Asie, je suis devenue très amie avec une indienne (23 ans), vierge (elle prévoyait que sa nuit de noces soit sa première fois), qui ne savait même pas qu'une fille pouvait se masturber.
Elle était éberluée quand je lui en ai parlé, elle me disait que c'était n'importe quoi, que c'était sale, mal, que j'étais dégueulasse, qu'elle ne ferait jamais ça, etc.
Et cette fille n'a jamais été "traumatisée" par un événement : elle n'a subi ni agression, ni attouchement, ni viol, ni d'images trop explicites... C'est "juste" que dans son esprit, le sexe c'était sale pour les filles, que ça ne devait (et ne pouvait) être source de plaisir, sauf avec ton mari.
Citation:
On dit souvent que la consommation des drogues douces amènent à consommer des drogues dures non ?
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Attention, je ne dis pas que ça ne peut pas marcher.
Je dis juste que la situation ne se débloquera
peut être pas comme ça. Ce n'est pas une garantie.
J'en suis un exemple
. Pendant plusieurs mois, je pouvais jouir facilement en préliminaires, mais la pénétration était une corvée pour moi, je n'y prenais pas de plaisir, et ça devenait vite douloureux. Si mon partenaire n'en prenait pas l'initiative, je ne la prenais pas non plus : j'étais pleinement satisfaite du "tout préliminaires", je ne voulais rien de plus parce que, pour moi, ce n'était pas la même chose. Les préliminaires, c'était un moment de partage qui m'apportait du plaisir, et la pénétration, c'était une corvée que je faisais en me forçant pour que ça fasse plaisir à mon partenaire.
C'était au mieux "ennuyeux" (mais en pensant à autre chose, ça passe plus vite), au pire douloureux. Donc ce n'est clairement pas avec des préliminaires que ça s'arrangeait, je considérais la pénétration comme un truc désagréable donc je n'avais aucune envie d'y penser à des moments où je prenais du plaisir.
Quand mon partenaire me proposait de passer aux "choses sérieuses", ça me faisait redescendre immédiatement.
Quand tu prends du plaisir, tu n'as pas envie de penser à des trucs qui te font mal, c'est tout
.
Bref, ta solution peut fonctionner, mais ne suffira peut être pas.