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  #1  
Vieux 24/01/2015, 12h43
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Par défaut Comprendre nos émotions pour être nous-même

Qu'est-ce qu'une émotion ?
C'est une manifestation physiologique, neurochimique, une réponse à une stimulation extérieur. C'est une adaptation évolutive. Une émotion peut-être vue comme la représentation d'un état de notre inconscient (ici on parle plus d'affect en terme technique).

Pourquoi l'évolution nous a donné des émotions ?
Basiquement l'émotion sert au bébé à communiquer avec ses parents, il crie pour dire qu'il lui manque quelque chose et se montre affectueux pour que ses parents restent proches. Les cris qui avant étaient de l'ordre de l'inné comme manger, sont devenus conscients et acquis (vers 2/3 mois), il jouera avec.
Les émotions permettent aussi d'analyser une situation très rapidement, elles filtrent l'information pour faire une économie de réflexion et de temps, cette analyse inconsciente est bien plus complète que notre analyse consciente. Un homme qui a peur utilisera ses émotions pour fuir, ça l'évitera de mourir bêtement mangé par un lion en se posant des questions philosophiques sur le sens de la vie. Les patients qui ont perdu cet instinct (fortement dirigé par l'émotionnel) mais ont toujours leur raison ont un handicap sévère dans la prise de décision de situations dynamiques ou multidimensionnelles.
L'émotion a aussi une fonction d'évaluer le plaisir ou le déplaisir qu'on a et qu'on pourrait avoir, elle nous sert de motivation. L'émotion nous dit non seulement qui nous sommes via ce qui nous plait mais elle nous dit ce que nous devons faire pour mieux nous sentir tout en étant également ce mieux. Elle est le moyen et est le but, j'ai envie de dire l'alpha et l'omega.

Faut-il écouter ses émotions?
J'espère déjà vous avoir convaincu que l'émotion n'est pas irrationnelle, cela dit y être soumis est néfaste. Il faut la prendre comme une information sur nous à coupler avec l'intelligence, la volonté et le désir.
Ca veut dire qu'il ne faut pas laisser les émotions nous submerger, il faut les contrôler mais étant donné que ces émotions ne peuvent être contrôlées qu'au moment où elles apparaissent, on ne peut pas les nier non plus.
Nier une émotion est un facteur de stress voir d'angoisse quand elles sont ignorées, il ne s'agit pas de se convaincre qu'on a pas peur d'aborder une femme mais de se dire « je stresse ok, maintenant je vais la voir ». Ne pas accepter notre anxiété c'est ne pas s'accepter ce qui est un mauvais départ pour séduire.
Accepter l'information d'une émotion (« je suis anxieux ») diminue également son effet.

Être à l'écoute de ses émotions, la clé pour être soi même :
Le principal obstacle pour être soi même est de ne pas prendre en compte ses émotions. On parle du mec qui a fait un rencard de merde et qui se demande pourquoi elle ne veut plus le voir ou du mec qui drague d'une manière qui lui convient pas (en baissant son estime de lui par la même occasion) et qui ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas.
Les émotions ont un accès direct à l'inconscient, à nos pulsions primaires, à ce que nous sommes au plus profond de nous. Elles nous disent quand les choses vont et ne vont pas car elles ont une analyse bien plus complète de la situation que notre réflexion.
Être soi-même c'est agir en fonction d'elles, c'est chercher à les comprendre, les écouter. Un homme qui passe un rencard de merde où rien se passe s'en rendra compte s'il s'écoutait, il tenterait du coup de changer la donne au lieu d'aller bêtement jusqu'au bout en les ignorant.

Être soi-même, ça veut dire agir en fonction de nos émotions. Ca veut donc dire les comprendre, savoir pourquoi elles sont là, les distinguer et recevoir ce qu'elles nous apprennent de nous. Tuer le messager ne détruit pas le message, le message c'est nous donc respectons le.
__________________
Tout est une question de perception.

Dernière modification par tron ; 13/01/2016 à 10h13
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  #2  
Vieux 24/01/2015, 14h06
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Article genial.

Pour moi comprendre ses emotions et non tenter de les etouffer ou de les nier, c'est THE KEY pour etre reellement libre.
Faire face a ses emotions (notamment negatives) et les accepter (pour pouvoir mieux les gerer), c'est probablement la preuve du plus grand courage.

Mais c'est tres difficile a realiser. On se ment tellement a nous-memes tout le temps (ego power!).

Dernière modification par medea ; 24/01/2015 à 14h09
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  #3  
Vieux 24/01/2015, 14h20
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Hello tron !
très bon post

Du temps que j'ai passé loin du forum, je me suis un peu plus intéressé, entre autre, à la communication non violente, l’auto-hypnose/méditation et au penchant spirituel de ces pratiques : "l'éveil" (méfiez vous de ce dernier truc ... il semble y avoir pas mal de dérives sectaires).

Quoi qu'il en soit, ce que m'ont appris ces lectures, pratiques, et surtout, états de consciences, c'est qu'il y a bien bel et bien une part de nous qui est simple observatrice de nos émotions. Quoi que l'on en dise, en chacun de nous une partie reste intacte au long de notre vie, ni modifiée par nos joies ou nos blessures passés et l'on peu apprendre a y faire appel.... du moins c'est mon ressentie.

Citation:
Être soi-même, ça veut dire agir en fonction de nos émotions. Ca veut donc dire les comprendre, savoir pourquoi elles sont là, les distinguer et recevoir ce qu'elles nous apprennent de nous.
Tu résumes tout dans cette phrase

Et pour moi le meilleurs moyens de le comprendre est de comprendre qu'il nous est tout a fait possible de ne pas à avoir à nous identifier à notre ressentie.

Ressentir de la tristesse est sain en soit.
Il est nécessaire par exemple après le décès d'une personne d'en faire le deuil.
Mais s'identifier a cette tristesse amènera sans cesse à se rappeler le manque engendrés par cette disparition. A terme ça bouffera la personne.

Il en va de même pour la joie.
S’identifier au bouillonnement qu'engendre cette émotion entrainera forcement un manque lorsque le fleuve se sera tari ... (et il y a toujours des moments ou il est tari )

A contrario, refuser de ressentir une émotion, la refouler, n'est pas pour autant souhaitable.
Refuser d’admettre que l'on ressent de la peine, nous mangera inconsciemment de l'intérieur.
Ne pas prêter attention aux petites joies du quotidiens, nous coupera petit à petit de nos raisons de vivre.

Apprendre à vivre une émotion pour se qu'elle est vraiment (c'est a dire, un flux d'information qui nous est en général bénéfique, qu'il agisse comme une alarme, un encouragement,ou la résurgence d'un traumatisme sur lequel on devrait se pencher ...) permet de mieux la comprendre.
Elle sera alors pleinement bénéfique, nous permettra d’atteindre un état d' équilibre , de mieux interagir avec le monde qui nous entoure ainsi qu' avec nous même.


Pour faire un parallèle avec la séduction: s'identifier à la frustration de ne pas recevoir les preuves d'amour ou d'affection que l'on souhaiterait recevoir rendra needy.... ce manque ne pourra donc jamais être réellement comblé.
Refuser d'admettre que l'on souhaite recevoir des preuves d'affection d'une personne nous fera passer a coté de la tournure que l'on souhaite réellement que cette relation prenne et ne satisfera donc pas ce manque ...
L'accepter sans pour autant s'identifier à cette émotion est la clef pour interagir intelligemment et amener la relation là ou on aimerait qu'elle débouche et donc a combler ce manque. (ou du moins le tenter intelligemment ^^)

Dernière modification par geek n' chic ; 24/01/2015 à 15h51
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  #4  
Vieux 24/01/2015, 17h33
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medea
Je pense que les filles comprennent plus facilement ce genre de truc. Je me dis qu'on nous apprend peut-être un poil trop à être des dures comme avec la phrase "ne pleures pas mon fils".

Citation:
Envoyé par medea
Mais c'est tres difficile a realiser. On se ment tellement a nous-memes tout le temps (ego power!).
Par contre niveau égo on est à égalité! ^^
Ouai c'est super difficile parfois comme si une voix nous répétée "la tristesse c'est pour les merdes! toi t'es fort(e) alors ais les émotions d'une personne forte!".


Citation:
Envoyé par geek n' chic
il nous est tout a fait possible de ne pas à avoir à nous identifier à notre ressentie.
Ca me fais penser aux victimes qui n'osent pas parler de leur problème pour pas être identifiée en victime, le mot victime est comme un poids supplémentaire vue qu'on les met dans cette case presque à vie, ça devient une propriété au même titre que le sexe ou la culture qu'elles peuvent s'infliger à elles-mêmes. Si tu le dis dans ce sens je suis d'accord.

Par contre ça pourrait aussi vouloir dire qu'il y aurait une partie qu'on contrôle qui nous représente et une chimique étrangère.
Le problème c'est que ce libre arbitre est pas mal influencé par l'émotion (et l'inconscient!), l'émotion et la conscience proviennent d'une même base qu'on ne contrôle pas. L'émotion d'ailleurs est aussi vue comme une espèce de conscience de notre chimie corporelle, une qui se ferait le porte parole d'une volonté inconsciente, cette même partie inconsciente d'où émane la conscience.
C'est pas toujours facile de vivre quand on se considère pas comme un tout parce que la base brut qui forme le tout impose des idées étrangères à la conscience (avec les émotions). On pourrait voir ça comme un disfonctionnement mais c'est le notre, c'est au moins pour un temps notre conscience.
Est-ce que se distinguer de nos émotions ce n'est pas au final renier une partie de soi? Une partie qui reste au moins quelques instants mais une partie quand même.

Pour résumer je dirais qu'il faut pas se mettre dans la case "triste" mais qu'il faut mettre "triste" dans notre case. Si on l'exclut de nous, on exclut une part de nous ce qui n'est pas possible et ce qui créé des conflits longs et inutiles (parce que c'est pas possible).
Le fait de mettre "triste" dans la case "nous" permet de relativiser son importance donc de baisser son pouvoir.
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Dernière modification par tron ; 24/01/2015 à 18h29
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  #5  
Vieux 24/01/2015, 18h32
Avatar de AlexandreDeMacedoine
AlexandreDeMacedoine AlexandreDeMacedoine est déconnecté
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Tu as parfaitement raison et ton article peut être très utile. La pire chose à faire est de lutter contre elles car non seulement tu ne les comprends pas mais en plus tu les rejettes. Or tes émotions = toi donc les rejeter = te rejeter toi même.

Par contre, je pense qu'il faut aussi faire intervenir notre logique dans notre façon d'être. Il faut les deux : émotions et logique avec un équilibre spécifique à chacun. Mais oui les émotions sont très importante et la saveur de la vie est très dépendante d'elles.

Pour les émotions en TP je vois : lecture de romans avec beaucoup d'émotions en jeu (pas trop intellectualisées non plus) pour l'acquisition de vocabulaire et ancrages émotionnels (= connaître les émotions et les verbaliser intérieurement) ; méditation pleine conscience (= ressentir ses émotions).

Souvent on préfère vite détourner l'attention des émotions dont on est pas fiers ; agir pour se "vider la tête". Sauf que ça ne marche pas comme ça et en fait il vaut mieux se poser quelque part, ressentir et accepter nos émotions pour faciliter leur maîtrise.

Dernière modification par AlexandreDeMacedoine ; 24/01/2015 à 19h01
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  #6  
Vieux 24/01/2015, 19h14
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Citation:
Envoyé par tron Voir le message
Ca me fais penser aux victimes qui n'osent pas parler de leur problème pour pas être identifiée en victime, le mot victime est comme un poids supplémentaire vue qu'on les met dans cette case presque à vie, ça devient une propriété qu'elles peuvent s'infliger à elles-mêmes. Si tu le dis dans ce sens je suis d'accord.
Et la tu me fais repenser au fait que je m’obstine à refuser d'envoyer mon dossier de travailleur handicapé bien que pour les experts je ne pourrais jamais totalement me sous-traite à mes troubles psychotiques ....

Sinon, oui, ont dit à peu près la même chose...

mais c'est pas grave, je reformule quand même pour bien me faire comprendre.

Prenons un enfant qui se rend à la boulangerie avec son père.
Au moment de payer l'enfant quémande un bonbon. Le père lui refuse car "on ne mange pas de sucrerie avant le repas".
L'enfant, qui ne sait pas encore prendre la distance nécessaire avec ce sentiment de frustration commence à faire un caprice. Et entre pleure et autre "je veux un bonbon", commence à reprocher à son père de rentrer tard du travail, de ne pas lui lire d'histoire et de ne pas lui avoir acheter la petite voiture bleu il y a 3 jours .... bref ce sentiment de frustration fait ressortir toute ses frustrations. Il s'identifie alors à tout se qu'il y a de frustration en lui ... IL se laisse submerger par cette émotion, il s'identifie temporairement a elle, il est frustration.
Le père cède alors, va acheter la sucrerie et le gronde pour avoir fait un caprice... mais ça n'y changera rien: l'enfant est toujours frustré du manque d'amour, d'attention et de compassion paternel et continu sa crise...

Dans cette histoire, ce n'est pas l'enfant qui est à blâmer, mais le père qui n'a pas su identifier que si son enfant a un problème à contenir sa frustration, c'est parce qu'il y a justement trop de frustration dans sa vie... et que c'était justement ce que lui reprochait son enfant.
Il a pourtant ressentit un sentiment de culpabilité (il est allé acheter le bonbon) mais n'a pas pris le recul nécessaire pour comprendre pourquoi il se sentait coupable ...

N'importe quel spectateur extérieur a la scène du caprice comprend que le problème est plus profond que de ne pas avoir eu son bonbon.
Le père lui vivant mal la culpabilité qu'il éprouve sur le moment tranche pour la solution la plus simple en achetant le bonbon espérant ainsi se soustraire a ce sentiment désagréable ... il a fait se qu'il devait, il n'est donc pas fautif, c'est son enfant qui est capricieux.

Je prends cette exemple pour une bonne raison.
Une amie à moi rencontre des problèmes dans sa vie familiale et professionnelle. La coupe commence à être franchement pleine si bien qu'elle commence à piquer de grosses crises de colère à la maison, et notamment sur sa fille de 6 ans...

Un jour ou elle était calme elle à réussit à en parler avec sa fille .
Cette dernière lui a répondu "Je comprends maman, les adultes qui se mettent de mauvaise humeur, c'est comme les bébés qui font des caprices" ... pas bête la gamine.

Il nous arrive malheureusement dans notre vie d'adulte d'encore se comporter comme cet enfant... et notre raisonnement nous pousse parfois à agir comme le fait le père, espérant ainsi résoudre le problème.

Ce qu'apprend la communication non violente, c'est de se détacher temporairement de nos émotions. A en devenir temporairement spectateur plutôt qu'acteur pour mieux les comprendre. Cet exercice permet de regarder les scènes de notre vie, comme un père devrait parfois observer le comportement de son enfant (c'est a dire en se coupant de son affect, comme le ferait une personne extérieure a la scène), pour mieux le guider et le comprendre.

Dernière modification par geek n' chic ; 24/01/2015 à 20h09
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  #7  
Vieux 24/01/2015, 20h12
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Réflexion très intéressante !

J'ai beaucoup aimé ce point : Cette analyse inconsciente est bien plus complète que notre analyse consciente.

C'est le "ressenti", et on ne fait pas toujours assez confiance à ce qu'on "sens" sous prétexte que c'est quelque chose qui ne nous parait pas rationnel. Pour autant, mon instinct à eu bien plus souvent raison que mes analyses... Mais le fait est que seule la réflexion cartésienne peut apporter des preuves.

Face à une situation, on a toujours une approche à double détente. La première, quasi immédiate, étant celle de l'instinct. Celle dont tu parles dans cet article. La seconde est l'analyse cartésienne.

Ainsi, face à une situation, qu'elle soit personnelle ou professionnelle, on "le sent bien", ou "on ne le sent pas", en dépit de ce que notre intellect peut nous dire. Pour prendre un exemple concret, j'ai eu une proposition d'association magnifique récemment. Financièrement très reluisante, elle était parfaite en tout point sur le papier. Pourtant, quelque chose bloquait, au fond de moi, je ne le sentais pas. En analysant le plan financier, je me suis aperçu qu'en dépit de l'apport assez énorme, le BP était intenable, et la boite aurait certainement fait faillite en 3 mois, écrasée par les charges salariales.

Bref, tout ça pour dire que j'aime bien ta conclusion : ne pas nier ses émotions, mais les relativiser.

D'ailleurs, si se laisser submerger par ses émotions sans savoir les gérer est une mauvaise chose, je pense que l'inverse est encore pire.
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  #8  
Vieux 25/01/2015, 06h31
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Citation:
Envoyé par alexandre
Par contre, je pense qu'il faut aussi faire intervenir notre logique dans notre façon d'être. Il faut les deux : émotions et logique avec un équilibre spécifique à chacun.
C'est sûr, l'émotion n'est qu'une part de nous tout comme l'intelligence. Tu dis "par contre" mais je l'ai noté .
"cela dit y être soumis est néfaste. Il faut la prendre comme une information sur nous à coupler avec l'intelligence, la volonté et le désir."


Citation:
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Et la tu me fais repenser au fait que je m’obstine à refuser d'envoyer mon dossier de travailleur handicapé bien que pour les experts je ne pourrais jamais totalement me sous-traite à mes troubles psychotiques ...
Je comprends cette décision pour avoir vécu l'effet pervers d'un diagnostic pendant plusieurs années. Le jour où on m'a annoncé que le diagnostic n'était plus d'actualité les symptômes (affaiblis mais toujours là) ont disparu comme par magie.
"non vous êtes pas malade.
- ah bon? ah merde c'est vrai maintenant que vous le dite."

Citation:
Envoyé par geek 'n chic
Cet exercice permet de regarder les scènes de notre vie, comme un père devrait parfois observer le comportement de son enfant (c'est a dire en se coupant de son affect, comme le ferait une personne extérieure a la scène), pour mieux le guider
et le comprendre.
Un enfant est ni bon ni mauvais, il fait des bonnes et des mauvaises choses c'est aux parents de poser le cadre. C'est clair que c'est un problème entre le père et lui-même mais au final c'est l'enfant qui trinque.


Citation:
Envoyé par champia
D'ailleurs, si se laisser submerger par ses émotions sans savoir les gérer est unemauvaise chose, je pense que l'inverse est encore pire.
L'inverse c'est agir par narcissisme, c'est choisir une HB9 au lieu d'une HB6 avec qui ça se passerait mieux, c'est ne pas totalement exister.
C'est croire quand on nous dit que quelque chose est meilleur pour nous par reconnaissance sociale (soit par narcissisme) au lieu de se croire.
Il vaut mieux être submerger que ne pas exister c'est sûr.

Citation:
Envoyé par champia
je me suis aperçu qu'en dépit de l'apport assez énorme, le BP était intenable, et la boite aurait certainement fait faillite en 3 mois, écrasée par les charges salariales.
Encore t'as pu l'expliquer là, perso j'ai payé des tapis au poker à un niveau où on joue plus pour le fun (sinon on se fait raser) sans pouvoir aujourd'hui le justifier de manière logique.
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Dernière modification par tron ; 25/01/2015 à 07h53
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  #9  
Vieux 25/01/2015, 10h46
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Mais être soi-même c'est quoi ?
Si on a un soi-même, alors nous sommes soumis à un déterminisme dans notre façon d'être ? Vu que la bonne façon d'être serai une seule et unique façon de chacun ?
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  #10  
Vieux 25/01/2015, 11h47
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Être soi-même c'est être en cohérence avec nos émotions même quand elles vont à l'encontre de nos pulsions narcissiques (notre égo, notre besoin de reconnaissance etc.).

Les émotions nous disent ce que nous voulons et ne voulons pas, ce n'est pas un guide qui détermine qui nous sommes, c'est nous (avec toutes les nuances déjà apportées au sujet du couplage avec l'intelligence, les valeurs morales etc. et l'intérêt de pas en être submerger), nous sommes nos désirs.
De toute manière si on décompose l'homme suffisamment on y verra forcément du déterminisme, un effet suit toujours une cause pour une raison déterminée (la règle). Le but du déterminisme émotionnelle est de respecter la règle "on prend ce qu'il y a de mieux pour nous" contre le déterminisme narcissique "on agit pour que les gens nous renvoient une meilleure opinion de nous" ou "on refoule une émotion qui pourrait baisser notre opinion de nous".

ps: J'avance encore la réflexion en disant que si on ne fait pas les choses par respect pour nos émotions, donc pour nous, on les fait par égo, pour qu'on nous renvoie une bonne image de nous.
On peut très bien suivre une ligne narcissique qui est en cohérence avec nos émotions, les deux sont pas forcément opposables.
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Dernière modification par tron ; 25/01/2015 à 12h27
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