(source
la PNL mode d'emploi et apports personnels et connaissance personnels sur la
PNL )
Le rapport
Qu’est ce que le rapport en PNL ?
Avez-vous remarqué que lorsque des personnes sont en conversations avec leurs collègues au travail, qu’elles prennent un verre avec des amis dans un bar, elles adoptent souvent des attitudes et des poses symétriques de celles de leurs interlocuteurs ?
Le contact visuel est là, la conversation est facile et chacun se sent à l’aise en compagnie de l’autre.
Parfois, les interlocuteurs baissent la voix au même moment avec des airs de conspirateurs pour ne pas être entendus ou gloussent de concert quand quelqu’un raconte une bonne blague.
C’est ce que l’on appelle en PNL le rapport, défini comme l’établissement de la confiance, de l’harmonie et de la coopération dans une relation. Lorsque le rapport est établi, on dit que l’on est « sur la même longueur d’ondes ».
Le rapport s’installe habituellement de manière inconsciente, sans même parfois que nous y ayons pensé. C’est un phénomène naturel. Si vous voulez être apprécié il faut nécessairement établir un le contact avec les autres.
Quand nous rencontrons une personne pour la première fois et que nous découvrons des intérêts communs il est plus facile de briser la glace et d’établir le rapport. Nous mesurons la présence ou l’absence de contact par ce que nous ressentons. Quand il y’a rapport, on se sent en phase avec l’autre personne alors que lorsque le rapport n’existe pas, la relation est difficile.
Robert Dilts à décrit le rapport comme une « boucle d’influence mutuelle ». C’est comme une danse ou deux personnes bougent gracieusement et sans efforts, en parfaite harmonie.
Il existe de nombreuses applications du rapport. C’est un pour vous d’influencer les autres pour qu’ils voient les choses comme vous, pour résoudre les conflits, négocier des contrats, accompagner des personnes pour qu’elles réalisent leur potentiel ou enfin pour enrichir presque toute interaction qu’elle soit personnelle ou professionnelle.
Seule une petite partie de la communication humaine se fait par la parole. Le reste est non verbal : l’attitude, les expressions du visage, la gestuelle, les mouvements des yeux, les hochements de tête, la respiration et le ton, le volume et le timbre de la voix.
Cela signifie que l’un des moyens clefs d’établir et de construire un rapport est de lire cette communication non verbale, de se synchroniser et éventuellement d’agir en miroir. En fait, ces deux moyens de créer le rapport sont parmi les plus anciennes et les mieux connus de la PNL.
-La synchronisation : elle consiste à observer quelqu’un puis à se comporter comme lui, par exemple en s’asseyant de la même manière ou en utilisant des gestes analogues.
-L’effet miroir : consiste à copier fidèlement le comportement d’une personne, créant ainsi une image miroir.
Il est important de faire attention quand on copie le comportement d’une personne. Si vous la singez de façon évidente, vous donnerez l’impression de vous moquer d’elle et le rapport volera en éclats.
La distance est faible entre synchronisation et imitation. Si l’autre personne fait quelque chose et que vous l’imitez immédiatement elle s’en rendra compte. Cela lui échappera peut être la première fois mais, si vous le faites de manière systématique, il est certain qu’elle en prendra conscience. Si vous attendez 20 à 30 secondes, votre comportement passera inaperçu.
Voila quelques éléments que vous pouvez utiliser pour la synchronisation :
-celle de tout le corps, ou vous ajustez votre position ou votre comportement tout entier à celui de l’autre personne. Noté l’angle formé par la colonne vertébrale.
-La synchronisation du haut ou du bas du corps de votre interlocuteur.
-La manière dont votre interlocuteur bouge, lentement ou de manière énergique et vigoureuse. Certaines personnes sont très statiques, d’autres moins. Certains bougent essentiellement un coté de leur corps, ou juste une main ou un pied. D’autres bougent les deux côtés.
-les hochements de la tête ou les mouvements d’épaules de gauche à droite, d’avant en arrière.
-Les gestes ; certains font des gestes larges, d’autres économisent l’espace.
-Les expressions du visage, la direction du regard ou le rythme de clignement des yeux.
-La respiration et le rythme.
(Petit exercice la prochaine fois que vous serez dans un café observez les gens autour de vous comment ils interagissent, notez les comportements différents, comment les gens se saluent, conversent)
[COLOR="rgb(0, 100, 0)"]La synchronisation en pratique[/COLOR]
L’étape suivante pour apprendre la synchronisation est de la mettre en pratique.
C’est aussi une bonne occasion de pratiquer le calibrage. Vous pouvez prendre le risque d’essayer la synchronisation dans une situation réelle ou demander à un ami de vous aider les premières fois.
Si vous choisissez la deuxième option, ne lui dites pas ce que vous faites. Entamez une conversation avec lui à propos d’un sujet qui le passionne.
En l’écoutant et en approuvant ce qu’il dit, accordez votre comportement aussi en prenant soin de laisser passer environ 20 secondes avant de copier ses gestes. A ce stade, concentrez-vous sur les choses évidentes :
l’attitude générale, les gestes des mains, les mouvements des pieds, etc…
Vous allez avoir des difficultés si vous essayer de tout synchroniser et de copier des choses telle la respiration ; cela demande une certaine pratique. A la fin de l’exercice, demandez à votre ami ce qu’il en à penser. Si vous avez exagéré, il vous dira rapidement qu’il a eu l’impression d’une imitation. Si vous étiez dans le ton, il aura certainement ressenti votre réel intérêt pour lui et pour ce qu’il avait à dire.
Au départ, cela peut sembler étrange de se synchroniser sur autrui. Vous vous habituerez bientôt et parviendrez à bavarder de manière naturelle comme vous le faites.
Le plus grand défi se pose lorsque le comportement non verbal de l’autre personne est très différent du votre.
Si il a l’habitude de faire de grands gestes et vous non, vous commencerez par vous sentir malheureux. Mais continuez et, petit à petit, vous arriverez à vous sentir à l’aise en faisant des choses qui vous ressemblent peu.
[COLOR="rgb(0, 100, 0)"]La synchronisation croisée[/COLOR]
Elle consiste à utiliser un des éléments de votre comportement que vous allez synchroniser au comportement différent d’une autre personne. Vous pouvez, par exemple, taper du pied en rythme avec la série de hochements de tête ou de synchroniser le rythme de votre parole à la respiration de votre interlocuteur. C’est un excellent moyen de synchroniser de manière douce.
La psychogéographie
C’est la relation spatiale entre les personnes, c’est un élément important dont il faut tenir compte lorsque l’on veut construire un rapport avec quelqu’un. Lorsque deux personnes sont côte à côte, cela crée une situation d’alignement. Métaphoriquement parlant, quand nous sommes d’un même côté, nous voyons les choses sous le même angle. Ceci est particulièrement utile au cours de négociation ou pour désamorcer un conflit.
Au contraire, dans une conversation face à face, ou par-dessus un obstacle (table, bureau), vous pouvez facilement entrer en conflit avec autrui, ou voir les choses sous un autre angle.
La synchronisation par le langage
La synchronisation ne se fait pas uniquement par le langage corporel. Il y’a aussi de nombreuses façons de construire un rapport avec l’autre à travers le langage parlé, par exemple en utilisant un vocabulaire qui correspond à son métaprogramme (je compte en parler dans un futur post patience, définition : Niveau de programmation mentale déterminant la façon de trier, de découper et d'organiser les expériences.
Plus abstraits que les stratégies mentales, les méta-programmes définissent l'approche générale d'une situation donnée. )
Et en synchronisant les termes sensoriels qu’il utilise comme voir, entendre, sentir. Quand vous êtes capable d’utiliser le même langage qu’autrui, inévitablement vous construisez un rapport.
(la suite ce soir ou demain suivant mon temps disponible
)