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  #1  
Vieux 11/12/2017, 02h18
Thésé Thésé est déconnecté
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Par défaut Que faire lorsque face au suis moi, je te fuis, la seule envie que j'ai c'est de fuir

Bonjour,

Le titre n'est peut-être pas tout à fait clair, alors je développe.

Depuis quelques temps déjà, je note que je deviens hyper sensible à toutes marques d'irrespect (ma présentation donnera sans doute un début d'explication à cela), et face à toutes attitudes s'apparentant au chaud / froid (très prisées des femmes selon mon expérience), je perds toutes motivations pour poursuivre l'interaction. C'est quasi viscéral, je fais un vrai blocage.

Je sais l'importance de devoir recadrer une femme qui a force de se faire courtiser voit fatalement son égo gonfler démesurément, mais j'éprouve comme une sorte de dégout pour la personne. Finalement, que vaut-elle si par elle-même elle n'est pas capable de faire preuve de respect envers autrui ?
Et même dans le cas où je la recadre, je suis incapable de lui faire confiance par la suite car ça nous arrive à tous d'avoir un coup de moins bien à certains moments et que se passera t-il alors? Elle en profitera pour en tirer avantage...

A moins que ce ne soit moi qui attire /suscite l'irrespect (bien malgré moi...), car même avec un ex avec laquelle je suis resté 10 mois, pourtant le profil plutôt dépendante affective soft, vers la fin elle prenait largement ses aises... Et moi qui me disais enfin une avec qui je peux me détendre... Ça commence à être flippant car même si ce n'est pas mon projet du moment, difficile d'imaginer construire quelque chose à moyen/long termes avec quelqu'un dans ces conditions.

Bref, j'en suis au point où je mets fin à quasi tous les échanges auprès de celles qui veulent me revoir/me répondent mais font preuve d'un sens moral assez discutable !

Dès lors, je m'adresse à vous pour voir s'il n'y a pas une autre manière de considérer les choses? A part abaisser mon seuil de valeurs... un peu contraire au message véhiculé ici me direz-vous

Merci d'avance pour les retours constructifs.

Dernière modification par Thésé ; 11/12/2017 à 02h26
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  #2  
Vieux 11/12/2017, 10h11
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Fuir une relation qui ne te parais pas fiable, dans laquelle tu t'épanouis pas parce que tu ne te sens pas en confiance, ça me semble plutôt sain à la base.

Maintenant il s'agit de savoir si tu fais bien la part des choses entre tes propres ressentis et les faits objectifs. Tu parles d'un problème de respect, peux-tu préciser et donner des exemples ?
Autre question au préalable : lorsqu'une fille te déçois, comment lui fais-tu savoir ? comment exprimes-tu cette déception ?
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  #3  
Vieux 11/12/2017, 16h12
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Bonjour Bihoutifoul,

Merci pour ta réponse.

Pour répondre à la question préalable en premier, j'admets que pendant longtemps j'ai eu tendance à ne pas vraiment réagir, où plutôt à ne pas forcément prendre conscience qu'il y avait un comportement limite. Même lorsque l'on s'emportait face à moi, j'avais tendance à d'abord voir les raisons qui amenaient la personne à se comporter ainsi.
Clairement, cette façon que j'avais de faire est lié à un conditionnement dans l'enfance (parents lourdement culpabilisant, père qui reporte sur ses enfants son désir de revanche sur la vie et pour qui son affection/intérêt est fonction de la satisfaction de ses attentes, etc.)
J'en ai bien pris conscience mais comme dit, difficile de se défaire d'un conditionnement et ça m'arrive encore souvent de retomber dans ces travers même si je teste de plus en plus diverses stratégies (cocky & funny, refus de rentrer dans la polémique ou cautionner le comportement en reportant à plus tard l'échange le temps que la personne se calme, exprimer clairement mon mécontentement sur le coup, etc.) mais à vrai dire, j'ai encore un gros boulot à faire sur ce point là.

Toujours est-il que par le passé, toutes ces petites marques d'irrespect me laissaient totalement indifférent bien que devant s'accumuler inconsciemment car à un certain stade, lorsque la ligne rouge est franchie, tout me revenait en pleine face, je ruminais et j'ai souvent explosé de colère (forcément, de passer d'agneau à loup agressif d'un coup, les personnes ne comprenaient pas - ou n'assumaient pas - et coupaient les ponts). Au moins, maintenant, j'arrive à ne plus exploser. Je coupe simplement les ponts après ou pas (selon les opportunités de le faire) avoir exposé froidement mes griefs.

Pour ce qui est de ce que j’appelle les marques "d'irrespect", cela va du classique délai /absence de réponse aux messages (je suis particulièrement sensible sur ce point vu que mon ex-femme pratiquait le mutisme pendant des jours et des jours dès que je n'accédais pas à ses caprices...), le coup de pression (colère/énervement feint et/ou réel, et parfois carrément l'insulte/dénigrement vis-à-vis de mes opinions - même si rien d’aberrant de mon côté, juste des opinions), en passant par le défouloir à frustration et rancœur des femmes pour les hommes ou encore les tentatives de culpabilisation, sans oublier le refus total de compromis sur des trucs aussi con qu'une activité de sortie (je ne parle là même pas de concessions) où le bon gros sentiment d'être pris pour un bouche trou ("OK, je ne fais rien d'autre ce soir").

RQ: Ci-dessus, je mélange diverses situations vécues à différents stades d'avancement des échanges.

Pour la culpabilisation, un exemple. Je fréquentais une femme qui m'avait signifié avoir besoin d'y aller doucement et qu'elle ne supportait pas les hommes qui essayent de lui sauter dessus rapidement.. OK donc, je tente de calibrer, sauf qu'à partir du deuxième rendez-vous, elle me dit qu'elle a des rendez-vous avec deux autres hommes. Déjà problème, pas qu'elle ait d'autres rendez-vous, je ne me fais pas d'illusions, mais plutôt qu'elle me le dise... Bref, sur le coup, je me suis mis à escalader plus fortement (sans non plus être lourd) et finis par tenter le KC. Refus de sa part. Ok, ça arrive. Je ne me laisse pas déstabiliser et enchaîne sur un autre sujet. Toutefois, après le rendez-vous, j'ai le droit à un sms de sa part me disant qu'elle ne comprends pas cette façon de faire et me reproche de l'avoir mis mal à l'aise mais finit par me dire qu'on en reparlera la prochaine fois que l'on se verra.

Pour le défouloir à frustration concernant les hommes, j'ai eu le droit juste après mon divorce à la nana qui me dit que les hommes ne servent à rien (à l'exception d'être des géniteurs = donneurs de sperme), une autre dont j'avais pris la défense dans le cadre professionnel (elle subissait une forme de harcèlement moral), j'ai d'ailleurs été le seul à me bouger car je considérais cela comme injuste. Résultat, peu de temps après, on a une discussion sur les inégalités salariales et là, elle déforme mes propos, me dit que je suis blessant et me lance à la figure la fois où l'un de ses anciens boss avait tenté de la forcer à lui faire une fellation !!! Autant dire que dans ces propos, j'étais pas loin d'être amalgamé au mec.

Alors oui, il y a sans doute une question de curseur à régler de mon côté (quelques choses de l'ordre du stress post-traumatique vu que mon ex-femme m'a fait le chantage à la fausse accusation de viol pour récupérer plus d'argent; une autre la suggestion de fausse accusation pour coups et blessures, soutenu par les faux témoignages de ces copines, dans le cas où j'essayerais de me défendre vis-à-vis de sa propre violence... le tout après avoir fait l'amour et qu'elle promenait sa main vers mon entrejambe - pas la peine de vous préciser qu'elle agression elle suggérait. WTF!!!), mais j'ai désormais l'impression qu'au moindre shit test, coup de chaud/froid mal négocié, signe de gentillesse ou d'affection de ma part, la situation empire inexorablement, qu'une fois que ça a un temps soit peu dérapé ce n'est plus rattrapable

Bon, j'ai fais un pavé sans vraiment avoir tout à fait répondu à tes questions. Pour résumer, j'ai l'impression que de nombreuse femmes confondent le respect (qui est dû à tout un chacun; du type reconnaître l'autre comme une personne et non pas l'utiliser comme un objet) avec leur envie, leur humeur du moment (j'exclus bien entendu de ce constat les tarées relatées plus haut qui sont une autre histoire, même si au début, elles ont l'air aussi normal que les autres...).

Et si ce n'est pas tout à fait clair dans ma réponse, n'hésites pas à relever.

A bientôt, et merci à nouveau pour le retour.

Dernière modification par Thésé ; 11/12/2017 à 16h16
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  #4  
Vieux 11/12/2017, 22h54
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Ok.

Je pense que tous ceux qui ont passé la trentaine et qui ont un peu vécu reconnaitront le fil d'arianne dans les grandes lignes (comment je t'ai placé smooth la ref à Thésée ).


Effectivement ce sont des biais féminins réguliers.
Bon, les reconnaitre n'engage pas pour moi à un conflit ouvert ; il faut également reconnaitre que les hommes ont leurs propres biais et fonctionnements questionnables. C'est assez équilibré de ce côté. 1 partout balle au centre.


Pour ce qui est de l'irrespect et tout, je suis à 100% sur ta longueur d'onde :

Citation:
Je sais l'importance de devoir recadrer une femme qui a force de se faire courtiser voit fatalement son égo gonfler démesurément, mais j'éprouve comme une sorte de dégout pour la personne. Finalement, que vaut-elle si par elle-même elle n'est pas capable de faire preuve de respect envers autrui ?
Et même dans le cas où je la recadre, je suis incapable de lui faire confiance par la suite car ça nous arrive à tous d'avoir un coup de moins bien à certains moments et que se passera t-il alors? Elle en profitera pour en tirer avantage...

Le premier truc qui m'est venu en guise de solution toute faite, c'est cet archétype de la nana plutot jeune et inexpérimentée qui est généralement beaucoup moins casse couille.

Mais cet archétype tu sembles y faire référence ici :

Citation:
A moins que ce ne soit moi qui attire /suscite l'irrespect (bien malgré moi...), car même avec un ex avec laquelle je suis resté 10 mois, pourtant le profil plutôt dépendante affective soft, vers la fin elle prenait largement ses aises... Et moi qui me disais enfin une avec qui je peux me détendre... Ça commence à être flippant car même si ce n'est pas mon projet du moment, difficile d'imaginer construire quelque chose à moyen/long termes avec quelqu'un dans ces conditions.
J'en déduis donc que ça n'a pas tip top fonctionné ?


Pour le reste, il y a fatalement une question d'équilibre.
Effectivement si t'es pas prêt à faire la guerre il y a des chances que tu n'aies jamais la paix (cf quand tu parles de "toujours recadrer même le jour où on est moins attentif").

Mais je pense qu'il y a une option qu'on oublie un peu vite : celle de la dominance.
Ca correspondrait à tous les trucs plus ou moins virils/machos de base : faire du sport, imposer une certaine masse physique, et en jouer bien sûr.
Explorer à peu près tous les axes qui font qu'on est des hommes et pas des femmes.
Alors aujourd'hui c'est rigolo parce qu'on galère à définir la virilité.
Lol.
Quand on cesse de se prendre la tête avec les idées progressistes c'est pourtant assez clair : c'est tout ce qui fait que t'es pas une tapette.
Donc : assumer les trucs hardcore, ne pas fuir face à la difficulté, porter des trucs lourds et faire des trucs durs. Dire ce qu'on pense. Etre solide, ce genre de choses. Ne pas avoir peur de s'opposer.
C'est pas compliqué au final. Suffit de pas écouter le bruit ambiant.
On est tellement dans une ère de négationnisme face à ça... pourtant je suis convaincu que c'est un rempart solide contre les dérives que tu décris.
Le macho de base est décrié partout mais tellement apprécié en réalité. C'est une farce.
Les femmes veulent des hommes et non pas des enfants.

D'autant qu'à aucun moment cette approche ne sous entend un quelconque manque de respect.

Cette dominance s'exprimera au quotidien par une ambiance de jeu/défi sur le ton de l'humour, mais aussi et surtout au lit (évidement).
Le drame de notre époque, c'est qu'il faut au préalable être prêt à littéralement latter les couilles au politiquement correct (cf exactement mon discours plus haut, qu'il sera tellement simple de caricaturer et critiquer. Mais ça fait partie intégrante du jeu et de la grande mascarade de désinformation. J'en reviens à mon point : l'important est d'être lancé comme un trois tonnes, le reste ne sera que des moustiques qui viendront s'écraser sur ton pare-brise).


Qu'en penses tu ?
Est-ce que tu visualises à peu près l'approche ?


Sujet intéressant en tout cas.
On touche à un truc indispensable pour qui veut faire durer son couple.
Les bons sentiments ne suffisent pas.

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 11/12/2017 à 23h05
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  #5  
Vieux 12/12/2017, 14h14
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Bonjour Don Diego de la Vega,

Tout d'abord, merci pour ce retour, qui me permet de m'y retrouver un peu mieux dans ce labyrinthe amoureux ;-). De là à filer la métaphore en associant les femmes au Minotaure, il y a un pas que je ne franchirais pas...

Bref... avant de répondre, je me permets de tenter un cadrage général (et voir par là même si cela fait écho chez vous) en soulignant le glissement actuel de la personnalité de base de type "névrotico-normal" vers "narcissico-hédoniste" (je m'appuie pour cela sur l'abondante littérature psychologique sur le sujet sans non plus tout à fait rentrer dans l'opposition patriarcat / matriarcat vu qu'un système matriarcal complet reproduit à sa manière la loi du père, au détriment toutefois de la composante "dynamique" propre au patriarcat) et qui est caractérisé entre autre par un surmoi plus faible et donc des relations à autrui distendues.
Je pose cela de manière un peu pompeuse car j'ai souvent été confronté dans mes tentatives de recadrage à un discours sur la normalité versus l’excès d'exigence de ma part. Personnellement, j'attribue en partie cette opposition à cette confrontation de personnalité, à ce basculement de mode de fonctionnement et de ce qui est donc normal ou pas. Vous l'aurez compris, je suis plutôt nevrotico-normal...

Tout cela pour dire également que la personnalité "narcissico-hédonique" dépasse les genres et s'applique aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Donc pas de guerre des sexes sur ce point, à moins de lancer la question polémique sur la prédisposition/réceptivité des femmes à succomber à ce nouveau mode du fait de biais éducatifs, sociologiques ou biologique(?) :-). Oui, c'est polémique! Mais je n'ai pas de réponse là-dessus.

Autres remarques sous forme d'interrogation. Tu parles de biais féminins et de biais masculin. Pour le coup, si on adopte la grille de pensée patriarcat / matriarcat, ne peut-on pas se demander si avec l'affaiblissement du patriarcat, les biais féminins ne sont plus compensés tandis que les biais masculins ne sont plus légitimés? D’où la nécessité de remettre au goût du jour le patriarcat (modulo en tempérant ses excès) si l'on veut conserver l'équilibre auquel tu fais référence et qui ne me semble pas autant aller de soi ? Et cela renvoi à ce que tu appelles la dominance, et quelle prise une personne seule peu avoir sur ce point face au contexte général présent (ex: l'homme est par nature violent et la femme une victime) ?

Bon, je pars dans les hauteurs mais cela fait quelques mois que je lis intensivement sur le sujet :-).

Pour en revenir à des points plus pragmatiques, je suis d'accord qu'il faille être prêt à faire la "guerre" pour avoir la paix, mais il ne faut pas oublier que tout empire connait un jour sa chute. D'où une anxiété inhérente, surtout si le statut-quo ne repose que sur un "rapport de force" et non une paix véritablement acceptée, voulue de part et d'autre...
Alors là, ça renvoie les deux parties à leurs responsabilités, mais comme ce que j'observe, c'est plutôt la tentation franchie de céder à la facilité en se vautrant dans ses pulsions (aka, je suis une victime pour X ou Y raisons, la faute en est les autres. C'est bien d'ailleurs là-dessus que les démagogues prospères), je reste assez pessimiste...
Et puis, si l'on accepte pleinement de rentrer dans un rapport de dominant/dominé , fatalement cela créé du ressentiment, et on en revient au point initial où il faut rester sur le qui-vive. La dominance fait toutefois peut-être référence à une concept moins tranché si je te lis bien entre les lignes? Peut-être est-ce une solution alternative qui permets de sortir de ce rapport de force... Je reste ouvert là-dessus même si je ne l'imagine pas bien encore. Je creuse la question d'instaurer "une ambiance de jeu/défi sur le ton de l'humour" avec toutefois la mise ne garde que sous couvert de l'humour, on peut "justifier" le pire, et que c'est bien la récurrence qui caractérise le harcèlement car pris isolément, un fait de violence psychologique est anodin... bref, un vrai exercice de funambulisme :-),

Et pour conclure sur un ton plus léger, les attributs de la dominance, j'en ai plusieurs à mon actif... Pratiques du sport (de combat), masse physique qui va bien avec et j'en ai étonné plus d'une au lit par ma "présence" (on va dire cela comme ça), et pourtant, j'ai l'impression que pour que la dominance fonctionne, cela doit être total (ou à défaut qu'il faille faire preuve de dominance dans les compartiments cruciaux - qui sont à identifier d'ailleurs) car cela ne suffit pas dans mon cas. La moindre brèche est souvent exploitée... Donc je veux bien que la dominance soit un rempart, mais solide à quel point si elle ne se confond pas avec la domination (ce qui n'est pas vraiment mon objectif...) ?

Voilà, voilà... pas sûr d'avoir bien visualisé ce que tu suggérais mais en tout cas, cela suscite la réflexion. Donc merci pour l'input! J'espère que mon retour ne semblera pas trop décalé et invitera à quelques commentaires :-)


PS: Concernant ma relation de 10 mois, effectivement ça n'a pas marché mais on y a mis fin avant que tout cela ne dérive trop. Toutefois, la personne était plus âgée que moi. Bien entendu, le poids statistique de cette expérience ne remets pas en cause l'archétype auquel tu fais référence.
Ça m'a d'ailleurs beaucoup interpelé vu que ce n'est pas le réflexe que j'avais. Donc je prends!
En effet, j'aurais plutôt associé la nana jeune à l'immaturité (et qui prends des libertés avec le respect pour se tester) versus la femme d'expérience qui, de part son parcours de vie, devrait mieux apprendre à gérer ses émotions/pulsions (c'était plutôt l'idée naïve que j'en avais). Mais tu sans doute raison, dans la pratiques (ou avec l'âge aidant vu qu'on le repère mieux), l'opposition entre la jeune femme qui manque d'expérience (et donc moins apte à tenter/réussir de manipuler) versus la mata-hari chevronnée (mais immature psychoaffectivement, perverse dans le pire des cas, ou plus simplement que son statut de maman lui donne un sentiment de toute puissance) qui collectionne les trophés me semble plus prudent...

PS2: J'ai fais l'impasse sur plusieurs de tes points (pb d'affichage dans le message que j'ai reçu - ndlr), j'y réfléchis et reviens s'il y a matière à modifier/préciser ma réponse. Là, je dois me remettre au taf!

Dernière modification par Thésé ; 12/12/2017 à 14h19
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  #6  
Vieux 12/12/2017, 14h33
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Ahahah t'es énorme je me régale

Ok je prends le temps de te construire une réponse
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  #7  
Vieux 12/12/2017, 15h16
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Citation:
De là à filer la métaphore en associant les femmes au Minotaure
ahaha !
Hmmm

Soyons plus poétiques ; les femmes ressemblent bien davantage au labyrinthe justement
Le minotaure serait nos propres démons ; trop gentil par dépendance affectif ou trop dur par égoïsme (cela me semble justement être le sujet de chercher ce juste milieu).


Citation:
Je pose cela de manière un peu pompeuse car j'ai souvent été confronté dans mes tentatives de recadrage à un discours sur la normalité versus l’excès d'exigence de ma part.
La normalité est un concept fascinant.
La norme n'est ni forcément logique ni forcément optimisée.
Elle est juste la plus répandue.
Mais est-ce qu'une erreur devient correcte simplement dès lors que des millions de personnes la reproduise ?

J'ai une vision des choses plus axée sur le conformisme et le rapport groupe/individu.

Or il est intéressant de noter que le mot "normal" a souvent pour antinomie le mot "pathologique".
Ca me semble intéressant de le souligner.

C'est un biais cognitif. L'anomalie n'est anomalie que tant qu'elle n'a pas prouvé la supériorité de son modèle


Citation:
Tout cela pour dire également que la personnalité "narcissico-hédonique" dépasse les genres et s'applique aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Donc pas de guerre des sexes sur ce point, à moins de lancer la question polémique sur la prédisposition/réceptivité des femmes à succomber à ce nouveau mode du fait de biais éducatifs, sociologiques ou biologique(?) :-). Oui, c'est polémique! Mais je n'ai pas de réponse là-dessus.
Typiquement, ça reste flou et intuitif dans mon esprit, je ne pourrais que difficilement argumenter, mais je pense que les femmes sont davantage conformistes que les hommes.

La docilité est en un élément explicatif primordial.
On avance parfois que leur réussite à l'école est due à cette docilité (cf Bourdieu je crois).
On peut également observer les phénomènes de mode. Les fashion victim sont bien des femmes en majorité, right ?
On peut également s'interroger sur le poids du jugement/validation des pairs dans le choix d'un conjoint. Le concept d'hypergamie imputé à la femme fait aussi partie de ce faisceau d'indices confus (qui n'est peut être rien d'autre que des préjugés mwaahahah mais je ne m'arrêterai pas à ça).

On retombe sur la théorie du genre, donc je m'arrêterai là.
D'autant que la question est plus complexe que les quelques détails mis en exergue ici.

A l'autre extrême du scope cela expliquerait les comportements davantage sociopathologiques des hommes (violences etc... puisque dans ce cas clinique l'individu se pose comme supérieur au groupe dans la finalité de ses intérêts).

Tout ça pour dire que ce n'est pas parce que je critique la femme que j'estime que l'homme est nécessairement meilleur.
L'équilibre toujours


Citation:
ne peut-on pas se demander si avec l'affaiblissement du patriarcat, les biais féminins ne sont plus compensés tandis que les biais masculins ne sont plus légitimés? D’où la nécessité de remettre au goût du jour le patriarcat (modulo en tempérant ses excès) si l'on veut conserver l'équilibre auquel tu fais référence et qui ne me semble pas autant aller de soi ? Et cela renvoi à ce que tu appelles la dominance, et quelle prise une personne seule peu avoir sur ce point face au contexte général présent (ex: l'homme est par nature violent et la femme une victime) ?

C'est très exactement ce que je voulais dire



Citation:
D'où une anxiété inhérente, surtout si le statut-quo ne repose que sur un "rapport de force" et non une paix véritablement acceptée, voulue de part et d'autre...
Exact également.
Équilibre toujours.

On sait que les ciments du couple sont le Cul, la Communication, la Confiance (les 3C).

Mais il y a également les projets de couple. Trèèèès important.
Pour filer la métaphore de la guerre/paix, ce serait comme les relations commerciales entre deux pays, ce qui les éloigne d'un conflit ouvert par intérêt réciproque.

Je ne m'étends pas sur le sujet ; on voit bien qu'il n'est aucunement question d'expliquer les relations Homme/Femme par le seul rapport de force.
MAIS : éluder pour autant la question du rapport de force me semblerait être de l'angélisme naïf. Et contre productif.



Citation:
La dominance fait toutefois peut-être référence à une concept moins tranché si je te lis bien entre les lignes?
Oui, voilà.

La dominance, si on se fie à ce postulat comme quoi la femme aime être "prise en main" par un homme "à poigne" (lol), consiste justement à rendre service aux DEUX individus dans le couple.

Cela correspondrait à "don't give them what they want, give them what they need".

Comme indice, on a la récurrence des témoignages sur la perception féminine positive de la dominance au lit.

Citation:
bref, un vrai exercice de funambulisme :-),
Oui.
Perso je préfère parler d'équilibre qui me semble être un concept universel majeur mais trop ignoré.
Faut penser Yin Yang partout tout le temps.
Et abolir les perceptions improductives de Bien/Mal.

C'est très Luciférien comme concept
Je déconne même pas


Citation:
Et pour conclure sur un ton plus léger, les attributs de la dominance, j'en ai plusieurs à mon actif... Pratiques du sport (de combat), masse physique qui va bien avec et j'en ai étonné plus d'une au lit par ma "présence" (on va dire cela comme ça), et pourtant, j'ai l'impression que pour que la dominance fonctionne, cela doit être total (ou à défaut qu'il faille faire preuve de dominance dans les compartiments cruciaux - qui sont à identifier d'ailleurs) car cela ne suffit pas dans mon cas. La moindre brèche est souvent exploitée...
Ok.
Tu as donc des attributs passifs (en toi/ sur toi, mais pas nécessairement dans ton comportement).

Tu peux explorer les attributs actifs : ta réaction face à tel souci, ta façon d'user du leadership, être pro actif, anticiper, etc etc...
C'est un ensemble de skills qui s'acquièrent. Pas de déterminisme.
Ce sont des skills d'intelligence sociale, et ça se pratique.






Citation:
PS2: J'ai fais l'impasse sur plusieurs de tes points (pb d'affichage dans le message que j'ai reçu - ndlr), j'y réfléchis et reviens s'il y a matière à modifier/préciser ma réponse. Là, je dois me remettre au taf!
On est limités à 10 000 caractères par post.
Dans ces cas là tu fais "couper" sur ton texte à partir de la moitié, tu postes la réponse, puis tu "colles" et poste la seconde partie !


_______________

Pour compléter tout ça sur un tout autre registre : je te conseille le livre de John Gray "les hommes viennent de Mars/ les femmes de Venus".
Le postulat de base du livre déplaît aux défenseurs de la théorie du genre, puisqu'il capitalise sur des différences intrinsèques dans la communication H/F.
Il contient pas mal de pistes intéressantes.

a+++

Dernière modification par don Diego de la Vega ; 12/12/2017 à 15h27
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  #8  
Vieux 15/12/2017, 12h30
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Bonjour Don Gillo de la Vega,

Désolé pour l'absence. Je reviens vers toi juste pour prévenir que je reviendrais plus longuement ce week-end car là, c'est un peu l'effet tunnel au boulot...

Bref, juste ce message inutile mais qui me permet de sauver les apparences pour un mec qui se plaint de l'irrespect de celles qui ne répondent pas aux messages :-).

A+
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  #9  
Vieux 15/12/2017, 12h44
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Bonjour Don Gillo de la Vega,
Don Gillo de la Vega, c'est le nom du mec qui pilote Goldorak c'est ça ?
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  #10  
Vieux 16/12/2017, 18h35
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Bon, j'ai fais un pavé sans vraiment avoir tout à fait répondu à tes questions. Pour résumer, j'ai l'impression que de nombreuse femmes confondent le respect (qui est dû à tout un chacun; du type reconnaître l'autre comme une personne et non pas l'utiliser comme un objet) avec leur envie, leur humeur du moment (j'exclus bien entendu de ce constat les tarées relatées plus haut qui sont une autre histoire, même si au début, elles ont l'air aussi normal que les autres...).

Et si ce n'est pas tout à fait clair dans ma réponse, n'hésites pas à relever.

A bientôt, et merci à nouveau pour le retour.
Salut Thésé,
En fait, lorsque tu fais allusion au "suis moi je te fuis" dans le titre, je pensais que tu faisais davantage référence à l'intérêt/désintérêt des nanas plutôt qu'à des comportements irrespectueux. Je veux dire : lorsque porter de l'intérêt à une fille a pour effet de perdre le sien à ton égard.

Les problèmes de respect, ce n'est pas ce qui me semble le plus compliqué à gérer sur le plan émotionnel car au moins ton sentiment de colère est légitime et tu sais pourquoi tu renvoies le scud. Personnellement, qui que ce soit, nana ou pas, je recadre assez vite et clairement.

Etre affecté par le désintérêt me parais autrement plus compliqué à gérer. Ma question portait sur tes réactions dans ce cas de figure, lorsque tu dis préférer fuir celle qui te fuis. Est-ce le cas ? Si oui, ça sous-entends plusieurs hypothèses.
J'attends de te lire et on en reparle.
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